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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 03:02

Perses titreNous avons précédemment évoqué l’hypothèse (et la simple hypothèse …) d’une possible incursion des Vikings au Siam (1) mais le titre de notre article était assorti d’un point d’interrogation prudent. La présence des Persans au Siam du temps du Roi Naraï est bien connue. N’oublions pas son choix d’un premier ministre persan dès son accession au trône en 1657 !

 

Le premier récit en français jamais publié sur le Siam, celui de Jacques de Bourges fait allusion à la présence de commerçants persans à Ayutthaya (2). Si l’on en croit Michael Smithies, par ailleurs traducteur de Bourges en anglais, cette présence daterait très précisément de 1602 – admirons la précision.

 

« Les Persans s'installèrent à partir de 1602, épousèrent des Siamoises et bientôt accédèrent aux grands postes du royaume. La famille de Sheik Ahmad gagnait en influence dans le gouvernement siamois et, dans les premières années du règne de Naraï, le fils d'un frère cadet d'Ahmed, Aqa Muhammad Astarabadi (Ok-phra Sinaowarat), devint fort puissant dans le khlang, tandis que des membres de sa famille s'implantaient dans beaucoup de grands ministères. Il y avait également des musulmans des Indes, peut-être amenés par les Persans, et même, au XVIe siècle, Mendes Pinto parle de la présence d'un Turc, Heredim Mohammed, qui entra au service du roi après que sa galère fut accidentellement arrivée au Siam » (3).

 

Et pourtant …

 

Des relations culturelles et commerciales entre la Perse et le Siam remontent avec certitude à la période préislamique et ce même si les relations diplomatiques officielles entre les deux pays, échange de missions non permanentes plutôt que d’ambassades permanentes ne sont repérées avec certitude que bien plus tard au cours de la période safavide (1501-1722).

 

safavides

 

Il ne s’agit pas, comme pour les Vikings d’une simple hypothèse étayée sur des éléments plus ou moins chancelants, mais, comme on dit dans la basoche, de « présomptions graves, précises et concordantes », même si le mystère n’est pas entièrement levé. Jugez-donc.

 

***

 

En ce qui concerne l'ère sassanide précédant l’invasion des Arabes (651) et les premières périodes islamiques, l’étude de Tibbetts est fondamentale (4). L’étude de Jacq-Hergoualcʿh semble à ce jour la plus complète mais concerne plus volontiers la péninsule Malaise et les principautés siamoises du Sud que le Siam en général (5). Devons-nous faire référence à la « Chéronèse d’or » de la géographie de Ptolémée, probablement la péninsule malaise (Malaisie et sud de la Thaïlande actuelle) ?

 

chéronèse

 

Les « traditions fondamentales » se recoupent, « Suvanaphum », la terre de l’or de la tradition bouddhiste ?

Il existe néanmoins des traces anciennes.

 

Des traces linguistiques ? 

 

Les croisés ont ramené en France la mythique « rose de Damas »,

 

rose de damas

 

les commerçants persans l’ont-ils introduite au Siam d’où elle n’est pas originaire ? Ils lui ont en tous cas donné son nom : la rose en thaï, c’est ดอกกุหลาบ : dok koulap, la « fleur koulap », le mot vient il du persan golap (« la rose ») ? Nous savons la faible différence qui existe en thaï phonétique entre le g et le k et entre le b et le p.

Plus prosaïque que les roses (d’Ispahan ?), le chou, kalam en persan est-il à l’origine du กะหล่ำ kalam en thaï ?

Quant au terme de « farang » que nous connaissons tous, une origine plausible est le même mot utilisé par les musulmans (farangsavi en persan) dès la première croisade au XIème siècle pour désigner les chevaliers croisés connus sous le terme générique de « francs » et transmis par les Perses aux Siamois.

L’auteur de ces lignes n’a malheureusement qu’une connaissance trop fragmentaire du thaï et trop balbutiante du persan pour réaliser une étude exhaustive et comparative des éléments persans en langue siamoise (6). La parole est aux linguistes.

La question n’est pas simplifiée du fait que le persan, langue indo-européenne (6 bis) dont seule l’écriture a été « arabisée » trouve une très lointaine origine, comme le thaï, dans le sanscrit et que l’on trouve encore aujourd’hui quelques similitudes dans les deux langues : le chiffre un en thaï archaïque, เอก ék, qui marque encore et toujours le premier signe de tonalité ressemble étrangement au chiffre un en persan, yék. Le quatre en thaï archaïque, จัดตวา jattawa qui à son tour marque le quatrième signe de tonalité est-il bien loin de tchahâr, le quatre persan ?

