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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 04:05

TitreEn 1895, le prince Vajiravudh est étudiant en Angleterre. Le 9 mars, à la suite de la disparition de son frère aîné, il est investi officiellement du titre de prince héritier, au cours d’une cérémonie qui a lieu à la légation de Londres, son père y est représenté par le prince Sawatdiwat สวัสดิวัตน์ son oncle (1). Cette information n’a guère été relayée par les grands quotidiens si ce n’est un article du « Figaro » (2). Nous y apprenons que le jeune héritier, d’ « une voix claire et harmonieuse prononça une courte allusion en siamois » et qu’ « il a une physionomie agréable et le type plutôt européen qu’asiatique ».

 

Petit prince

Si le roi son père a assuré sa décision sur le plan intérieur, il prend soin de la notifier aux chefs d’état par le biais de ses ambassades et légations. Cette désignation est enregistrée officiellement au « Journal officiel » (3).


Il nous a fallu consulter une revue spécialisée pour apprendre que, de sa lointaine Angleterre et malgré son jeune âge, en 1894 et 1895, il avait été investi du titre de « Chef de la marine » (avec évidemment l’assistance du ministre de la guerre et de la marine !) (4). Même pour son délégataire, la tâche ne devait toutefois pas être bien lourde puisque les effectifs de la marine royale étaient alors de 2.000 hommes répartis dans les arsenaux et sur les navires de cette peu redoutable marine de guerre qui se limitait au yacht royal « Mahachakri » qui servait surtout aux déplacements de son royal père,

 

maha chakrkri

 

à deux sloops (mi- moteur mi- voile) et six canonnières (5) indépendamment des barges d’apparat.


***

 

Nous connaissons bien « de l’intérieur » les périples effectués en Europe par le roi Chualongkorn grâce à la publication et à la traduction de la correspondance adressée à sa fille préférée. De 1895 à 1902, son fils Vajiravudh a séjourné sept ans en Europe, il est venu au moins onze fois effectuer des séjours en France mais nous n’avons par contre rien d’autre que ce que nous en a dit la presse française et ce n’est pas toujours bien satisfaisant !


Le premier voyage en Juillet 1895.


Il arrive avec sa suite (conduite par le prince Sawatdiwat son oncle) le 13 juillet. Nous apprenons que « sa physionomie est fine et intelligente » et qu’ « il porte avec beaucoup d’aisance les vêtements européens ».

 

vetements europeens

 

Il sera reçu par le Président de la république, alors Félix Faure (6).

 

faure17.jpg

 

Nous ignorons malheureusement si cette visite qui avait probablement pour but de présenter le jeune prince aux grands de la terre avait été suivie ou précédée d’autres visites dans d’autres capitales ? Après une semaine passée à Paris à faire des emplettes, il va en tous cas retourner à ses chères études en Angleterre.

 

Oxford-University-Circlet.svg

 

***


Le second voyage de Juin 1896.


Nous apprenons dans un très intéressant article (7) du Gaulois que venant d’Angleterre, il va passer ses vacances à Quiberon « très heureux des souvenirs qu’il remporte de ses étés passés généralement en France ».

 

Quiberon

 

Nous n’avons trouvé aucune autre trace de ces vacances antérieures autre que celles plus ou moins officielle de juillet 1895. « Là, entouré de professeurs de français, il se perfectionnera dans l’étude de notre langue ; il adore la musique et professe une grande admiration pour nos auteurs dramatiques ». Il n’y a que ce journal, qui est à l’époque dans la bonne société « le journal qu’il faut avoir lu », réputé pour la qualité de ses informations, qui nous parle de ces vacances studieuses ? Si le Prince a passé d’autres vacances dans d’autres prestigieuses stations balnéaires françaises, peut-être en trouverions-nous l’écho dans des journaux locaux, malheureusement pour nous inaccessibles.

 

Bretagne

 

Nous avons relevé qu’effectivement ses séjours se déroulent en général pendant les périodes des vacances scolaires ou universitaires.


Le grand périple paternel de 1897.


Ne revenons pas sur le grand périple de son père en 1897, il l’accompagne dans au moins une partie des capitales visitées et désormais tous les souverains européens connaissent le futur roi du Siam (8).


