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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 22:03

 

Ignorée du « tourisme de masse », la province un peu assoupie n’attire guère que les voyageurs intéressés par le plus grand site de dinosaures du pays  - des sauropodes  de 120 millions d'années - à Phu Kum Khao (ภูกุมข้าว) dans le district de Sahatsakhan (สหัสขันธ์) (1).

 

D’autres plus curieux se rendront sur le site de Muang Fadaetsongyang (เมืองฟ้าแดดสงยาง) proche de Kamalasai (กมลาไสย) où se trouvent à la fois un très ancien et très vénéré chédi, lieu de pèlerinage bouddhiste, le Phrathat Yakhu (พระธาตุยวคู)

 

 

situé au centre des vestiges de la cité légendaire de Kanok Nakhon (กนกนคร) qui fut probablement l’un des sites majeurs de l’empire du Dvaravati (ทวารวดี), ignoré longtemps de tous les explorateurs, dont l’existence n’a été signalée qu’en 1922 et la sauvegarde n’a commencé qu’en 1938 (2).

 

 

Notre voyageur se contentera le plus souvent de traverser la ville mais aura son attention attirée, face à la grande poste, par la statue de Phraya Chaisunthon (พระยาไชยสุนทร), fondateur de la cité et premier gouverneur

 

 

et 800 mètres plus loin sur la grande avenue de l’hôpital par un étrange et gigantesque xylophone en bois massif, le Ponglang (โปงลาง) devenu le symbole de la province.

 

 

L’histoire de cet instrument est singulière, il ne fut « découvert » par les érudits mélomanes thaïs de Bangkok et de la Siam Society qu’à partir de 1970, ils commencèrent à s’y intéresser ce qui nous permet d’écrire son histoire (3) sur laquelle plane des zones d’ombre, une suite en quelque sorte aux deux articles que nous avons consacré à la musique traditionnelle du nord-est (4). Toutefois l’histoire de cette province longtemps à l’écart par son enclavement et l’absence de moyens de communication explique cette méconnaissance. Rappelons qu’il y a moins de 100 ans, pour se rendre à Phimai (พิมาย), site majeur de la présence khmère en Thaïlande, il fallait plus d’une semaine depuis Bangkok (5).
 

 

LA PROVINCE

 

Aujourd’hui, selon le recensement de 2015, elle est peuplée d’un peu moins d’un million d’habitants, la capitale proprement dite de moins de 50.000. Elle comprend  18 amphoe (อำเภอ) 134 tambon (ตำบล) et 1509 villages (หมู่บ้าน) sur près de 7000 kilomètres carrés. Elle est enclavée par les provinces qui sont en partant du nord dans le sens des aiguilles d'une montre Sakonnakhon (สกลนคร), Mukdahan (มุกดาหาร), Roiet (ร้อยเอ็ด), Mahasarakham (มหาสารคาม), Khonkaen (ขอนแก่น) et Udonthani (อุดรธานี). Si les liaisons routières sont bien assurées aujourd’hui, la construction d’une ligne de chemin de fer depuis Khonkaen jusqu’au Mékong reste à l’état de projet pieux.

 

 

 

La construction du barrage de Lampao (เขื่อนลำปาว) construit entre 1963 et 1968 stocke près de 2 millions de m³ d'eau pour la prévention des inondations et les besoins de l'agriculture. Il a enseveli le village originel de Sahatsakhan. Le lac artificiel s’étend du nord au sud sur plus de 20 kilomètres

 

 

Il a toutefois coupé la moitié nord de la province, rendant les communications avec le chef-lieu difficile. Il fallut attendre le 20 novembre 2006 pour que soit inauguré le pharaonique pont Thepsuda (สะพานเทพสุดา) qui relie le district de Sahatsakhan à l'est à celui de Nong Kung Si (หนองกุงศรี) à l'ouest

 

 

remplaçant des ferries brinquebalants et transformés en restaurants flottants,

 

 

économisant plus d’une heure de route. Il en a été de même vers le nord-ouest où un pont plus modeste construit à la même époque permet de rejoindre au nord le district de Wangsammo (วังศามหมอ) au sud de la province d’Udonthani.

 

 

La chaîne de montagnes de Phuphan (ทิวเขาภูพาน) marque la frontière avec la province de Sakhonnakhon, dont une partie est préservée en tant que parc national

 

 

C’est une région sauvage s’il en fut et s’il en est encore ? Les habitants chassaient encore le buffle sauvage, une espèce qui a totalement disparu, en 1933 (6).

