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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 04:18

 

Ces trois monarques ont été des bâtisseurs, de temples évidemment, de palais, de bâtiments officiels ou de prestige. Dans leur politique de construction en particulier à Bangkok, Rama V et Rama VI ont privilégié des constructions de style résolument occidental en choisissant des architectes, ingénieurs, peintres ou sculpteurs essentiellement italiens souvent de talent et parfois de génies. Tous lointains descendants des bâtisseurs de la Rome antique, ils avaient l’essentielle qualité de provenir d’un pays qui n’avait aucune ambition colonialiste sur le Siam. Nous leur avons consacré plusieurs articles dont nous vous donnons les références en notes.

 

 

Mais tous trois, en dehors de leur astreignante vie officielle se sont choisis et ont fait construire des endroits privilégiés pour s’y consacrer à leur vie privée et à leurs passions loin des fastes du palais royal. Ils sont tout simplement leur reflet. Notre propos n’est évidemment pas jouer aux guides touristiques – il y en a quelques-uns de bons – peu - en français - mais de dire quelques mots de ces thébaïdes, si l’on peut dire puisqu’il s’agissait de palais, aussi raffinées que confortables mais qui reflètent un aspect de ces monarques auxquels nous avons par ailleurs consacré de nombreux articles. Leurs choix les rattache à l’histoire du Siam, ils sont en réalité le reflet de leur personnalité, leur caractère profond et parfois insolite ce qui concerne directement notre blog.

 

 

Tous ces palais sont proches de la capitale dont le climat est oppressant et se sont portés sur la province de Phetchaburi, à une petite centaine de kilomètres au sud sur le golfe de Thaïlande, facile à joindre par voie de mer.

Le climat à Phetchaburi l’explique bien simplement : Les températures n’y sont jamais caniculaires en raison de l’air marin et les pluies n’y sont jamais excessives

 

 

Le palais très éclectique de Rama IV

 

 

Rama IV, né en 1804, monta sur le trône en 1851 et y resta jusqu’à sa mort en 1868. Il s’effaça au profit de son frère à la mort de son père et passa 27 ans de sa vie dans un temple, se livrant à la méditation et à l’étude. Il dut à son ami, le prélat français Monseigneur Pallegoix, d’avoir appris le français, l’anglais et le latin lui-même enseignant à l’évêque le sanscrit et le pali. Il s’intéressait à tout, à l’histoire, aux sciences en particulier, mathématiques, physiques, cosmographie aux côtés de Bowring.  Réformateur du bouddhisme siamois ; il voulut le ramener à sa pureté primitive. Il fit entrer son pays dans la géopolitique mondiale. Ce fut l’époque des premiers traités conclu avec les puissances occidentales : avec l’Angleterre le 18 avril 1855, avec les Etats-Unis le 29 mai 1856, la même année que la France, le 15 août, avec les Pays-Bas le 17 décembre 1860,  avec  les états allemands de l’union douanière dite Zollverein, dominée par la Prusse, les grands-duchés de Mecklembourg-Schwerin et de Mecklembourg-Strelit, le 7 février 1862.

Ce monarque fit construire un palais qui reflète probablement sa vision globale du monde considéré comme un palais d’été (phraratchawang rueduron - พระราชวังฤดูร้อน). Il imita en cela le grand roi Narai qui avait construit son palais d’été à Lopburi rompant avec une tradition qui voulait que le roi et sa famille résident uniquement au Grand Palais, considéré à la fois comme lieu sacré et centre administratif.

 

 

Le maître d’oeuvre en fut le Prince Bunnag (phrayaborommaha sisuriyawong ou chuang bunnak -  พระยาบรมมหาศรีสุริยวงศ์ - ช่วง บุนนาค).

 

 

Ainsi fut construit dans la province de Phetchaburi (เพชรบุรี) le palais de Phra Nakhon Siri (พระนครคีรี) la cité sainte sur la montagne appela encore Khao Wang (เขาวัง) le palais sur la montagne. La première pierre fut posée le 7 juillet 1859. Singulière architectre européenne mêlée de thaï, de chinois et de khmer. L’ensemble des constructions occupe trois collines. Accessible actuellement par un funiculaire il ne l’était antérieurement que par un escalier assez raide.

