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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 22:17
Carte manuscrite de la côte depuis Ligor jusqu'à Pahang (circa 1650)
L’histoire de Nakon Si Thammarat - Nagara Sri Dhammaraja en sanscrit (La cité du roi vertueux)  – que les Européens appelèrent Ligor pour des raisons mystérieuses nous est connu par ses Annales (จดหมายหลวงอุดมสมบัติ - ภาค๑ - และพงศาวดารเมืองนครศรีธรรมราช - Chotmailuang-udomsombat – Phaknueng - laephongsawadanmueangnakhonsithammarat). Dans la recension des chroniques locales ordonnée par le prince Damrong, elle porte le numéro 53 (ประชุมพงศาวดาร ภาคที่ ๕๓ - Prachumphongsawadan  Phakthi  53). Elles n’ont pas été traduites mais sont numérisées (1).

 

 

Le document le plus ancien concernant ce royaume est épigraphique, avec une stèle qui porte le nom de « stèle de Chaya » (ไชยา) datée de 1230, probablement parce qu’elle se trouve actuellement dans le musée de cette ville située au bord du golfe à environ 150 kilomètres au nord bien qu’elle ait été découverte à Nakon Si Thammarat. Sa traduction et son interprétation font l’objet de doctes querelles mais laissent toutefois à penser qu’il existait déjà en 775 de notre ère en cet endroit une ville importante, centre d’un royaume (2).

 

 

 

 

Ce royaume de la mer, entretint des rapports étroits avec le royaume khmer d’Angkor.

 

 

Contrairement à Kedah et Pattani, le royaume ne se convertit jamais à l’Islam et resta principalement bouddhiste jusqu'à ce qu'il soit finalement soumis par le royaume de Sukhotai.

 

 

 

Peut-être en est-il une raison fondamentale qui mériterait une analyse historique en profondeur.

 

 

Mahomet, mort  à Médine en 632 inaugura sa propagande par le sabre. Elle coûta fort cher aux pacifiques disciples de Bouddha qui eux ne répandait leur religion que par leurs missionnaires. Sans en faire l’histoire, rappelons que les conquêtes musulmanes des Indes  commencèrent en 711-712, par l'invasion du Sind  (aujourd’hui au Pakistan) par les Arabes, se poursuivirent au XIe siècle et au XIIe siècle avec par celle des Turcs et des Afghans attirés par les richesses des Hindous  et s'achèvent avec l'empire moghol au XVIe siècle. Elles se caractérisèrent essentiellement par des massacres de grande ampleur de la population indienne indigène alors considérée comme mécréante (« kafir »)

 

 

 

 

... et la destruction systématique des édifices religieux bouddhistesjaïns et hindous. Le sultanat de Delhi poursuivit conquêtes et massacres de 1211 à 1414. Cela fut véritablement génocidaire.

 

 

 

 

Or, les rapports des Bouddhistes de la péninsule avec ceux des Indes et de Ceylan étaient permanents. Au VIIe siècle, le royaume de Srivijaya (ศรีวิชัย) au centre duquel se trouvait notre royaume était le siège d'une véritable université bouddhique dont l’influence s’étendait de l’Inde à la Chine. L’influence bouddhiste persista à Java en particulier jusqu’au Xe siècle et vint alors l’Islam qui la terrassa comme il l’avait fait aux Indes dans une poussée souvent marquée par un fanatisme destructeur (3). Si l’Islam s’est également répandu plus pacifiquement par ses marchands, cet aspect ravageur ne dut évidemment pas manquer  d’inspirer la terreur à  tout le monde bouddhiste.

 

H 41- NAKON SI THAMMARAT, UN ROYAUME TRIBUTAIRE DU SIAM QUI NE DEVINT JAMAIS MAHOMÉTAN.

Nous avons une autre trace, écrite celle-là qui provient d’une chronique de Ceylan, le Culavamsa qui relate l’arrivée d’envahisseurs probablement venus de Java et se prétendant sournoisement bouddhistes au XIIIe siècle : « Quand la onzième année du règne de ce roi Parakramabahu II fut arrivé, un roi des Javakas connu sous le nom de Chandrabhanu débarqua avec une terrible armée de Javaka sous le prétexte perfide qu'ils étaient eux aussi des disciples du Bouddha. Tous ces soldats javaka méchants qui envahissaient tous les lieux de débarquement et qui, avec leurs flèches empoisonnées, ressemblaient à de terribles serpents, continuaient sans relâche à harceler les personnes qu’ils voyaient, dévastaient, déchaînant avec fureur, tous les Lanka » (4). Ce fut au demeurant un échec et les musulmans représentent actuellement moins de 10% de la population.