 

 

Il existait encore à cette époque des crocodiles tout aussi sauvages dans les rivières Huai Yang (ห้วยยาง) et Lampao qui alimente le lac artificiel du même nom. Une partie du parc de Phuphan dans le district de Somdet (สมเด็จ), les falaises de Sawoei Phuphan (ผา เสวยภูกุม), est interdite d’accès compte tenu de la dangereuse présence d’éléphants sauvages (7).

 

 

La région aurait été initialement peuplée de l’ethnie Lawa (ลัวะ ou ละว้า) il y a 1600 ans.

 

 

Son histoire prend corps en 1793 seulement quand un groupe de 4.000 personnes ayant quitté la Principauté de Vientiane pour on ne sait quelles raisons décidèrent de s'installer dans un petit village du nord-est appelé Ban Kaengsamrong (บ้าน แก้งสำโรง), leur chef en fut nommé gouverneur (8).

 

 

C’est l’homme de la statue à la posture fort martiale et cette ville devint le centre de C’est l’homme de la statue à la posture fort martiale et cette ville devint le centre de la province de Kalasin (กาฬสินธุ์) dont le nom signifie « eaux noires » (9).  Elle est actuellement peuplée de plusieurs ethnies, nous avons étudié la plus nombreuse, les Phuthai (ผู้ไท) qui forment probablement 10 % de la population (10).

 

 

Devenue province en 1932 (changwat - จังหวัด) elle fut ensuite rétrogradée en simple district du monthon (มณฑล) de Roiet puis de Mahasarakham mais retrouva son rang de province le 1er octobre 1947.  

 

 

Province essentiellement agricole, la population vit de la canne à sucre (oy – อ้อย),

 

 

de l’hévéa (yangpara - ยางพารา),

 


du manioc (mansampalang  - มันสำปะหลัง),

 

 

de la pisciculture (liang pla – การเลี้ยงปลา) sur les rives du lac de Lampao,
 

 

et bien évidement du riz auquel nous avons consacré un article (11).
 

 

N’oublions pas une activité de vannerie (khrueang chaksan – เครื่องจักสาน) spécifique aux villages Phuthai

 

 

et enfin la soie (phraewa - แพรวา), spécialité incontestée de la province dont le centre de production se trouve aux alentours du village de Banphon (บ้าน โพน).

 

 

Et pour en venir – enfin – aux Ponglang il y a de nombreux centres de fabrication artisanale, plus particulièrement Ban Kutwa (บ้านกุดหว้า) dans le district de Kuchinarai (กุฉินารายณ์), Ban Nong So (บ้านหนองสอ) dans le sous-district de Lampao (ลำปาว), district de Muang (เมือง), Ban Phonthong (บ้านโพนทอง) dans le sous-district de Phonthong (โพนทอง), district de Muang (เมือง) et ce en dehors d’un savoir transmis de famille en famille à l’origine de l’élaboration d’instruments n’entrant pas dans le circuit commercial.

 

 

LE PONGLANG

 

Il est parfois aussi appelé kholo (ขอลอ) ce  qui va probablement nous expliquer son origine. N’épiloguons pas sur l’étymologie du mot ponglang (โปงลาง), il n’est pas thaï  Nous y voyons, à tort ou à raison, tout simplement une double onomatopée, pong étant le son grave et lang le son aigu (11). Les  érudits de Bangkok ont découvert dans les années 1970 l’existence de ce xylophone vertical inconnu dans toutes les autres régions du pays, Isan compris. Un orchestre traditionnel isan organisa un concert à la Siam Society à Bangkok en 1972.

 

 

À la fin des années 1970 déjà le ponglang avait suscité un regain d'intérêt, un film à succès Khru Bannok (ครูบ้านนอก – « instituteur à la campagne ») faisant intervenir un orchestre traditionnel de l’Isan.

 

 

Nous érudits ont envisagé l’hypothèse qu’il pourrait être l’ancêtre du xylophone horizontal présent dans tous les orchestres traditionnels, le ranat (ระนาด) dont on connait deux sortes, ranat-ek (ระนาดเอก) et ranat-thum (ระนาดทุ้ม), conçus probablement sous le règne de Rama III (1824-1854) mais construits sur une caisse de résonnance ce qui change totalement la qualité des sons.