Le quatrième séjour de juin 1898.


Nous apprenons par « Le matin » (9) qu’il est annoncé à Paris en direction de Moscou où il va accompagner son jeune frère จักรพงษ์ภูวนาถ Chakkraphong Phuwanat (10)

 

Petite frere

 

avant de retourner en Angleterre dans son académie militaire. Nous savons que le jeune héritier parle parfaitement notre langue. Est-ce le fruit de ses vacances studieuses à Quiberon ? D’après notre journal, il a appris le français en Angleterre avec un professeur russe et s’il le parle parfaitement, il le parle avec un accent slave ce qui n’est pas banal pour un Siamois. Se non è vero, è ben trovato. Ce journal n’ayant pas coutume de pratiquer l’humour, on peut supposer l’anecdote exacte ?


Le cinquième séjour de janvier 1899.


Venant de Londres, il arrive à Paris le 28 janvier 1899 (11).

Nous trouvons quelques détails sur cette visite dans « Le Monde illustré » (12) qui vaut d’être cité : « Le prince héritier … dont on a pas oublié la dernière visite en France est notre hôte depuis plus d’une semaine. Le jeune prince ... voyage en Europe en vertu de cet axiome que les voyages forment la jeunesse.

 

Paul Verlaine - Les voyages forment la jeunesse

 

Il parait enchanté de son séjour chez nous… Puisse son passage à Paris lui inspirer des sentiments de cordialité que les ministres et les sujets du roi son père ne nous témoignent que rarement. »

Mais nous n’en saurons malheureusement pas plus sur ce périple européen des vacances princières de 1899.


Sixième séjour en septembre 1900.


Cette visite a fait l’objet d’articles beaucoup plus nombreux dans la presse française. Nous savons qu’il a rencontré le président de la république (alors Emile Loubet)  le 25 septembre (13).

 

Loubet

 

« Il s’est entretenu très cordialement avec le jeune prince qui vient d’entrer dans sa vingtième année mais qui est très au courant de nos institutions et de tous les usages européens et qui parle très correctement notre langue (14).

Curieusement, alors que cette visite semble avoir quelque importance ne serait-ce que par la rencontre « au sommet », la presse se contente de faire état de celle-ci sans le moindre commentaire (autre que celui du Figaro).


Septième séjour en avril 1901.


Cette visite de printemps ne trouve d’écho que dans « Gil Blas » (15) « âgé aujourd’hui de 19 ans, le prince n’a guère cessé depuis 10 ans de parcourir l’Europe en d’incessants voyages d’étude ». La visite était probablement purement privée, le prince arrivait d’Italie et s’en retourne poursuivre ses études à Oxford.


Huitième séjour en juillet 1901.


Cette visite tombe-t-elle à point alors qu’à la Chambre, on s’occupe activement des affaires siamoises ? Le prince rencontre en tous cas le président Loubet et Delcassé, le ministre des affaires étrangères (16)

 

220px-Théophile Delcassé Vanity Fair 9 February 1899

 

mais rien ne transpire de ce qui a été dit ?


Neuvième séjour de juillet 1902.


Le prince arrive à Paris le 8 juillet venant d’Angleterre. Il est reçu en grandes pompes et en repartira la 15 juillet pour Londres. Il a rencontré à diverses reprises le président de la république, le président du Conseil, Combes,

 

Combes

 

et le ministre des affaires étrangères, Delcassé. La presse commente largement et surabondamment cette visite (17) mais sans que rien ne transparaisse des entretiens que le prince a eu avec les autorités françaises, rien autre que le détail des réceptions et mondanités et la liste des personnalités invitées aux banquets.

Tout ce qui transparait officiellement de cette visite qui de toute évidence n’était pas fortuite, nous le trouvons dans un document diplomatique : « Le prince royal de Siam n’a eu avec Monsieur Loubet et Monsieur Delcassé aucune conversation intéressante d’ordre politique  … » (18).