 

Ces éléments de persan dans le vocabulaire thaï remontent-ils à la création au XVIème siècle d’une véritable colonie de marchands persans à Ayutthaya, à la période de Sukhotaï ou avant ?

 

Une étude étymologique du langage actuel est hors de notre portée, l’outil fondamental, le « Dictionnaire de l’académie » ignore malheureusement le sujet.

 

***

 

Les contacts étroits entre la Perse safavide, à son apogée à la fin du XVIème et jusqu’à la moitié du XVIIème, sont surabondamment décrits par Muhammad Ismail Marcinkowski (loc.cit. note 6). La présence persane devient ultérieurement pesante sous le règne de Naraï-le-grand,

 

le-roi-phra-narai

essentiellement de chiites duodécimains (religion officielle de l’Iran depuis la révolution de 1979). Mais auparavant ? 

 

Quid de la période antérieure ? 

 

Charnvit Kasetsiri affirme que les Persans fréquentèrent à Ayutthia depuis sa fondation en 1351 (6 ter).

 

Depuis 1350 selon Muhammad Ismail Marcinkowski et dès le 15ème siècle (le royaume de Sukhothai a disparu en 1438) la ville d’Ayutthaya est déjà bien connue des écrivains persans sous le nom de Šahr-e nāv, « la ville des bateaux et des canaux » nom que lui donnent les commerçants persans (7).

 

Compte tenu et malgré la liberté religieuse dont jouissait la communauté perse, il ne subsiste aucune information ni en persan ni en thaï sur son histoire ni vestiges archéologiques, ni description de leur activité, intellectuelle ou commerciale. Nous ignorons les noms des notables religieux, s'il existait des institutions religieuses ou civiles et s’il existait des mystiques et des philosophes, notamment soufistes venus de l’Inde ou de Perse ? Le XVIIème est la grande période du « soufisme élevé » à Ispahan, nous ignorons si cette philosophie en rupture avec la tradition légaliste a débordé au Siam ?

 

soufi

 

Ibn Mohammad Ibrahim déjà cité (note 7) attribue, probablement avec raison, cette absence  à la conquête d'Ayutthaya par les envahisseurs birmans en 1767, ce qui a entraîné la destruction totale de la ville et de ses monuments, et l'anéantissement presque complet des sources littéraires et historiques thaïes, une catastrophe qui a également affecté les communautés étrangères, dont les Perses.

Les sources persanes en pehlevi ont quasiment disparu après la conquête musulmane tandis que dans le monde malais, les écrits antérieurs au VIIIe siècle se limitent à de rares et laconiques épigraphes.

 

Il y a encore un obstacle de taille à la recherche sur la communauté perse au Siam au vu des « Chroniques », nos fameuses « Annales », le fait que les personnes non siamoises, résidents ou visiteurs, sont masqués sous des titres officiels siamois et deviennent des แขก khèk, littéralement des « invités » comme ils seraient en Perse des khaekif, une similitude linguistique (encore une ?) qui n’est pas innocente. On peut assimiler les khèks (nous, nous sommes des farangs) aux métèques des anciens grecs,

 

métèques

 

terme qui, sans la moindre connotation négative, distingue les étrangers civilisés des autochtones et des « barbares » (8).

Notons enfin, pour le déplorer, que la question de l’influence perse en Asie du Sud-est au Siam est aussi – hélas ! -  étroitement liée au conflit permanent entre les chercheurs, les historiens et les théologiens musulmans qui se querellent – excommunications mutuelles - sur l'histoire de l'islamisation dans la région et sur ses origines : Inde ? Arabie ? Perse ? (9).

Ainsi, pouvons-nous seulement constater une présence perse bien antérieure au royaume d'Ayutthaya partiellement marquée par l’influence culturelle des mystiques soufis. La fin du royaume d'Ayutthaya en 1767 a également donné lieu à la fin de la domination perse auprès des musulmans siamois bien que les descendants de quelques-uns des commerçants d'origine perse, les membres de la Bunnag, Siphen et les familles Singhseni, ont continué à être proches du trône au 20ème siècle (10).

 

Comment sont-ils venus ? 

 

Les Perses étaient de formidables navigateurs, du temps de Darius et d’Alexandre déjà, qui dominèrent les mers orientales bien avant que les Portugais ne les remplacent (11).


navire

 

Leur navigation vers la Chine avec des escales obligées sur les côtes occidentales et orientales de l’actuelle Thaïlande, date avec certitude du haut moyen-âge (12). La voie de terre, route des caravanes de la soie était une épreuve et source de dangers sans nombre qui n’a pas laissé à Monseigneur de Bourges un bien joyeux souvenir (2).