 

 

L’incontestable isolement de la province rendait toutefois cette hypothèse douteuse. Par ailleurs, le ponglang est de confection beaucoup plus rustique que les ranat souvent fait de fort belle ébénisterie. Ils se sont alors rendus en 1973 à Ban Najan (บ้าน นาจารย์) dans le district de Muang qui est toujours le centre de l’activité bong-lang, en y interrogeant à la fois les musiciens et les personnes les plus âgées qu’ils purent trouver.

 

Il apparut que l’instrument semble avoir été pratiquement inconnu en dehors du district de Muang, dans la province de Kalasin, jusqu'à une date alors récente. En 1974, un sieur Tawng-si Hawirot alors âgé de 71 ans (1974) de Ban Jaeng (บ้าน แจง) dans le sous-district de Muanglat (มวงลาด), district de Muang dans la province de Roi-et, limitrophe du sud de la province de Kalasin déclara qu’il avait découvert  le kolo aux environs de 1969 quand un homme d’un village du district de Muang de la province de Kalasin était venu au village jouer du kolo à sept barres. Il avait alors supposé à l'époque qu'il s'agissait d'un instrument nouvellement inventé puisqu'il ne l'avait jamais vu auparavant. Une informatrice la plus âgée de Ban Najan alors âgée de 94 ans n’avait pas souvenir d’avoir jamais vu cet instrument. Prado, un moine de quatre-vingt-un ans, se souvenait en avoir vu dès 1904 comportant entre douze et quatorze touches. Ils auraient alors été gardés dans les abris au milieu des rizières et l’on en jouait pour repousser les tigres et les éléphants sauvages aujourd’hui disparus. Par contre, il connaissait les ranat pour en avoir entendu jouer dans des ensembles thaïs centraux venus jouer pour un gouverneur qui n'était pas de naissance locale. Une autre vieille dame, Pao Gaeo-saat, âgée de 75 ans et née dans le district de Selaphum (เสลภูมิ) dans la province de Roiet se souvenait avoir entendu des kolo pour la première fois quand elle était âgée d'environ dix-sept ans donc vers 1915 dans le sud de la province de Roi-et. Un joueur de kolo de Ban Najan enfin dit qu'on en jouait en solo dans les abris de campagne quand il était jeune, vers 1936, et qu'ils comportaient entre sept et neuf rondins. On en trouvait alors dans de nombreux villages  mais d’après lui ils étaient limités au district de Muang dans la province de Kalasin. Des informations supplémentaires et aux conclusions similaires avaient été recueillies lors d'entretiens menés ailleurs dans la province. Il est donc à peu près certain que cet instrument de musique n’existait pas au-delà du début du XXe siècle et qu'il était pratiquement inconnu en dehors du district de Muang dans la province de Kalasin jusque dans les années récentes. Les deux articles de nos auteurs sont de 1979 et 1981.

 

 

Les xylophones horizontaux, ranat-ek (ระนาดเอก) au son haut 

et ranat-thum au son plus bas, ne sont pas, avons-nous dit, antérieurs au règne de Rama III. ​​​​​​​

Ils n’apparaissent dans aucune des descriptions du Siam par les Européens sur les instruments de musique utilisés à Ayutthaya au XVIIe et dans une certaine mesure au début du XVIIIe siècle. Nicolas Gervaise  écrit en 1688, Simon de La Loubère en 1693 et François Henri Turpin en 1771. Ce dernier ne décrit que le kongwong (ฃ้องวง) qui est effectivement un xylophone circulaire dont la conception est entièrement différente de celle des ranat et à fortiori ponglang.

 

 

Nous ne trouverons les ranat que dans les descriptions de John Crawford en 1828, celles d'Edmund Robert en 1837 et celles de Monseigneur Pallegoix 20 ans plus tard.

 

Il ne semble pas qu’il y ait de connexion possible entre le modeste ponglang et les ranat et plus encore le kongwong tous beaucoup plus élaborés.

Comment alors serait né ce xylophone dans l’une des régions les plus isolées du Siam ?

 

Les instruments actuels se composent en général de douze rondins (louk – ลูก) en bois dur, parfois jusqu’à quinze, tendus à partir d'un poteau ou d'un tronc d'arbre par une boucle de corde (chuak-roi -เชือก ร้อย) qui traverse les rondins de chaque côté de haut en bas. Il y a un nœud dans le cordon et un petit espace entre chaque bûche.