 

 

Le roi pouvait se livrer paisiblement à ses occupations favorites, au milieu d’un temple, d’un chedi, d’un château, de salles d’audience, d’un théâtre et d’un observatoire. Les bâtiments de service sont en contrebas. Relevons simplement la simplicité monastique des bâtiments d’habitation destinés au roi et à sa famille.  Le point haut sert toujours d’amer. La présence de l’observatoire est particulièrement significative du grand intérêt du roi pour l'astronomie. L’ensemble est totalement éclectique et ne manifeste aucune unité architecturale mais  il bénéficie d’un panorama exceptionnel sur le golfe et révèle un souverain incontestablement polymathe. Le palais est reproduit sur le sceau officiel de la province

 

 

Le palais de Rama V-le-grand, incontestable germanophile

 

Le Kaiser Guillaume II fut un ami du Roi siamois. Il naquit le 27 janvier 1859 et monta sur le trône de l’Empire en juin 1888, intelligent et cultivé pacifiste quoiqu’en ait dit la revancharde propagande française de l’époque. Son grand père Guillaume Ier lui laissa un Reich à son apogée. L’Autriche a été écrasée à Sadowa et la France à Sedans en 1870 ensuite de quoi l’Alsace et la Loraine germanophone furent rattachée au Reich. Il démontra rapidement un caractère curieux, très intéressé par les sciences et techniques, la religion quoique fervent luthérien ou encore l'histoire. Il a le goût de l'archéologie et des voyages, passant un temps considérable en tournées à l'étranger ou sur les mers. Il avait aussi un goût marqué pour l’architecture, ce en quoi il nous intéresse. La ville de Metz pour laquelle il avait une affection certaine lui doit beaucoup de son architecture actuelle.

 

 

Il ne fut probablement pas un foudre de guerre et sa responsabilité dans le déclenchement de celle de 1914 reste discutable mais ce sont les vainqueurs qui ont écrit cette histoire. Mort réfugié en Hollande en 1941 il refusa à ce que son cercueil soit recouverte du drapeau à croix gammée, il le fut malgré ce souhait, après avoir réprimandé les princes de sa descendance dont plusieurs avaient adhéré au parti nazi.

 

 

Rama V est né le 20 septembre 1853, mort le 23 octobre 1910 et monta sur le trône en 1868. Il avait hérité de l'esprit curieux de son père et, en 1868, l'accompagna à Prachuap Khiri Khan pour observer dans son observatoire l'éclipse solaire que celui-ci avait prédit avec précision pour 18 août de cette année.

 

 

Phra Ram Ratchanivet (พระรามราชนิเวศน์) aussi appelé  le palais de  Ban Puen (พระราชวังบ้านปืน) du nom du village où il est situé est le deuxième des palais d’été de Phetchaburi et doit se situer dans le contexte de la situation géopolitique de son temps. Le roi avait tenté d'utiliser l'Allemagne pour contrebalancer les ambitions coloniales de  la France et de la Grande-Bretagne, l'Allemagne n’ayant aucune ambition colonialiste dans la région. Les deux pays avaient signé un traité commercial en 1862, dès avant  l'unification allemande en 1871, et le Siam avait par la suite saisi toutes les occasions de favoriser des relations amicales avec l'Allemagne. Lorsque le prince héritier présomptif Wachirunhit (ชิรุณหิศ), mort prématurément à 15 ans en 1894, fut officiellement désigné comme tel, le représentant du Kaiser en Allemagne lui décerna l'Ordre royal de l’Aigle rouge.

 

 

Le roi Chulalongkorn effectua sa première visite en Europe en 1897 et fut accueilli par le Kaiser avec tous les honneurs dus à son rang. Il fut hébergé au palais royal d’Agathenourg (Schloss Agathenburg).


 

 

Il déposa une gerbe sur la tombe de Frédéric III, le fils de Guillaume Ier qui ne régna que trois mois en 1888. Il visita le Palais de Sans Souci  (Schloss Sanssouci), le Palais du Grand Frédéric et reçut Ordre de l'Aigle Rouge après avoir présidé un défilé des gardes royaux. Lors de la deuxième visite européenne du roi en 1907, consécutive à son humiliation lors du conflit de 1893 avec les Français, le Kaiser et le Kaiserin l'ont accueilli et soigné. Chulalongkorn resta à Bad Homburg pendant un mois et les liens d’amitié se resserrèrent. C’est alors que le Kaiser lui aurait suggéré la construction d’un palais d’été du modèle du sien dont il lui présenta les plans. Chulalongkorn avait été victime d’un coup de froid pendant la saison des pluies et cherchait un site pour une retraite plus confortable. Phetchaburi lui sembla approprié car il avait de bons souvenirs de Phra Nakhon Kiri du temps de son père. Mais il y avait des problèmes d’alimentation en eau en raison de la position du Palais au sommet d'une colline. Il rechercha donc un site le long de la rivière  Phetchaburi sur les modèles du site du palais d'été de Guillaume II. Les Allemands, techniciens et conseillers, sont alors omni présents au Siam ; Il s’adressa à Karl Siegfried Döhring, un architecte, historien de l'art et archéologue allemand qui vécut principalement au Siam et écrivit de nombreux ouvrages sous le pseudonyme de Ravi Ravendro.

