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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 06:23

 

Le Phra Bang (ou encore transcrit Phabang ou Pabang), en thaï พระบาง, en lao ພະບາງ est le palladium et le plus précieux symbole du Laos. Phra est un préfixe qui indique la sainteté ou la grandeur. Bang est un mot venu de Ceylan d’où serait venue la statuette, qui signifierait un mélange de métaux. Elle mesure 1,14 mètre de haut et pèse 52 kilogrammes et 85 milligrammes. Elle est ou serait composé d’un mélange d’or à 90%, d’argent et de bronze. C’est la position de Bouddha mettant fin à la querelle dans un geste d’apaisement, que l’on retrouve aussi dans la position de calmer l’océan (พระยืนปางห้ามสมุทร).

 

 

La tradition qui prétend que la statue du Phra Bang aurait été remise au IXe siècle par le roi de Ceylan au souverain khmer ne repose sur aucune donnée historique et contredite par ce que l’on sait de l’histoire du Cambodge à cette époque.  Nous en avons diverses versions rapportées par des explorateurs, voyageurs, érudits et amis de notre blog que je détaille dans l’indication de mes sources : Pavie, Raquez, Paul Le Boulanger, Anatole-Roger et François Peltier ainsi que deux amis ; Philippe Drillien, l’infatigable érudit philatéliste et Jean de la Mainate, grand érudit de Chiang Maï, ainsi que de nombreux sites Internet en thaï, je n’en cite qu’un dans mes sources.

 

 

Elle perdure toutefois et vaut d’être sommairement contée :

 

Elle aurait été fondue à Ceylan à des dates qui varient en fonction des versions légendaires, l’année 436 avant notre ère, dans la cité de Langka (กรุงลังกา) pour le compte du souverain de la ville, pieux bouddhiste, par un saint  moine qui y inclut cinq reliques de Bouddha.

 

 

Une autre version date la création de la statue de l’en 874 de notre ère (année bouddhiste 1417) soit 13 siècles plus tard ? Quoiqu’il en soit, le Phra Bang est resté plusieurs siècles à Ceylan jusqu’à ce que l’un des rois légendaire d’Angkor demande au roi de Langka de lui céder le Phra Bang, amitié oblige ! La statue va donc se trouver au Cambodge après des siècles passés à Ceylan. Nous allons ensuite la voir entrer plus ou moins dans l’histoire : Au XIVe siècle, le souverain d’Angkor donna sa fille au Prince Fa Ngum, (ฟ้างุ้ม) le premier monarque du Lan Chang (ล้านช้าง), le « royaume du million d’éléphants », dont l’historicité soit certaine et qui régna de 1353 à 1372. Et ce pour faire de son gendre un bon bouddhiste,

 

 

il lui envoya la statuette qui resta un temps à Vientiane (เวียงจันทน์) avant de rejoindre Luang Prabang (หลวงพระบาง) alors appelé Muang Swa (เมืองซวา). Le trajet fut parsemé de miracles dont je vous épargne le détail. Muang Swa prit plus tard le nom de Luang Phabang lorsque le siège de la capitale fut transféré à Vientiane par le roi Setthathirat (ไชยเชษฐาธิ) en 1563. A deux reprises, les siamois s’emparèrent de la statuette pour la conduire à Thonburi d’abord, à Bangkok ensuite (1684 puis 1732) ? Les souverains de Luang Phrabang en obtinrent la restitution non par amitié des souverains siamois mais – semble-t-il – car la statue leur apparut comme de mauvaise augure. Il est toutefois un élément essentiel, la coexistence du Bouddha d’émeraude et du Phra Bang n’additionnait pas leur caractère bénéfique mais les annulait ce qui explique la facilité avec laquelle les Lao obtinrent la restitution de leur statue. Nous savons combien les Thaïs encore aujourd’hui sont imprégnés de ces notions de surnaturel. Si le Phra Bang était maléfique à Bangkok, il ne l’est pas sur l’autre rive du Mékong comme nous allons le voir. 