 

 

 

Il est des souvenirs qui restent présents dans la mémoire collective pendant des siècles. Celui des massacres commis par les Arabes aux Indes et les Javanais à Ceylan a supplanté les souvenirs d’une islamisation plus pacifique par les marchands-missionnaires.

 

 

 

TAMBRALINGA (ตามพรลิงค์)

 

 

 

Extension supposée du royaume

Extension supposée du royaume

L’ancien royaume de Tambralinga antérieurement sous l'influence de Srivijaya est reconnu par les érudits être Nagara Sri Dharmaraja déjà connu des chroniques chinoises. À la fin du XIIe siècle, Tambralinga se détacha de Srivijaya dont l’empire tombait en puissance. 

 

 

 

 

À son apogée, entre le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, Tambralinga avait occupé la majeure partie de la péninsule malaise et était devenu l'un des États dominants de l'Asie du Sud-Est. À la fin du XIVe siècle, Tambralinga entre dans l'histoire du Siam comme le royaume de Nagara Sri Dharmaraja.

 

 

 

(Nous savons qu’il rendit d’abord hommage aux empereurs de la dynastie Tang en 616. Les annales chinoises laissent la trace d’un premier contact avec le monde musulman : à la fin du Xe siècle, un ambassadeur de Srivijaya  fut envoyé à la cour de Chine a pour demander protection contre Java. C’est à cette époque que l’Islam s’y répand.)

 

 

 

 

Plus tard,  lorsqu’un roi du royaume dvaravati-môn de Haripunchai attaqua Lavo où régnait un monarque probablement Khmer. Il fut secouru par celui de de Sri Dhammanagara avec une armée et une flotte considérables. Il épousa ensuite la reine et se proclama roi. Bien que les érudits se disputent entr eux, il semble bien que Lavo ne fut pas conquis par les Khmers mais par Ligor ?

 

 

Cet épisode ne provient pas des Annales de Nakon si Thammarat  mais  de deux chroniques pali composées à Chiangmai, le Jinakalamali et le Chamadevivamsa, écrites au début du XVe siècle.

 

 

 

Deux sites archéologiques datés du IXe siècle, celui de Laem Pho (แหลมโพธิ์) sur la côte orientale aux environs de Chaya  et celui de Ko Kho Khao (เกาะคอเขา) sur la mer d’Andaman semblent démontrer l’existence d’une État essentiellement maritime au centre d’un réseau de transports internationaux entre l’archipel indonésien, le moyen-orient, l’Inde et la Chine ? Il est donc assuré que ce royaume, avant de tomber dans l’escarcelle du Siam, fut le centre de ce qui fut une « thalassocratie » (5).

 

 

En 1290, à l’époque de Sukhothaï, Tambralinga fut absorbé par les royaumes thaïs voisins.

 

 

Cette expansion du puissant royaume siamois n’a pas laissé traces de violences ou de sang répandu.

 

 

 

LES CHRONIQUES ROYALES D’AYUTTHAYA

 

 

Ce que nous y lisons, ce ne sont pas des rapports de pays occupant à pays occupé, mais des rapports de pays suzerain à pays vassal ce qui entraîne des doubles rapports : le vassal doit l’ « hommage » et le suzerain doit sa protection (6).

 

 

Les  annales d’Ayutthaya nous apprennent que sous le règne de Ramathibodi Ier,  (1314 – 1399) seize Phraya (พระยา) – c’est à dire des princes  - dépendaient du royaume dont celui de Nakon SI Thammarat. Lorsqu’il fut vainqueur dans le nord  avec leur aide – Chiangmai et Phitsanulok - le roi remercia ses royaumes tributaires en leur envoyant de nombreux prisonniers Laos.

 

 

 

 

Après la défaite d’Ayuttaya contre les Birmans, en 1564, de nombreux habitants des royaumes tributaires, Nakon Si Thammarat en particulier sont déportés par les Birmans vers Ayutthaya.

 

 

Sous le règne de Naresuan, en 1569, un noble nommé Khun Inthorathep est désigné comme « vice-roi » (เจ้าพระยา  - Chaophraya, titre supérieure à celui de Phraya  de Nakon Si Thammarat sous le nom de Chaophraya Thammasokarat. C’est évidemment le signe de dépendance presque égalitaire du royaume par rapport au pouvoir central. Après la chute d’Ayutthaya. Lors de la guerre contre le Lawek, Nakon Si Thammarat participera en fournissant des chars et des vaisseaux.

 

 

 

 

Sous le règne de Borommakot (1733-1758) le royaume fait hommage à Ayutthaya d’un éléphant blanc découvert sur son territoire.