 

 

Celui-ci avait étudié l'architecture à Berlin et après y avoir terminé ses études en 1905, il postula pour un poste au sein du gouvernement siamois à Bangkok. Il débuta comme ingénieur aux chemins de fer royaux du Siam. Il planifia et supervisa la construction de divers bâtiments ferroviaires, en particulier l’ancienne gare centrale de Bangkok, en style moderne

 

 

...et celle de Hua-Hin de style traditionnel et plusieurs autres gares ainsi que plusieurs résidences et bâtiments commerciaux, dont certains n'ont pas encore été identifiés. 

 

 

Le projet fut supervisé par le Prince Paribatra Sukhumband (เจ้าฟ้าบริพัตรสุขุมพันธุ์), l’un des fils du roi,  qui avait passé de longues années en Allemagne dans les Académies militaires prussiennes.

 

 

La première pierre fut posée par le roi en août 1910, quelques mois seulement avant sa mort le 23 octobre 1910. Il est – architecturalement – considéré comme un chef-d'œuvre architectural, de l’Art nouveau du début du XXe siècle, dans sa version allemande du « Jugendstil », le style de la jeunesse. C'était un style en rébellion contre les diktats de l'art classique ;

 

 

Son élégance est moderniste voire minimaliste et traduit l’effort du roi de ne plus être simplement « occidental », mais aussi d'avant-garde, ou du moins, accepter les « modes » les plus récents de la modernité. Le palais est tout en courbes et privilégie le confort le plus moderne.

 

 

Il ne fut achevé qu’en 1916 et est actuellement devenu un musée militaire. On occulte souvent cette empathie du roi pour l’Allemagne et son Empereur. Sous son règne, les Allemands étaient nombreux dans tous les secteurs de l’économie, banques, assurances, compagnies de navigation, et occupaient pratiquement tous les postes de responsabilité dans les administrations des chemins de fer, secteur essentiel du développement économique du Siam.

 

 

Rama VI et sa villa de bord de mer.

 

Rama VI n’était pas destiné à monter sur le trône, Ce fut le mort de son frère aîné qui le plaça en première ligne. La transmission par primogéniture mâle n’était pas établie avec certitude, d’ailleurs la loi successorale de 1924 prévoit toujours que le roi est maître de sa succession. Si son père, mort prématurément, avait engendré six douzaines d’enfants, une fois éliminées les filles, encore fallait-il que l’héritier présomptif eut une mère de sang royal et surtout qu’il n’eut pas dérogé. Il était né le 1er janvier 1881 à Bangkok mais il aurait pu avoir un conçurent potentiel, le Prince Chakrabongse Bhuvanat (จักรพงษ์ภูวนาถ) qui, né en 1883, n’avait pas l’ainesse mais, peut-être, le préféré de son père qui l’avait envoyé faire ses études en Russie, chez son ami le tzar Nicolas. Il y perdit son titre de prince royal après avoir conclu un mariage « inégal » avec une infirmière russe et catholique orthodoxe.

 

 

Rama VI n’eut pas le souci de son père qui dut assister et subir le dépècement du Siam an profit de la France d’une part, Laos et Cambodge et de l’Angleterre d’autre part, partie de la Birmanie et sultanats du nord de la Malaisie.

 

 

Il se lança toutefois dans de bénéfiques réformes administratives, adoption du calendrier grégorien adoption du système métrique, création de l’état civil,  mais là n’étaient pas ses goûts, essentiellement littéraires, journaliste sous pseudonyme, écrivain, dramaturge, traducteur de nombreuses œuvres littéraires en thaï, nous lui devons en particulier une forme de romanisation de la langue qui est toujours utilisée non pas au quotidien mais pour les membres de la famille royale. Il est certain qu’il n’aimait pas le palais royal de Bangkok, y dormit seulement deux fois: lors de son couronnement et de nouveau à l'approche de sa mort lorsqu'il a insisté pour mourir dans la chambre royale suivant la tradition de ses ancêtres. Il résidait régulièrement et officiellement dans son palais de style anglo-victorien de plus ou moins bon goût, prétentieux sinon grotesque  - nous savons que le roi était  viscéralement anglomane -  à Nakon Phatom à l’est de Bangkok dans son palais Sanam Chandra (พระราชวังสนามจันทร์).