 

 

Quoiqu’il en soit, le Phra Bang se trouve aujourd’hui au Musée national de Luang Phra bang, ancien palais royal (พิพิธภัณฑ์แห่งชาติหลวงพระบาง) dans l’enceinte du Wat Ho Phra Bang. (วัดหอพระบาง) après un passage au Wat Vichoun (วัดวิชุน). Encore des péripéties que nous décrit Philippe Drillien en 2007 : « Le Phra Bang, dont l’histoire mouvementée mériterait à elle seule un article, avait besoin d’un abri définitif. C’est pourquoi les travaux de construction du Vat Ho Phra Bang commencèrent en 1963, dans l’enceinte du Palais. Un timbre fut même émis en 1965.  

 

 

Initialement, ce temple devait être payé par une modeste contribution de chaque citoyen Lao. Mais la guerre, puis la révolution communiste et l’abolition de la monarchie arrêtèrent les travaux jusqu’en 1993. A cette date, le projet fut repris et transformé pour construire un édifice remarquable, digne de son hôte prestigieux, tout en conservant l’appellation de Vat Ho Phra Bang (« la pagode qui abrite le Phra Bang »). C’est ce temple qui est représenté sur ce timbre  sur un projet initial

 

 

 

…. qui diffère du projet définitif        

 

 

Il est bâti dans le plus pur style de Luang Prabang et rappelle le vihan (วิหาร) du Vat Xieng Thong (วัดเชียงทอง)

 

 

...toit pointu en tuiles plates descend par pans successifs presque jusqu’au sol. Chaque arête du toit se termine par un naga (animal mythique, parfois confondu avec un dragon, qui est un  des douze animaux du calendrier lunisolaire Lao).Ce génie ophidien est censé protéger la pagode et ses fidèles. On le rencontre dans de nombreuses pagodes dont il constitue souvent les rampes d’escaliers.

 

 

Ironie du « sort » : ce temple, dont la construction aura duré plus de 40 ans (de 1963 à 2005-2006), était destiné à abriter la statue du Phra Bang mais il n’a toujours pas accueilli cette statue légendaire qui aurait tout simplement « disparu ». Heureusement, il en existe plusieurs répliques. J’ai pu en admirer une, il y a quelques années à Orléans ».

Aujourd’hui, la statue est revenue après 40 ans de « disparition », en 2006, alors que Philippe n’était plus au Laos.

 

 

Sans avoir aucune compétence en la matière, j’observe toutefois que le Laos est composé d’une population à 66% bouddhiste fort attachée à sa foi et à ses croyances, fussent-elles légendaires. La position des gouvernants communistes à l’égard du bouddhisme fut sinusoïdale mais dorénavant sans hostilité marquée d’autant qu’une partie du clergé bouddhiste s’est ralliée au mouvement socialiste. Je ne cite que l’un des plus illustres de ses membres, Maha Khamtan Thepbuali (มหาคำตันเทพบัวลี), mort centenaire en 2019 et auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation politico-bouddhiste. Doit-on s’étonner que les gouvernements communistes aient réhabilité une statue (ou une copie) représentant auprès d’une partie de la population sa propre légitimité ?

 

 

RÉHABILITÉE, EN EFFET – MAIS EST-CE BIEN ELLE ?     

 

On murmure, ce qui vaut bien les légendes, que l’original qui représente, rappelons-le, un demi-quintal d’or, se trouverait à l’abri dans la cave d’une banque à Vientiane, au Vietnam ou peut-être à Moscou ? La disparition de la statuette pendant des dizaines d’années est à l’origine de cette rumeur  répandue à suffisance sur de nombreux sites Internet en thaï. Que s’est-il passé ? : Le samedi 12 mars 1977, les autorités communistes procédèrent à l’arrestation du Roi, de la Reine, du Prince héritier...Ils furent envoyés dans un « camp de rééducation » à Vieng Xay (เวียงไซ) dans le nord du pays.

 

 

Amphay Doré dans « Le partage du Mékong » écrit Un mois après l'arrestation du roi, le Prabang disparut à son tour. Selon de rares témoins, il avait été emballé pour plus de discrétion, dans une vulgaire boîte en carton. Qu'était-il devenu? Emmené au Vietnam comme l'avait prétendu à tort la presse thaïlandaise? Contribuait-il à garantir, quelque part, le kip-potpoy qui tombait en chute libre? Avait-il été mis en sécurité, lui aussi, pour être soustrait des manigances de la CIA et de ses laquais? »

 

 

Philippe Drillien m’écrit « ces lignes correspondent à ce que j'avais pi lire ou (et) entendre dire à l'époque ».