 

 

 

 

Sous le règne de Pettracha, une révolte éclata à Nakon Ratchasima et Nakon Si Thammarat peut-être dirigée par des Phraya restés fidèles au roi Narai .

 

 

Lors de la dernière attaque des Birmans contre Ayutthaya enfin, Nakon Si Thammarat envoie un contingent pour défendre la ville. Après la chute d'Ayutthaya en 1767, la ville est brièvement indépendante sans être soumis par les Birmans. Elle est reprise en 1769 par le roi Taksin, qui accorde à son gouverneur le titre de Chao Nakhon Si Thammarat (ce qui en fait l'équivalent d'un roi, le titre de Chao – เจ้า étant encore supérieur aux précédents).

 

 

 

 

À la fin du XIXe siècle, la principauté de Nakhon Si Thammarat est finalement intégrée dans le royaume de Siam, dont elle devient un monthon (région).  Avec la réforme du prince Damrong cette nouvelle entité administrative créée en 1896 inclut l’actuelle province de Nakhon Si Thammarat et celles  situées sur la côte Est de la péninsule, Songkhla et Phatthalung.

 

 Avec l'abolition des monthon en 1932, la ville devient simple capitale provinciale.

 

 

 

C’est entre les XVIIe et XIXe siècles que la ville connaîtra sa plus grande prospérité sous le règne de la même famille royale Sithammasokrat (ศรีธรรมาโศกราช). Le souvenir en est toujours vivace marqué par la présence de la statue de plusieurs d’entre eux dans la ville.

 

 

 

 

 

Sa situation géographique en fait une  station de commerce importante  et un haut lieu de la foi bouddhiste. Elle était alors entourée des 12 naksattra (นักษัตร) les 12 « constellations », les cités ou mueang environnantes qui lui étaient soumises, chacune portant le nom d’une constellation se référant au calendrier lunaire. Les fortifications de la ville dont il ne reste que des vestiges, seraient datées de l’année 1098 de notre ère ? Ce glacis protecteur comprenait ainsi le mueang de Saiburi (เมืองสายบุรี) symbolisé par le rat, celui de Pattani (เมืองปัตตานี) associé au bœuf, celui de Kelantan (เมืองกลันตัน) qui a pour emblème le tigre, celui de Pahang (เมืองปาหัง) représenté par l’écureuil, celui d’un autre Saiburi, mais l’orthographe thaïe est différente (เมืองไทรบุรี), c’est le nom siamois de Kedah, dont le symbole est le cobra, celui de Pathalung  (เมืองพัทลุง) associé au serpent, celui de Trang (เมืองตรัง) et le cheval, celui de Chumpon (เมืองชุมพร) et sa chèvre, celui de Panthaisamo ou Krabi (เมืองปันทายสมอ  - กระบี่avec le singe, celui de Sa-Ulao ou Songkhla (เมืองสระอุเลา - สงขลา)  où règne le coq, celui de Takuapa (เมืองตะกั่วป่า)  et son chien et enfin celui de Kraburi (เมืองกระบุรี), pays du cochon.

 

 

 

 

Ces cités qui entouraient la capitale constituaient, selon les annales,  l’ancien royaume de Tambralinga et étaient reliées entre elles par voies terrestres.

 

 

Des mueang les plus au nord, Kraburi et Chumpon, jusqu’à ceux du sud, Songkla le pays s’étend dans la Thaïlande actuelle sur plus de 600 kilomètres entre les rives de la mer d’Andaman et celles du golfe de Siam et dans la partie actuelle de la fédération malaise, Kelantan, Pahang et Kedah sur plus de 200 kilomètres, toute la partie de l’actuelle Thaïlande au sud de l’isthme de Kra et trois sultanats malais.

 

 

Si ce royaume ne sombra pas dans la religion du Bédouin, il en est plusieurs raisons que nous citons sans leur donner un ordre hiérarchique :

 

1) Incontestablement furent transmis par la tradition bouddhiste pendant des siècles, les souvenirs de l’islamisation des Indes par les arabes et les tentatives d’Islamisation de Ceylan par les Javanais accompagnées de leur cortège de massacres. Cette méfiance ne dut pas s’atténuer avec les tentatives des musulmans Macassar de s’emparer du pouvoir sus le règne du roi Naraï (7).

