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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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15 mai 2022 7 15 /05 /mai /2022 05:06

 

La deuxième moitié du XIXe siècle et le premier quart du XXe virent le Siam passer d’un état bouddhiste quasiment féodal à un état-nation moderne sous le règne de deux grands monarques, Rama IV (1851-1868) le précurseur et surtout Rama V (1868-1910)

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Un train de réformes

 

La Thaïlande d’aujourd’hui doit au roi Rama V un système d’organisation administrative territoriale centralisée, celui des Monthon (ระบบมณฑล) ou Thesaphiban (ระบบเทศาภิบาล) qui est encore très largement en place de nos jours. Il naquit en 1897 sous l’égide du Prince Damrong (พระยาดำรง) sur le modèle de l’organisation coloniale britannique en Birmanie et en Malaisie.

 

 

La création d'une armée permanente moderne fut organisée selon les modèles occidentaux, les rois envoyant les princes et les membres de la haute noblesse étudier dans les académies militaires prussiennes, anglaises et française.

 

 

Le système d’éducation fut réorganisé sur le modèle occidental. L'importance de la langue thaïe comme ciment de l'unité nationale fut concrétisé par l'érection du thaï central par les gouvernements successifs à partir du règne de Chulalongkorn comme langue nationale standard à utiliser dans les écoles et les bureaux du gouvernement, suivi d’un découragement simultané de l'utilisation de nombreux autres dialectes et langues en usage dans tout le royaume. Une enquête sur l'état de l'instruction religieuse dans tout le royaume ordonnée par le roi au tournant du siècle avait révélé les faibles capacités d'alphabétisation des moines en dehors de la capitale.

 

 

 

Ces efforts d'unification et de standardisation de la langue seront continués par Rama VI qui créa le 19 avril 1926 la «  Société – ou institut - royale de la Thaïlande » (Samnakngan ratchabandittayasathan - สำนักงานชบัณฑิตยถาน)  qui publiera en 1927 le premier « Dictionnaire de l'académie royale » qui fait l'objet de mises à jour régulières.

 

 

Fut également développé un système nationalisé d'administration religieuse et mis en œuvre un programme religieux normalisé pour l'enseignement monastique.

 

 

Une autre réforme fut peut-être moins spectaculaire, on en parle peu, elle a pourtant changé la vie des Siamois au quotidien, la création d'un service postal accessible à tous, suivant l’adhésion du Siam à l'Union postale universelle

 

 

Il faut aussi dater de cette époque la naissance d’un sentiment partagé de l'identité territoriale du pays, toujours au cœur des conceptions contemporaines de la nation thaïe. Il fut une évidente réaction du roi Rama V aux menaces coloniales contre l'intégrité territoriale du Siam. Les discours nationalistes du roi Rama VI en furent la suite, véritable vulgarisateur des notions officielles de l'identité nationale dont la monarchie était, avec le bouddhisme l'élément central.

 

 

Tous ces mouvements de réforme ont évidemment suscité une surabondante littérature

 

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La bibliothèque nationale

 

 

Une autre institution a suscité moins d’attention alors que son rôle fut important dans le concept du développement de l*identité nationale, la Bibliothèque nationale de Thaïlande.

Elle fut fondée au début des années 1880 et formalisée en 1883 mais institutionnalisée en tant qu'organisme officiel du Siam officiel par décret royal du 12 octobre 1905, d'abord sous le nom de « Bibliothèque Wachirayan » (หอพระสมุดวชิรญาณ) en l'honneur du roi Rama IV, dont le nom monastique avant de devenir roi était « Wachirayan ».

 

 

Elle regroupe le contenu de trois bibliothèques :

la « Bibliothèque Wachirayan » initiale (ห้องสมุดวชิรญาณ), située dans l'enceinte du palais royal et contenant les collections du roi Mongkut,

 

la « Bibliothèque du Mandira Dharma » (ห้องสมุดมณฑิราธรรม) crée en 1883 dans l'enceinte du temple du Bouddha d’émeraude pour y regrouper les collections royales des saintes écritures,

 

 

et la « Bibliothèque Buddhasasana Sangaha » (หอสมุดพุทธสาสนาสังฆะ) fondée par le roi Rama V le 11 juillet 1900 dans l'enceinte du temple Benchama (วัดเบญจมาศ), le temple de marbre et regroupant non seulement des écrits bouddhistes mais des objets de culte.

 

 

Elle est placée sous le patronage royal. Elle fut placée sous celui du Ministère de la culture après le coup d'état de 1932.