Le mystère demeure. S’il n’y a plus rien craindre aujourd’hui des manigances de la CIA, la menace étai réelle à l’époque. Le kip, unité de monnaie locale, reste l’archétype de la monnaie de singe. Lors d’un voyage en 2000, je me suis cru, quelques minutes, millionnaire après avoir changé quelques billets de 500 francs mais les désillusions commencèrent dès l’achat d’un paquet de cigarettes. Aujourd’hui encore pour un modeste bath thaï, on obtient près de 600 kips. Il en faut 10 fois plus pour un paquet de mauvaises cigarettes.

 
A l'heure actuelle, je ne peux être sûr de rien conclut Philippe Drillien: Le Vat Ho Phra Bang abrite bien une statue qui est visible par les visiteurs. Selon les autorités, il s'agit bien du Phra Bang. Cependant, aucune photo n'est autorisée. Pourquoi???

 

 

 

LES REPRODUCTIONS VÉNÉRÉES SUR LA RIVE DROITE DU MÉKONG

 

 

N’ayant pu, comme Philippe, voir l’original, ni l’éventuelle copie qui n’a gagné que depuis peu son Palais-Musée, j’ai pu admirer au moins une représentation du Phra Bang sur la rive droit du Mékong. S’il est maléfique à Bangkok ai-je dit, il ne l’est en effet pas sur  la rive droite du fleuve, dans le Nord-est. On y trouve (au moins) deux reproductions du Phra Bang original, vénérées par les bouddhistes de la région :

 

Le Bouddha du Wat Traiphum (วัดไตรภูมิ) du district de Tha Uthen (อำเภอท่าอุเทน) dans la province de Nakhon Phanom (จังหวัดนครพนม)

 

Ce district se situe sur la rive droite du Mékong. Le temple, lui-même en bordure du fleuve abrite une statue du Bouddha debout semblable et reproduction du Phra Bang sacré du Laos dans un mondop (มณฑป) face au fleuve. Elle est utilisée, sortie de son cadre, en procession pour appeler la pluie.

 

 

La base porte une inscription en anciens caractères Lao (Tai Noi - ไทน้อย) ainsi transcrite en thaï contemporain «  สมเด็จพระเหมะ วันทา กับทั้ง อัง เต วา สิ อุบาสก อุบาสิกา ได้ร่วมแรง ร่วมใจกันสร้างพระนี้ขึ้นมา มีขนาดเท่าตัวคน เพื่อให้ไว้ เป็นที่ สักการะ บูชา เมื่อ ปี พ.ศ. 2008 ตรงกับปีวอก เดือน 3 ขึ้น 9 ค่ำ วันศุกร์ » soit « Somdet Phra Hema Vantha et Ang Te Wa Si, Upasok Upasika, se sont réunis pour construire cette statue qui a la taille d'une personne pour la conserver comme lieu de culte en 2008 correspondant à l'Année du Singe, le 3e mois, le 9e jour de la lune croissante, le vendredi ».

La statue semble avoir à quelque chose près, les mêmes dimensions que, l’original ? Il ne m’a pas été possible d’avoir des précisions sur les deux personnes qui sont à l’origine de sa fonte sur l’évident modèle du Phra Bang lao.L’année 2008 est une année bouddhiste, c’est-à-dire 1465 de nos années. On peut donc penser que la statue est en réalité très ancienne même si la construction du temple est beaucoup plus récente.Ces précisions proviennent d’un prospectus du Tourisme thaï diffusé à l’intérieur du site et qui donnent la même composition (or, argent et bronze). Il me fut impossible de m’en approcher tant la foule y est dense, venue autant du Laos que de Thaïlande.

 

La vente d’amulettes

 

 

 

ou de statuettes représentant le Phra Bang y est florissante.