 

 

 

 

2) L’imprégnation du bouddhisme y est profonde. Le haut lieu en est le Wat Phra Mahathat (วัดพระมหาธาตุ). Ce temple abrite des reliques de Bouddha dans un  stupa qui en son état actuel  a  été édifié en 1176 par Phra Chao Si Thammasokkarat, lointain ancêtre allégué de la famille royale dont nous venons de parler sur les fondements d’un stupa plus ancien (8). Il est l’un des centres spirituels parmi les plus importants du bouddhisme thaï, équivalent à tout le moins de ce qu’est le That Phanom pour le nord-est même s’il ne peut pas comme lui arguer d’une fondation par Bouddha lui-même.

 

 

 

 

3) Puissant par lui-même, les vestiges de ses fortifications en témoignent....

 

 

 

 

... le royaume bénéficie de la protection suzeraine du puissant voisin du nord, Sukhothai d’abord, Ayutthaya ensuite. Sa fidélité au royaume central ne s’est jamais démentie : Nous l’avons vu lorsque Kedah voulu s’affranchir de la tutelle siamoise en 1821, ce furent pour l’essentiel des troupes du gouverneur de Nakon Si Thammarat qui furent chargées de la reprise en mai du sultanat (9). Le Chao Phraya de Nakhon Si Thammarat avait par ailleurs était chargé des négociations avec l’Angleterre sur les rapports avec les districts malais en passe d’être anglicisés. Sous le règne du roi Rama IV, celui-ci désigna comme vice-roi des provinces du sud (อุปราชปักษ์ใต้ - Uparat Paktai) un prince de sang royal probablement descendant de Rama II, avec le titre de Somdet Chaofa (สมเด็จเจ้า) supérieur à celui de Chao Fa, le prince Yuktikhamphon (เจ้าฟ้ายุคลทิฆัมพร), ancien gouverneur de Lopburi. Celui-ci offrit au palais de Bangkok en hommage de son vice-royaume une statue de Bouddha en or massif. C’est dire l’importance que le monarque accordait à la protection et à l’intégrité du sud de son royaume.

NOTES

 

(1)

http://www.finearts.go.th/nakhonsithammaratlibrary/2015-05-30-15-26-04/book/37-1/2-2013-01-26-21-11-08.html

https://th.wikisource.org/wiki/ประชุมพงศาวดาร ภาคที่ ๕๓

 

(2 ) Nous connaissons l’interprétation et l’analyse de Cœdès  qui l’appelle « stèle de Ligor » en 1952 dans son article « L’interprétation de la stèle de Ligor »

In : http://oriens-extremus.org/wp-content/uploads/2016/07/OE-6-3.pdf

 

(3  Voir l’article du grand indianiste que fut Sylvain Lévi « L’Inde et le monde » dans la Revus de Paris de janvier 1925.

 

(4) Le Culavamsa  est une chronique de Ceylan traduite en 1871 et 1929 en anglais. L’extrait cité est du chapitre LXXXIII, 36-51.

 

(5) Voir son article qui fait toujours autorité : « Le royaume de Çrivijaya »  In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, tome 18, 1918. pp. 1-36. Son article fait l’objet de discussions serrées de R.C. Majumdar « Les rois Sailendra de Suvarnadvipa »  In : Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, tome 33, 1933. pp. 121-141 et plus récemment de Hermann Kulke «  Srivijaya Revisited : Reflections on State  Formation of a Southeast Asian Thalassocracy »  In : Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, tome 102, 2016. pp. 45-95;

 

(6) Voir « The royal chronicles of Ayuttaya » de Cushman et Wyatt, édité par la Siam society en 2006.

 

(7) Will Durant écrit dans son livre de 1935 : L’histoire de la Civilisation : Notre héritage oriental (Page 459) : « La conquête de l’Inde par les Mahométans est probablement l’histoire la plus sanglante de toute l’histoire. Les historiens islamiques, les érudits, ont écrit avec la plus grande joie et fierté le massacre des Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants vers les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des temples menés par les guerriers de l’islam entre les années 800 et 1700 après J.-C. Des millions d’Hindous furent convertis à l’islam par l’épée durant cette période.»

 

 

 

 

(8) Le Chedi  Wat Kaeo (เจดีย์วัดแก้ว) à l’extérieur de Chaya est daté par les spécialistes du VIIIe siècle, de l’époque Srivijaya et serait le plus ancien monument bouddhiste du sud.

 

 

 

 

(9) Voir notre article H 39 « KEDAH, ÉTAT TRIBUTAIRE DU SIAM JUSQU’Á 1909  -  DEUXIÈME PARTIE »

http://www.alainbernardenthailande.com/2019/07/h-39-kedah-etat-tributaire-du-siam-jusqu-a-1909-deuxieme-partie.html

 

 

 

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commentaires

C
Bien intéressant tout ça!!! Un grand merci aux fouineurs des textes anciens!
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G
tant que Bouddha nous prête vie ........