 

 

Devenue « Bibliothèque nationale » (hosamut haengchat – หอสมุดแห่งชาติ) elle joua un rôle fondamental dans la formation d'un savoir et de sa conservation. La « matière première » de ces connaissances fut collectée par l’institution pour sa sauvegarde et sa reproduction. Elle contient tout le patrimoine littéraire du royaume.

 

 

Cela comprenait des manuscrits sur feuilles de palmier (bai Ian - ใบลาน)

 

 

ou de samut khoi (สมุทรข่อ),

 

 

...des inscriptions épigraphiques et, à partir de la fin du XIXe siècle, des volumes imprimés reliés. C'était l'héritage d'une grande diversité de savoirs coexistant dans tout le royaume, discours bouddhistes, brahmanisme, chroniques, contes et légendes, droit et coutume traditionnels, astrologie et divination, magie, médecine, et les nombreux traités ou manuels écrit pour la préservation, l'adaptation et l'application des connaissances pratiques.

 

 

Cette évolution c'est effectuée globalement en plusieurs étapes. La période des menaces coloniales sur le royaume siamois fut à l'origine de ce vent de réformes. En réaction à cette menace, le Siam entreprit ses réformes administratives centralisatrices suivant les modèles coloniaux.

Mais ces mouvements suscitèrent également au moins chez les élites, une vague de recherches sur leur passé.

 

 

Il faut évidemment mentionner la Siam Society dont l'objet annoncé fut d'effectuer des recherches sur les arts, la littérature et les sciences ainsi que sur les relations du Siam avec ses voisins. L'assemblée générale constitutive se tint le 26 février 1904 à l'Hôtel Oriental en présence de tout ce que le Siam comporte d'érudits, tous d'ailleurs étrangers au service du pays. Il est amusant de constater que la première livraison de la revue débute par un article en anglais du Prince Damrong sur la fondation d'Ayutthaya. Nous trouvons la signature d'autres érudits que nous avons rencontrés au fil de nos recherches, Frankfurter, Gérini, et la seule d'un autre siamois, Phraya prachakitkonhak (พระยา ประชากิจกรจักร) qui appartient à la famille Bunnag (บุนนาค) et à la haute administration centrale. Actuellement la revue ne publie qu'en anglais et l'immense majorité des articles restent le fait d'érudits étrangers et parfois Thaïs.

 

 

La colonisation par ailleurs et en parallèle suscita la création d'autres assemblées érudites, l'École française d'Extrême-Orient fondée en 1898 à l'initiative de Paul Doumer alors gouverneur de l'Indochine françaises

 

 

et la Burma Research Society fondée en 1910 mais interdite en 1980.

 

 

La Bibliothèque, plus que la Siam Society, est le pendant de ces organisations « coloniales ». La société ne fonctionnant pratiquement qu'en langue anglaise et n'incluant que des européens n'eut pas le même impact et n'a toujours pas le même impact que la bibliothèque.

Le concept de bibliothèque nationale était inédit à cette époque même s'il existait en dehors des collections privées des collections royales des manuscrits conservées dans les palais, les temples royaux ou les temples du royaume plus ou moins, celles-ci n'avaient pas tout à fait la même fonction. Ils regroupent principalement des ouvrages religieux. Ho Trai (หอไตร), littéralement « la tour triple », c’est la bibliothèque des saintes écritures (phratraipitaka -  พระไตรปิฏก) qui sont triples (mais en quelques centaines de volumes) d’où le nom (ไตรtraï, c’est trois en sanscrit-pali d’où vient notre chiffre trois). Les plus anciennes sont des constructions en bois sur pilotis sur une pièce d’eau pour éviter les attaques des insectes aux attaques desquels les manuscrits traditionnellement sur feuilles de latanier sont sensibles. Tous les temples n’en comportent pas probablement pour la seule raison que l’achat des centaines de volumes de la sainte doctrine est une dépense hors de proportion avec leurs ressources et compte non tenu du fait que fort peu de moines dans les temples de village connaissent encore le pali.

 

 

En fait, tous ces écrits étaient éparpillés et n'avaient jamais été rassemblés en un seul endroit.

La bibliothèque nationale fut donc fondée sur l'idée de conserver toute la variété des œuvres écrites trouvées dans le royaume dépassant bien au-delà l'étude du dharma.

 

 

Par ailleurs les publications de nouveaux livres, manuscrits ou imprimés, se multiplient et ces ouvrages, réceptacles et symboles de la connaissance, la bibliothèque devint un instrument essentiel du processus d'accumulation des connaissances. Au demeurant, ce rôle est devenu essentiel avec l'adhésion du Siam le 17 juillet 1931 à l' « Union internationale pour la protection des œuvres littéraires et artistiques » avec pour corollaire immédiat d'obligation du dépôt légal. Tout ce qui se publie depuis lors en Thaïlande doit s'y retrouver pour protéger ce qu'il est convenu d'appeler le copyright, tout simplement les droits d'auteur.