 

 

 

Le พระบางจำลอง (reproduction du Phra Bang) du Wat Pra Lao Thep Nimit (วัดพระเหลาเทพนิมิต) du district de Phana (อำเภอพนา) dans la province d'Amnat Charoen (จังหวัดอำนาจเจริญ).

 

Je le cite mais n’en parle pas plus longuement car je ne l’ai pas visité. Une précision linguistique toutefois relative au nom du temple, « lao » n’a rien à voir avec le Laos et signifie « l’or » en langage local.

 

 

Si tout ce qui est écrit sur le Phra Bang, guides ou sites touristiques et sites Internet les plus sérieux fait systématiquement  référence à l’origine légendaire, il semble que la réalité soit toute autre.

LES ORIGINES PROBABLE : L’ARCHÉOLOGIE AU SECOURS DE L’HISTOIRE DÉMENT LES LÉGENDES

 

Sur ce sujet, voir mes sources II. Je note sans avoir la moindre compétence en la matière que les spécialistes de l’art khmer considèrent que le style de la statuette correspond au style du Bayon à Angkor alors que d’autres la considèrent comme du style des Bouddhas du Dvaravati, ce qui est peut-être la porte ouverte vers une explication plus scientifique de l’origine du Phra Bang. Qui a fait l’œuf ? Qui a fait la poule ?

 

 

En 1935, le grand érudit que fut Pierre Dupont, dans un article comparant les « Bouddha debout » du Bayon à Angkor et ceux du Dvaravati, écrit : « La statuaire khmère à l’époque du Bàyon semble d'ailleurs, dans son ensemble, avoir subi plus ou moins fortement l'influence de l'art de Dvâravati. Il est vrai que c’est le temps où un vaste répertoire bouddhique devient nécessaire alors que rien, antérieurement, n’avait préparé les Khmèrs à le constituer ». Son article contient de nombreuses photographies, notamment celle de l’un des Bouddha du gopura III de Preah Khan à Angkor daté de la fin du XIIe siècle.

 

 

Ces ressemblances avaient déjà été plus ou moins soulignées en 1931 par Jean-Yves Cleys dans son article sur l’archéologie du Siam dans lequel il nous donne la photographie d’un Bouddha de style Dvaravati provenant de Phetchaburi (เพชรบุรี)  qui a pris le chemin de Bangkok mais dont il n’évalue pas la date.

 

 

 

La découverte archéologique de Ban Thalat au Laos est fondamentale, commentée par Emmanuel Guillon en 1973 et accompagnée de photographies parlantes :

 

Ban Tha Lat est une petite communauté du Laos située à environ 100 km au nord-ouest de la frontière thaïe et à 90 km au nord de Vientiane.

 

 

En octobre 1968, y fut faite la découverte d’une inscription en ancien langage môn

 

 

et une statue de Bouddha debout dans la style du Dvaravati datés d’environ le  VIIe ou le VIIIe siècle de notre ère. On ignorait, jusqu’alors que les royaumes du Dvaravati aient connu une telle extension au nord. Ce Bouddha, de grès rose comme la pierre inscrite, a été découvert en même temps et au même endroit que celle-ci. Il se trouve présentement au Vat Phra Keo de Vientiane (วัดพระแก้ว) devenu Musée de l’art religieux. Haut de 1,57 m sans son socle, l'image est très abîmée mais présente la plupart des caractéristiques de l'image du Bouddha môn notamment les avant-bras projetés en avant dans une position symétrique : ici les mains sont amovibles, comme c'est souvent le cas à Dvaravati : les mortaises  pratiquées à l'intérieur des poignets coupés droits le prouvent.

 

Cette ptogographie a été prise par Philippe Drillien en 1972 Lors de ma visite du temple en 2000, les photographies étaient stricte,ent interdites

 

 

Ces découvertes contredisent l’opinion faisant venir le Bouddhisme au Laos via le Cambodge, le bouddhisme ayant descendu le Mékong et ne l’ayant pas remonté ?

 

 

Les similitudes avec ce Bouddha et le Phra Bang sont à tout le moins troublantes.

Plusieurs articles de Michel Lorrillard confirment – mutatis mutandis – que le bouddhisme et par voie de conséquences sa statuaire – n’ont pas remonté le Mékong jusqu’au Lan Chang mais qu’il a descendu le Laos jusqu’à Angkor.