 

 

A l'origine, cependant, le cordon était enroulé autour des bûches comme c’est le cas dans la reproduction géante dans la ville, probablement la forme initiale. La boucle basse de la corde peut être fixée à une cheville enfoncée dans le sol ou autour de la cheville du joueur. La taille est variable mais le rondin supérieur a en général environ de six à dix centimètres de diamètre et soixante centimètres de long, les rondins inférieurs vont en se dégradant dans leur taille et leur diamètre. Pour faciliter le jeu, la face de chaque rondin est aplanie en son milieu.

 

 

L'instrument peut être joué par un joueur qui utilise alors deux mailloches en bois (maitiponglang – ไม้ตีโปงลาง – « bois pour frapper le ponglang ») ou par deux interprètes chacun utilisant un batteur, tous deux assis ou accroupis

Bien qu’il puisse être joué en solo, il fait le plus souvent partie d’un ensemble combinant d’autres instruments traditionnels, en général le pin (พิณ), une espèce de guitare à cordes pincées à trois ou quatre cordes et le khaenwong (แคนวง) version isan de la flute de Pan.

 

 

Son origine très probablement récente viendrait d’une espèce de sonnaille en bois pour les vaches connue sous le nom de kolo ou également de ponglang ou mak ponglang (หมากโปงลาง).

 

 

Il en est une autre possible qui n’est pas incompatible avec la précédente : Le terme kolo désignait aussi le gong fait d’une buche pleine ou d’un bambou fendu par lequel un chef de village procédait à ses annonces en le frappant d’une mailloche. On l’appelle aussi kro (เกราะ).

 

 

Si ces instruments ne sont plus utilisés par les chefs de village qui bénéficient présentement de haut-parleurs, on les trouve encore souvent suspendus dans les restaurants traditionnels pour appeler le personnel de service.

 

 

L’expérience, les observations et le bons sens démontrèrent de toute évidence à nos bons paysans de l’Isan qu’en modifiant le diamètre et la longueur de l’instrument, le son variait ce qui permit d’en faire des instruments de musique ne nécessitant qu’une matière première à moindre coût, un peu de travail sans nécessiter les compétences d’un luthier de Crémone. C’est tout simplement ce que Choderlos de Laclos appelait « le bon sens du maraud » qui a créé cet instrument il y a probablement moins d’un siècle dans la province de Kalasin où il est resté confiné quelques dizaines d’années.

 

 

La popularité de l’instrument a alors franchi les frontières de notre province à la vitesse de la poudre. Il est devenu omniprésent dans les provinces du nord-est. Nous allons le retrouver – ce n’est qu’un amusant détail - dans le logo de l’équipe de joueurs de ballon rond de Kalasin.

 

 

Plus sérieusement, le collège des arts dramatiques de Kalasin (Witthayalainattasinlapa Kalasin - วิทยาลัยนาฏศิลปกาฬสินธุ์a été créé en 1981 sous l’égide de S.A.R la princesse  Maha Chakri Sirindhorn.

 

 

Depuis 1990, il organise tous les ans entre le 26 février et le 6 ou 7 mars la grande fête du ponglang associé à la soie (nganmahathamom ponglang phrae wa – งานมหาธมมโปงลางแพรวา).

 

 

Lors de la cérémonie d’ouverture, on put y voir la princesse absorbée dans la contemplation d’un ponglang.

 

 

 

SOURCES INTERNET

 

http://kanchanapisek.or.th/kp8/krs/krs304.html (en thaï)

http://www.thaiheritage.net/nation/oldcity/kalasin7.htm (en thaï)

 

SOURCES IMPRIMÉES

 

กาฬสินธุ์ ISBN 9789744841872

กาฬสินธุ์ ISBN  9742775214

เที่ยวทั่วไปใน 76 จังหวัด, sans date ni référence ISBN, ouvrage datant d’une dizaine d’années.

David Morton : « The Traditional Music of Thailand », Bangkok, 1971.