 

 

Il n’était pas responsable de cette construction, il en avait hérité. C’est là qu’il recevait ses « tigres sauvages », sa garde prétorienne constituée pour – face à l’armée et à la hiérarchie princière – soutenir sa politique autocrate d’un nationalisme forcené.

 

 

Sa villégiature préférée était son palais Maruekkhathayawan (พระราชนิเวศน์มฤคทายวัน), bouddhisme oblige, Maruekkhathayawan était le parc aux cerfs où le Bouddha a prêché pour la première fois. Le palais est situé dans la province de Phetchaburi toujours mais à une vingtaine de kilomètres au sud des deux autres et directement en bord de mer, à Cha-am (ชะอำ). Le palais a été construit en 1923 et 1924 dans le village de Phratamnak (หมู่พระตำหนัก). L’architecture est d’Ercole Manfredi, une série très linéaire de 16 pavillons reliés entre eux par des passerelles, montés sur pilotis. Les plans rappellent plus une latifundia romaine qu’un palais traditionnel siamois.

 

 

Les pavillons sont en teck doré (ไม้สักทอง) mais montés sur des pilotis en béton armé, ils sont 1180, technique nouvelle à cette époque. Le  roi était soucieux d’économies. Le teck était.  alors un  matériau banal. Les délicates fioritures des constructions traditionnelles sont absentes. Le roi ne put y séjourner que deux fois, une première en 1924 pendant trois mois et une autre l’année suivant, celle de sa mort au Grand Palais. Bâtiments d’habitation pour le roi, pour son épouse, pour les invités, pièces de réception, chapelle de prière et bien évidemment un théâtre.

 

 

Manfredi était non seulement architecte mais peintre et dessinait pour le roi les décors de ses pièces de théâtre et les costumes des acteurs. Ces pavillons romains de conception sont surélevés, tradition siamoise, avec ouverture sur la vue et à la brise rafraichissante. La construction sur piliers remédie à plusieurs inconvénients, les dégâts éventuels de la mer parfois fort agitée dans le golfe et les invasions d’animaux, celle des fourmis n’est pas la moindre.

 

 

Ces trois souverains ont été plongés dans la tempête de la modernité face à l’invasion occidentale, nous dirions aujourd’hui mondialiste.

Le palais du roi Rama VI est peut-être le plus imaginatif et le plus créatif puisqu’il balança tout son règne entre tradition et modernité. Ce palais de teck est probablement le chef d’œuvre de Manfredi

 

 

SOURCES

 

Pour le 60e anniversaire de sa création, en 2011, le Goethe-Institut Thailand a publié une très belle brochure intitulée DEUTSCHE SPUREN IN BANGKOK, THAILÄNDISCHE SPUREN IN BERLIN - GERMAN TRACES IN BANGKOK, THAI TRACES IN BERLIN - ร่องรอยเยอรมันในกรุงเทพฯ และ ร่องรอย ประเทศไทยในเบอ sous la signature de Martin Schacht et une préface de Maren Niemeyer

 

 

Nous avons consacré plusieurs articles aux hommes de l’art occidentaux, essentiellement italiens, architectes, peintres sculpteurs, ingénieurs ayant changé le visage architectural de Bangkok sous les règles de Rama V et Rama VI

A 223 - JOACHIM GRASSI, ARCHITECTE AUSTRO-ITALO-FRANÇAIS À BANGKOK PENDANT 23 ANS (1870-1893).

http://www.alainbernardenthailande.com/2017/04/a-223-joachim-grassi-architecte-austro-italo-francais-a-bangkok-pendant-23-ans-1870-1893.html

A 244 - LES ARCHITECTES ET LES INGENIEURS ITALIENS AU SIAM SOUS RAMA V ET RAMA VI

https://grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-blog.com/2017/10/a-243-les-architectes-et-les-ingenieurs-italiens-au-siam-sous-rama-v-et-rama-vi.html

A 245 - LES PEINTRES ET LES SCULPTEURS ITALIENS AU SIAM SOUS RAMA V ET RAMA VI.

http://www.alainbernardenthailande.com/2017/10/a-244-les-peintres-et-les-sculpteurs-italiens-au-siam-sous-rama-v-et-rama-vi.html

A 374 - STEFANO CARDU. PREMIER ARCHITECTE ITALIEN AU SIAM (1874)

https://grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-blog.com/2020/05/a-374-stefano-cardu.premier-architecte-italien-au-siam-1874.html

 

 

 

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