Voilà qui prête à sourire si l’on sait que le fameux traité franco-siamois de 1902 (que les Chambres refuseront d’entériner) va être signé le 7 octobre dans des conditions qui laissent planer des doutes sérieux sur l’existence d’une possibilité que les Siamois (le prince n’est pas directement mis en cause) aient acheté certaines consciences surtout si l’on sait que le note susdite provient du cabinet de Delcassé dont l’intégrité a été à l’époque ouvertement mise en cause par la presse du « parti colonial » (19).


parti colonial

Le prince va encore revenir deux fois en France avant de retourner définitivement au Siam, ses études terminées, est-ce le simple fait du hasard ?


Dixième séjour en août 1902.


Son dixième séjour en France … Arrivant de Cologne, il fait une halte à Paris, sans qu’il semble y avoir eu de réception officielle, ce passage laisse une seule trace dans la presse (20).


Le onzième et dernier séjour de septembre 1902.


Avant son retour définitif au Siam, il vient passer trois jours incognito à Paris mais où il rencontre à nouveau Delcassé (21). Rien ne transparait de cet entretien qui intervient, fruit du hasard évidemment, 15 jours avant la signature du traité de 1902.


C’est le dernier voyage du prince en France, désormais, ses études terminées, il va rentrer à Bangkok s’occuper des affaires de son pays.


***

 

Il a de toute évidence laissé de ces passages d’excellents souvenirs, pas un mot qui lui soit hostile ou même goguenard ou parfois d’une ironie mordante comme nous en avons relevé en ce qui concerne son père (22). Lorsque nous tombons sur un  article qui l’égratigne, c’est toujours de façon courtoise : beaucoup plus tard par exemple (en 1918, il est roi), alors qu’il a compris l’importance de la presse, constatée au cours de ses longs séjours européens, il écrit dans un journal indochinois (lequel ?) un article sur « la liberté des mers » qui lui vaut ce commentaire amusant « Si les souverains deviennent journalistes, qui pourra protester de voir les journalistes rois ? » (23).


Il aura même droit à un hommage de l’ « Humanité » (la vraie, celle de Jaurès, pas l’édition française de La Pravda) :

 

Jaurès

« Le roi de Siam vient, parait-il, d’achever la traduction de Roméo et Juliette eu siamois. Voilà un roi qui pourra se flatter de n’avoir pas nui à son peuple s’il se borne à ces occupations de lettré. Le fait est rare et il méritait, croyons-nous, d’être signalé » (24).


Lorsqu’il rentre définitivement à Bangkok pour s’occuper des affaires de l’état, un article du Figaro (25) annonce ce retour et la fin de ses études ainsi « L’éducation d’un prince : Le prince héritier vient de passer quinze ans en Angleterre. Il y a fait, dit-on selon la formule, des études très sérieuses et très complètes et fut élève officier à Sandhurst. Il fut autre chose : auteur d’un petit volume très bien tourné sur ses impressions d’Oxford, fondateur d’un club d’étudiants, le cosmopolite club, conférencier et humoriste célèbre par une certaine causerie fort plaisant sur l’éléphant blanc siamois, auteur dramatique, il fit représenter une comédie, Carlton H. Terris qu’il mit lui-même à la scène et où il joua en personne le rôle d’un jeune arriviste. Voilà quels ont été pour cet oriental les bienfaits de la civilisation et n’est-il pas tout à fait désigné pour régner à Bangkok ?


***

 

Son père disparait le 23 octobre 1910 après 42 ans de règne. Nous savons peu de choses sur ses activités antérieures à sa montée sur le trône, indépendamment d’un passage obligé dans un temple comme moine temporaire en 1904 et sa désignation comme régent lors du second voyage de son père en Europe. Il n’apparait dans aucun document administratif plus ou moins officiel dans la liste des notables du régime (par exemple l’Almanach de Gotha).


La presse française annonce évidement le décès du monarque. L’avènement de son fils, de toute évidence plus francophile que son père, est salué par un concert de louange. Nous apprenons d’ailleurs à cette occasion une amusante anecdote : « Chulalongkorn avait voulu donner de bonne heure à son fils cette éducation européenne dont il n’avait pu lui-même que tardivement bénéficier. Il l’envoya à Eton, à Oxford et à l’école militaire anglaise de Standhurst. Le jeune prince qui parle couramment le français, l’anglais et l’allemand et a subi fortement l’empreinte de l’éducation anglaise qu’il a reçue avait, il y a trois ans, été envoyé déguisé en homme du commun pour faire en Chine une enquête sur la situation économique et militaire de l’empire du milieu. » (26).