Le « guide vert » de Michelin est le seul à donner quelques précisions sur les richesses culturelles de la province

NOTES

 

(1) Voir notre article 8. « NOTRE ISAN : AU TEMPS DES DINOSAURES » :

http://www.alainbernardenthailande.com/article-8-notre-isan-au-temps-des-dinosaures-71522507.html

 

(2) Voir notre article INSOLITE 6 – « AU CŒUR DE LA PROVINCE DE KALASIN, LA CITÉ MYSTÉRIEUSE DE KANOK NAKHON (กนกนคร) « LA VILLE D’OR », CITÉ MAJEURE DU DVARAVATI. » :

http://www.alainbernardenthailande.com/2016/11/insolite-6-au-coeur-de-la-province-de-kalasin-la-cite-mysterieuse-de-kanok-nakhon-la-ville-d-or-cite-majeure-du-dvaravati.html

 

(3) Voir les articles de Terry E. Miller et Jarernchai Chonpalrot « THE MUSICAL TRADITIONS OF NORTHEAST THAILAND » in Journal de la Siam society, volume

67-1 de 1979 et « THE RAN AT AND BONG-LANG: THE QUESTION OF ORIGIN OF THE THAI XYLOPHONES » in Journal de la Siam society, volume 69 de 1981.

 

(4) Voir nos deux articles : ISAN 30. « LA MUSIQUE TRADITIONNELLE THAÏLANDAISE VUE PAR LES VOYAGEURS » :

http://www.alainbernardenthailande.com/article-is-30-la-musique-traditionnelle-thailandaise-vue-par-les-voyageurs-85320934.html

et

ISAN 31. « LA MUSIQUE TRADITIONNELLE THAÏLANDAISE. LA MUSIQUE EN ISAN » :

http://www.alainbernardenthailande.com/article-isan-31-la-musique-traditionnelle-thailandaise-la-musique-en-isan-85321059.html

 

(5) Voir notre article  INSOLITE 15 « UNE EXCURSION A PHIMAI … IL Y A UN SIÈCLE » :

http://www.alainbernardenthailande.com/2017/01/insolite-15-une-excursion-a-phimai-il-y-a-un-siecle.html

 

(6) Voir notre article A 93. « UNE CHASSE AU BUFFLE DANS LA REGION DE KALASIN EN THAÏLANDE » :

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a9-une-chasse-au-buffle-dans-la-region-de-kalasin-en-thailande-114713457.html

 

(7)  Le 17 novembre 1976, à 4 kilomètres à l'est du barrage de Lam Pao, sur une zone de 225 hectares, les autorités ont constitué une réserve zoologique ouverte abritant de nombreuses espèces d’oiseaux et de singes, la « Station de conservation et de développement de la faune de Lam Paeo » (Sathanisueksathammachat lae sat lampao  - suansan - สถานีศึกษาธรรมชาติและสัดว์ลำปาว สวนสะออน).

 

 

Elles ont lancé à partir de 1980 un programme de réhabilitation du buffle sauvage, « la vache rouge »  (wuadaeng – วัวแดง  - bos javaniucus) probablement à partir de croisements avec des animaux domestiques ? Le parc est situé à peu de distances de la plage aménagée de la plage de Hat Dokket  (หาดดอกเกด la plage des fleurs) surabondamment fréquenté par les Thaïs.

 

 

Lorsque la plage est déserté, les animaux viennent y brouter paisiblement.

 

 

(8) Voir notre article H 19  -  « LE ROI CHULALONGKORN (RAMA V), MONARQUE ABSOLU MAIS AU POUVOIR LIMITÉ ET SANS RESSOURCES AU DÉBUT DE SON RÈGNE ».

 

(9) กาฬ (kan), = noir et สินธุ์ (sin) = eau. Le mot se lit par euphonie non pas Kan-sin mais Kalasin. Le sceau actuel et officiel de la province montre un étang aux eaux noires devant les montagnes Phu Phan qui forment la frontière de la province. Les nuages ainsi que l'eau symbolisent la fertilité de la province.

 

 

 (10) Voir notre article INSOLITE 20 – « LES PHUTAÏ, UNE ETHNIE DESCENDUE DU CIEL ? » :

http://www.alainbernardenthailande.com/2017/08/insolite-20-les-phutai-une-ethnie-descendue-du-ciel.html

 

(11) Voir notre article A 226 – « DÉCOUVRONS LE « RIZ GLUANT » DE THAÏLANDE ET DE L’ISAN EN PARTICULIER ».

http://www.alainbernardenthailande.com/2017/05/a-226-decouvrons-le-riz-gluant-de-thailande-et-de-l-isan-en-particulier.html

 

(12) La langue locale en est riche et plus encore, ne citons que le « miaou » du chat (แมว - maeo) ou le croassement du corbeau  (กา – ka) 

 

 

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commentaires

B
article très intéressant et instructif
Répondre
G
notre but est de vous intéresser ! Merci de votre commentaire