 

 

Les principales tâches de la Bibliothèque nationale de Thaïlande consistent à collecter, stocker, préserver et organiser la propriété intellectuelle nationale, quel que soit le support. Les collections comprennent des manuscrits thaïlandais, des inscriptions sur pierre, des feuilles de palmier, des livres traditionnels thaïlandais et des publications imprimées ainsi que des documents audiovisuels et des ressources numériques. Elle se présente donc comme source d'information au service des citoyens de tout le pays.

 

 

Il importe de revenir sur les intentions de ses fondateurs qui vont au-delà de ce rôle un peu réducteur.

Le roi Rama V considérait que « l'étude des livres est la forme la plus noble des études » (wicha nangsu pen wicha anprasoet - วิชา นางสุ เพ็ญ วิชา อันประเสริฐ). Telle était l'opinion du « père » de l'histoire thaïe qui fut bibliothécaire en chef de longue date, le prince Damrong, ainsi que d'autres membres de la famille royale ou de la haute hiérarchie religieuse.

 

 

La bibliothèque était alors considérée comme la matière première à partir de laquelle l'histoire pourrait être écrite.

Le roi Rama V lui confia la tâche d'encourager l'écriture de livres en langue thaï. Sous le sixième règne, en 1914, cette responsabilité fut transférée à la Société littéraire (Wannakhadi Samosorn -วรรณคดี สมโสม)

 

 

Pour eux tous, la possession de livres, concrétisée par l'institution de la Bibliothèque, était l'un des attributs d'un pays civilisé ayant une histoire.

La préservation des livres du royaume fut la préoccupation particulière du prince Damrong, qui après sa retraite du ministère de l'Intérieur en 1915, consacra l'essentiel de son énergie au développement de la Bibliothèque. En 1917, le Prince Damrong écrivait «.. il existe de nombreux livres anciens en pays thaï qui n'ont jamais été imprimés. Ces livres sont éparpillés partout et risquent de disparaître complètement à cause du feu, de la pluie, des insectes et des acheteurs de livres étrangers qui les emportent à l'étranger. Ces livres sont un patrimoine important de la nation, et ne se trouvent nulle part ailleurs en dehors de la nation. Ils sont la propriété de la nation thaïe »,

Il faut bien constater que le développement de la bibliothèque Wachirayan à partir des années 1890, en particulier en ce qui concerne l'activité de collecte, coïncida avec la mise en œuvre de réformes administratives destinée à confirmer que le Siam était ou était en passe de devenir un pays civilisé ayant une littérature pas seulement religieuse

 

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En 1884 et jusqu'en 1945, la bibliothèque publia régulièrement une revue appelée Wachirayan Wiset (วชิรญาณวิเศ) contenant un mélange d'œuvres littéraires siamoises, principalement de la poésie, des nouvelles, des collections de proverbes, des articles rédigés par des membres sur une variété de sujets, y compris la science, l'actualité, la religion, le commerce et l'économie en sus des informations locales et internationales.

 

 

A l'initiative de Son Altesse Royale la Princesse Maha Chakri Sirindhorn, les 38 volumes ont été réédités et numérisés en l'honneur du 80e anniversaire de la Reine Sirikit en 2012.

 

 

En sus de cette revue, la Bibliothèque commença à publier sur ses fonds propres de nombreux ouvrages essentiellement de nature historique ou littéraire. La préface était généralement écrite par le Prince Damrong, expliquant le livre au lecteur, notant le genre et la nature de l'œuvre, l'auteur et la date de composition, la raison de sa composition, l'origine du manuscrit, la raison de sa publication, la valeur scientifique de l'ouvrage pour les lecteurs, etc. Nombre de ces préfaces sont elles-mêmes devenues des classiques !

Ces publications étaient systématiquement transcrites en caractères thaïs alors que de nombreux manuscrits l'étaient dans des écritures non thaïes, notamment les ouvrages religieux.

Nous sommes à l'heure où les discours coloniaux insistaient sur le sous-développement culturel des peuples colonisés ou en passe de l'être, et de la nécessité de leur apporter les bienfaits de notre civilisation occidentale. Les érudits des pays coloniaux constituaient des sociétés savantes examinant d'un œil souvent critique et négatif la littérature et l'histoire de ces peuples.

La création de l'institution tendit à démontrer que le Siam possédait les attributs d'une nation civilisée avec une histoire et une tradition littéraire.