Tinti 3

 

Nous retrouverons à peu près partout ces louanges concernant l’éducation à l’occidentale du prince héritier (27) qui laissent envisager un règne éclairé qui laisse envisager un avenir radieux …bla bla bla bla bla bla … N’épiloguons pas sur ces flagorneries.


Nous lisons dans Le Figaro, à l’occasion des cérémonies du couronnement, sous la plume de Paul-Louis Rivière (28) ceci, relatif à l’amour que portent les Siamois à leur roi « …Le souverain qu’on couronne aujourd’hui sur les rives de la Maenam peut circuler à Bangkok dans sa calèche comme circulait feu son père dans l’automobile qu’il conduisait lui-même sans craindre ni la balle ni la bombe humanitaire. J’imagine que certains monarques de pays moins lointains aimeraient s’endormir sur cette pensée. » (29)


Dans tous ces concerts de louange, nous avons trouvé une vision lucide, quelque peu discordante et surtout prémonitoire, la seule dans « le Radical »:   ! 

« Le roi commença son éducation sous la direction de Monsieur Brasil Thomson, fils d’un ancien archevêque d’York. Six des quatre-vingt-dix enfants de Chulalongkorn ont joui des leçons de ce maître. Le nouveau roi, disait hier Monsieur Thomson, n’avait que quatorze ans quand je l’ai connu mais je me souviens qu’il avait d’admirables dispositions. J’ai rarement vu un élève aussi studieux si avide de dévorer tous les livres qui lui tombaient sous la main. L’éducation du jeune prince fut continuée à l’école militaire de Sandhurst et à l’université d’Oxford. Malgré ces brillantes qualités, Vajiravudh n’aura pas un règne facile. Il n’est point, parait-il très populaire. Il rencontrera des adversaires en plusieurs de ses frères et de ses oncles ambitieux et s’appuyant sur un puissant parti. Enfin, il serait mal vu des colonies européennes, en particulier de nombreux fonctionnaires blancs au service du Siam, parce qu’il est de tendance très nationaliste. Il est entouré de jeunes gens ayant un verni de culture occidentale, croient leur pays mûr pour se gouverner et voudraient éliminer les étrangers de l’administration » (30).


Les journaux que nous avons consultés recouvrent tout l’éventail des sensibilités politiques, de l’extrême droite à l’extrême gauche (31) ce qui nous conduit tout de même à nous poser une question : Vajiravudh avait d’incontestables qualités intellectuelles, certainement du charme et du charisme, une dilection pour la France, qui lui ont naturellement attiré les sympathies unanimes de la presse. Mais compte tenu de ce que nous savons des dessous (possibles) du traité de 1902, de l’incommensurable vénalité des hommes politiques français de cette époque (probablement plus du tiers des membres des assemblées ont été compromis dans le scandale de Panama) parallèle à celle de la presse alors achetée massivement, il y plane l’ombre d’un doute.

 

Veau d'or de Panama (détail)

Vajiravudh a appris (certainement en Europe) l’influence de la presse,  il l’utilisera massivement sous son règne, comme journaliste, financier de journaux ou propriétaire de journaux. 


Sont-ce les seules qualités intrinsèques du prince qui expliquent la complaisance de la presse française à son égard ?


 Journalistes

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Notes


(1) Voir notre article 157 « La vie privée de Rama VI ».

(2) Numéro du 10 mars 1895.

(3) Numéro du 10 avril 1895.

(4) « Carnet de l’officier de marine » pour les années 1895 et 1896. Devenu prince héritier, il ne portera plus ce titre honorifique les années suivantes.

(5) Même source que dessus et naturellement l’ouvrage du Prince Damrong « Histoire des bateaux de guerre siamois » traduit et publié in « Arts asiatiques » de 1978.