Si tout ce qui est écrit sur le Phra Bang, guides ou sites touristiques et sites Internet les plus sérieux fait systématiquement  référence à l’origine légendaire, il semble que la réalité soit toute autre. Il y a pourtant de quoi contenter l'orgueil local puisque la statuette ne serait pas née à l'étranger mais à l'intérieur même du pays ?

SOURCES I

 

La photographie du Phra Bang en tête de cet article est extraite d’un article de la Revue indochinoise illustrée de juillet 1928 et publiée sur le page Facebook de la Siam Society

Une carte postale éditée par l'Edition Laotienne, Artistique et Sportive Vientiane en 1927 communiquée par Philippe Drillien est la plus ancienn photographié trouvée.

 

 

Les illustrations philatéliques sont de Philippe Drillien.

 

Sur l’histoire tortueuse du Laos ou plutôt de ses trois royaumes, Vientiane, Luang Phrabang et Champassak,  et sur les rapports pathologiques  avec les pays voisins, Siam, Birmanie, Vietnam et Chine, où la légende se confond avec l’histoire, voir

Auguste Pavie «  Indochine, tome II « Recherches sur ‘histoire »  1898,

 

 

 

Paul Le Boulanger « Histoire du Laos français » 1930,

 

 

et un intéressant commentaire par Georges Coedés. « Paul Le Boulanger : Histoire du Laos français. Essai d'une étude chronologique des principautés laotiennes » In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 30, 1930. pp. 423-430; Il contient un dessin à la plume de la statuette.

 

 

Anatole-Roger et François Peltier « Tiao Khamman  Vongkotrattana : Tamnan vat mươong Luang Prabang » In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 55, 1969. pp. 281-290; section « Genèse de la statue du Phra Bang », traduction d’une petite brochure en lao de 1964.

 

Philippe Drillien d« découverte au pays des pagodes : Timbre de l’UNESCO : Luang Prabang » in  L’ÉCHO DE LA TIMBROLOGIE de février 2007. N°1804

 

 

 

L’étude la plus complète sur l’histoire de la statuette est celle de Jean de la Mainate « Chronique de Chiang Mai et son temps » volume II de 2023, pages 327 à 336 encore malheureusement hors commerce sauf dans une grande librairie de Chiang Maï, la librairie Suriwong, rue  Suriwong - Suriwong Book Center -  54 54/1 ถ นน ศรีดอนไชย 1 Mueang Chiang Mai District, Chiang Mai 50100 - Téléphone : 053-281-052-6

 

 

Un site Internet : https://siamcoin.com/พระบางพุทธลาวัลย์/  en thaï,  mais ils sont nombreux. Il fait état des rumeurs qui courent sur le sort de l’original.

Sur le bouddhisme et le socialisme, voir Patrice Ladwig et Martin Rathie      « Lao Buddhism and Faith in the Revolution - The Life and Career of Maha Khamtan Thepbuali (1919–2019) in the Context of Buddhist Socialist Movements » in Bulletin de l’école francaise d’extrème orient, I de 2020. L’article comporte une énorme bibliographie.

 

SOURCES II

 

Pierre Dupont « Art de Dvaravati et art khmer. Les Bouddha debout à l’époque du Bayon, », in Revue des Arts Asiatiques, Paris 1935, tome IX, n° II, p. 63-75.  

 

Jean-Yves Claeys « L’archéologie du Siam » in Bulletin de l’école française d’Extrême-Orient, tome 31 de 1931.

 

Emmanuel Guillon. « Recherches sur quelques inscriptions môn ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 61, 1974. pp. 339-348;

 

Michel Lorillard « Quelques données relatives à l'historiographie lao ». In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 86, 1999. pp. 219-232;

 

Michel Lorillard «  D'Angkor au Lan Xang: une révision des jugements ». In: Aséanie 7, 2001. pp. 19-33;

 

Michel Lorrillard « Research on the Inscriptions in Laos: Current Situation and Perspectives ». 2018, publication de l’Ecole française d’extrême orient  numérisée sur academie.edu

 

 

 

 

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