 

 

N'oublions pas le rôle essentiel d'un Français, Georges Coédès. Il noua des liens d'amitié avec le Prince Damrong, qui finit par lui demander d'assumer la charge de Conservateur de la Bibliothèque nationale du Siam. Il y fut détaché par l'EFEO à partir de 1918 jusqu'en 1924 et s'appliqua à moderniser les méthodes de la bibliothèque, à l'alimenter en sources européennes, à organiser les collections de stèles et à susciter un inventaire des inscriptions dans l'ensemble du Siam, dont il publie un premier recueil en 1924. Il est l'auteur de « The Vajiranana national library of Siam ». Nous lui devons l'essentiel de cet article. Quoique toujours sous droits d'auteur, l'ouvrage est numérisé.

 

Nous devons à l’Australien Patrik Jory une étude circonstanciée « Books and the Nation: The Making of Thailand's National Library » publiée dans le Journal of southeeast Asian studies en septembre 2000 qui – étayé sur une bibliographie circonstanciée – situe la création de la bibliothèque dans le cadre des réformes centralisatrices du roi Rama V et du prince Damrong son demi-frère.

 

 

Il faut bien évidemment souligner que, copyright ou pas, le Bulletin de l'école française d'extrême orient est numérisé sur le site

https://www.persee.fr

 

 

Tous les volumes de The Journal of Burma Research Society le sont sur le site

https://archive.org/ probablement la plus grande bibliothèque virtuelle du monde duquel j'ai extrait l'ouvrage de Coedès.

 

 

Tous les volumes du Journal of the Siam Society sauf les années les plus récentes, sont numérisés sur le site de la société

https://thesiamsociety.org/

 

 

Le site parallèle à la bibliothèque numérise des ouvrages selon un classement déconcertant mais il semble que ce ne soient que des balbutiements. On y trouve les Annales historiques et les anciennes chroniques réunies par le Prince Damrong imprimées et transcrites en caractères thaïs ainsi que les ouvrages rares et les manuscrits que l'on peut consulter en ligne

https://vajirayana.org/

Les Universitaires par contre, plus novateurs, ont créé leurs propres bibliothèques digitales ainsi en particulier

l'université Chulalongkorn (http://library.car.chula.ac.th)

l'université Kasesart (http://lib.ku.ac.th)

l'université Mahidol (http://li.mahidol.ac.th)

l'université Thammasat (http://library.tu.ac.th)

l'université de Chiang Mai (http://lib.cmu.ac.th)

De nombreuses bibliothèques digitales ont été créées par des organisations gouvernementales non gouvernementales dans les domaines les plus divers. (Voir l'article daté de 2006 du professeur TASANA SALALADYANANT « DIGITAL LIBRARIES IN THAILAND » :

http://hdl.handle.net/10150/105288

 

 

La Bibliothèque Nationale de France, un exemple à suivre

 

 

La Bibliothèque nationale de France est lointainement issue de la collection de livres de Charles V en 1368. En 1537, François Ier enjoignit aux libraires et imprimeurs d'y déposer tous les imprimés mis en vente, c’est le début du dépôt légal. De bibliothèque royale, elle devint bibliothèque nationale puis bibliothèque nationale de France. Dépositaire de plus de 40 millions de volumes et 12.000 incunables, sur plus de 400 kilomètres de rayonnage, elle est l’une des plus importantes d’Europe après la British Library  détachée il y a peu du British Museum lui-même créé en 1759.

Elle numérise depuis 1997 de nombreux documents, à ce jour du mois de mars 2022, 8.928.467 et le chiffre augmente tous les jours mais uniquement les documents hors droits.

Il est vrai que la BN a un budget annuel de 235 millions d'euros et emploie plus de 2000 personnes. La Bibliothèque Nationale de Thaïlande emploie seulement 162 personnes et a un budget annuel de 93.000.000 de bahts, un peu plus de 2.500.000 euros ! Ses collections ne comprennent qu’un peu plus de 5.000.000 de pièces de quelque nature que ce soit.

En dehors du souci de conservation des documents et collections du patrimoine, elle affiche son premier soucis qui est d'être au service de la politique culturelle du gouvernement et ensuite celui de promouvoir l'habitude de l'amour et de la lecture chez le Thaïs de tous âges.

 

 

Quel avenir pour le « support papier » autre que symbolique ?

 

Je m'en tiens à un seul exemple : De 1904 à 2016, dernière année de numérisation libre, la Siam Society a publié sauf erreur de ma part 291 volumes (plusieurs publications par an), plus de 2000 articles, probablement entre 1 et 2 mètres de rayonnage. La numérisation est parfaite, compris les illustrations en couleur souvent superbes, le tout occupe sur une clef USB grande comme un timbre-poste moins dedeux gigas.

 

 

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