 

bourges-2 redimensionne


Il est donc beaucoup plus probable qu’ils soient arrivés par mer plutôt que par terre et abordé sur la côte occidentale (Mergui et Tenasserim) ou sur la côte orientale (Pattani) (13).

Dès le XVIème siècle, nous connaissons leurs instructions nautiques fruit de probables et longues expériences antérieures (14).

Un siècle auparavant, Vasco de Gama accomplit son périple vers les Indes orientales par voie maritime.

 

Vasco

 

Il est probable sinon certain qu’il ne réussit son entreprise qu’avec l’aide d’un pilote « arabe » recruté sur les côtes africaines qui connaissait parfaitement les routes conduisant à la côte occidentale de la péninsule malaise qui appartenait alors en totalité au Siam (15).

Dès l’époque pré-islamiste, les marchands de la Sogdiane (16) arpentaient les mers du Sud (17).

 

Sur les découvertes archéologiques 

 

Claudine Lombard-Salmon fait état de la découverte de monnaies sassanides sur la côte orientale siamoise près de Yarang dans la province de Pattani (18).

 

Les découvertes archéologiques de Ku Bua


KU bua

 

dans la province de Rachaburi ont mis au jour des reliefs en terre cuite,

 

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trouvés fortuitement en 1961, ré enfouis sous des stupas plus tardifs, datés du VIIème siècle, qui seraient des Persans bien que Franz Grenet (17) n’en soit pas totalement convaincu ? Jugez :

 

profils


Nous avons cité (note 13) Louis Malleret, ancien directeur de l’Ecole française d’Extrême-Orient, inventeur du site archéologique d’Oc-Eo, présentement au Vietnam.


Oc Eo

 

Les fouilles ont commencé au début de la dernière guerre mondiale et ont été reprises et continuées par les archéologues Vietnamiens en 1975 assistés des archéologues français Pierre-Yves Manguin  et Michèle Vallerin (19). Oc-Eo était un port important du royaume de Founan qui, rappelons-le, à son apogée, au IIIème siècle de notre ère s’étendait jusqu’au sud de la Malaisie et l’ouest jusqu’à l’actuel Myanmar.

 

-FunanMap001


L’essentiel est probablement encore à découvrir.

***

Concluons en constatant qu’une description à la fois cohérente et chronologique de la présence perse en Asie du Sud-est en général et au Siam en particulier avant le règne de Naraï, et avant même l’islamisation de la Perse hors de solides présomptions,  est difficile, en raison de l’existence, justement, de simples indices et aussi de la nature « variée » et multiforme des communautés musulmanes de la Thaïlande actuelle.


Ramadan-in-Thailand

 

______________________________________________________________

 

 

(1) A.53 « Histoire Mystérieuse de La Thaïlande : Les Vikings Au Siam ? ».


(2) « Relation du voyage de Monseigneur l’évéque de Beryte, vicaire apostolique du royaume de la Cochinchine Par la Turquie, la Perse, les Indes, et jusqu’au royaume de Siam et autres lieux » par M. de Bourges, prêtre, missionnaire apostolique. A Paris, chez Denis Bechet 1666.

 

(3) « Les gouverneurs français de Phuket, et Mergui au XVIIème siècle » in Aséanie 7, 2001, pages 59-78

 

(4) G. R. Tibbetts, « Pre-Islamic Arabia and South-East Asia » in : Journal of   Malaysian Branch of the Royal Asiatic Society, 1955, pp. 182-208.

(5) Cet ouvrage est malheureusement plus facilement accessible dans la traduction en anglais de V. Hobson, « La péninsule malaise, carrefour de la route de la Soie maritime (100 BC-1300 AD) », Leiden, 2001).

 

(6) La question est abordée de façon allusive par Muhammad Ismail Marcinkowski « From Ispahan to Ayuthaya » 2005 ISBN 9971 77 91 7.

 

(6 bis) Même si cela peut prêter à sourire, le dernier Shah d’Iran portait dans ses titulatures le titre de Aryamehr, « lumière des aryens ».

 

Aryamehr2

 

(6 ter) « The Rise of Ayudhia. History of Siam in the Fourteenth and Fifteenth Centuries » Kuala Lumpur, Oxford, New York, Melbourne, Oxford University Press, 1976, p. 8.

 

(7) Depuis 1350 selon le même Muhammad Ismail Marcinkowski « Persan religious and cultural influence in Siam » in : Journal de la Siam society 1991.

Ibn Mohammad Ibrahim « The Ship of Sulayman », traduit par John O’Kane et cité dans l’ « Encyclopédia Iranica » est tout aussi précis, voir  le site : http://www.iranicaonline.org/

 

(8) Voir : Claude Guillot « La Perse et le Monde malais. Échanges commerciaux et intellectuels » In : Archipel. Volume 68, 2004. pp. 159-192.

(9) Voir Muhammad Naguib Al-Attas, « Preliminary Statement on a General Theory of the Islamization of the Malay-Indonesian Archipelago », chez Dewan Bahasa dan Pustaka, 1969 et Drewes, «  New Light on the Coming of Islam to Indonesia ».

 

(10) L’actuelle communauté musulmane qui n’est pas ethniquement homogène est culturellement dominée par les Malais du sud adhérents de la Shafi sunnite.

(11) voir : « L’industrie navale iranienne au XVIIIe siècle, Nâder Shâh et l’histoire de son bâtiment de guerre »

 

Nader Shah

 

par  Djaafar Sepehri  in : http://www.teheran.ir/spip.php?article858.

 

(12) « Des Chinois et des Hu - Migrations et intégration des Iraniens orientaux en milieu chinois durant le haut Moyen Age » par Étienne de La Vaissière et Éric Trombert, in : Annales de l’histoire des sciences sociales - septembre – décembre 2004 n° 5-6.

(13) « Les données archéologiques confirment ces liens anciens avec la Perse sassanide. Parmi le matériel archéologique découvert sur le site de Oc-éo

 

Oc-Eo-Relic

 

dans le delta du Mékong, Malleret signale la présence d'une intaille représentant une libation à un autel du feu, clairement zoroastrien et d'un cabochon de verre portant une effigie sassanide. La datation de ces objets par cet auteur n'est pas claire mais serait, en tout état de cause, à situer entre le IIIe et le VIe siècle. Par ailleurs, dans la région où l'on place le pays des Dunsun, sur l'isthme de Kra, une pièce sassanide du Ve siècle a été retrouvée dans le district de Yarang, dans la province de Patani. À quelques kilomètres de la mer, se trouve dans ce même district un ensemble de temples hindouistes en ruines que l'on s'accorde, jusqu'à aujourd'hui, à dater du Vie siècle. Cette trouvaille monétaire pour infime qu'elle paraisse à première vue, prend une toute autre signification une fois remise dans un contexte géographique plus vaste. Des monnaies sassanides ont été retrouvées à Ceylan et il en a aussi été découvert en Chine du sud. Les divers lieux de découverte font ainsi apparaître de façon cohérente une route maritime reliant l'empire sassanide à Ceylan et cette île à la mer de Chine et passant donc par la péninsule malaise. »

 

Voir :

- Claude Guillot « La Perse et le Monde malais. Échanges commerciaux et intellectuels  » In: Archipel. Volume 68, 2004. pp. 159-192.

- Youssef Ragheb « Les marchands itinérants du monde musulman » In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 26e congrès, Aubazine, 1996. pp. 177-215.

- L. Malleret «  L'archéologie du delta du Mekong, III. La culture du Fou-nan », Paris, 1962, n° 1274, p. 294 et n° 13- 15, p. 304.

 

(14) Gabriel Ferrand « Les instructions nautiques de Sulayman al-Mahri (XVIe siècle) » In: Annales de Géographie, 1923, t. 32, n° 178. pp. 298-312.

Nous y trouvons, à notre avis sans conteste, la description de l’actuelle Ranong « Par temps clair, tu verras la silhouette du bord de la côte du Siam et les montagnes d'où on extrait l’étain ».

 

(15) « Le pilote arabe de Vasco de Gama et les instructions nautiques des arabes au XVème siècle » par Gabrie Ferrand in : Annales de Géographie, 1922, t. 31, n° 179 pp 289-307.

 

(16) Région de Perse englobant les villes historiques de Samarkand et de Boukhara.

 

Sogdiane

 

(17) « Les marchands sogdiens dans les mers du Sud à l’époque préislamique » in : Cahiers d’Asie centrale, 1996, par Franz Grenet.

 

(18)Claudine Lombard-Salmon « Les Persans à l'extrémité orientale de la route maritime (IIe A.E. -XVIIe siècle) » In: Archipel. Volume 68, 2004. pp. 23-58.

 

(19) Pierre-Yves Manguin , Michèle Vallerin « Viet-Nam. La mission archéologiques du delta du Mékong » in : Bulletin de l’école française d’extrême orient, 1997, volume 84.

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