(6) « Le matin » des 16 et 20 juillet 1895. La nouvelle est relayée mais sans ces commentaires flatteurs dans « Le Temps » et « Le XIX ème siècle » du 21 juillet 1895).

(7) « Le Gaulois » du 14 juin 1896.

(8) Voir en particulier nos articles 148-1 et 148-2 « Le premier voyage du roi Chulalongkorn en Europe en 1897 », 149 « La visite du roi Chulalongkorn en 1897 vue par la presse française », 150 « Un portrait du roi Chulalongkorn en Europe en 1897 », 151 « Introduction aux lettres du roi Chulalongkorn envoyées d’Europe en 1897 ».

(9) Numéro du 3 juin 1898. Ce journal est le seul à avoir transmis cette information. 

(10) Il y trouvera l’amour dans les bras d’une infirmière russe et y perdra ses droits au trône comme nous le verrons dans un autre article.

 

Russe.jpg

 

(11) « Le Petit parisien » du 29 janvier 1899 qui ne fait aucun autre commentaire.

(12) Numéro du 11 février 1899.

(13) « La Croix » du 26 septembre ou « Le radical » du même jour, « Le Matin » des 21 et 25 septembre, « Le temps » du 26 septembre », « Le XIXème siècle » du même jour. Nous ne les citons pas tous.

(14) « Le Figaro » du 24 septembre.

(15) Numéro du 12 avril.

(16) « Moniteur des consulats » du 14 juillet, « Le rappel » du 8 juillet, « Le Temps »  du 7 juillet, « le XIXème siècle » du 9 juillet 1901.)

(17) « Le Figaro » du 8 juillet, « Le XIXème siècle » des  9 et 11 juillet,  « Revue diplomatique » du 13 juillet, « Le Petit Parisien » des 9 et 15 juillet, « Gil Blas » des 9 et 10 juillet, « Journal des débats politiques et littéraires » des 9 et 11 juillet, « Le matin » du  10 juillet, « Le Radical » du 10 juillet, « Le rappel » des  9 et 11 juillet, « Le Temps » des 8 et 11 juillet, « Revue diplomatique » du 13 juillet, « La lanterne » du 9 juillet. Nous en oublions probablement.

(18) « Note du département au sujet des conversations du prince royal de Siam avec le ministre des affaires étrangères et le président de la république » n° 350 de juillet 1902 in « Documents diplomatiques français – 1871-1914 – 2ème série 1901-1911, tome second page 420 ».

(19) Voir notre article A 90 « Les dessous des traités de 1902 et de1904 entre la France et Le Siam ». Nous y posions en tête une question «  Il y a 110 ans, les diplomates français ont-ils été achetés par les Siamois ? »

(20) « Le petit parisien » du 18 août.

(21) « Gil Blas » du 21 septembre 1902, « La Justice » du 22 septembre, « Le Radical »  du 22 septembre, « La Presse » du 21 septembre, « La lanterne »  du 22 septembre.

(22) Voir notre article 149 « La visite du roi Chulalongkorn en 1897 vue par la presse française ».

(23) « Le sémaphore algérien », numéro du 12 octobre 1918.

(24) Numéro du 28 décembre 1922. Nous avions déjà lu un numéro de « L’humanité » pour vous, voir notre article Article 29 « Jean Jaurès et le Roi Chulalongkorn (Rama V) »

(25) Numéro du 24 février 1903.

(26) « Le radical », numéro du 24 octobre 1910.

(27) N’en citons aucun pour éviter de les citer tous, apparemment tous les journalistes de l’époque se copiaient entre eux sans la moindre vergogne.

(28)  Ce romancier bien oublié aujourd’hui vécut longtemps au Siam à cette époque comme attaché de  consulat.

(29) « Le Figaro – supplément littéraire » du  2 décembre 1911.

(30) « Le radical » du 28 octobre 1910.

(31) Par ordre alphabétique pour ne pas faire de jaloux :

« Gil Blas » c’est le journal des ragots, le « Journal des débats politiques et littéraires »  est ouvertement réactionnaire, « L’Aurore » est alors un journal de gauche (rappelons-nous l’affaire Dreyfus). « L’humanité », c’est le journal de Jaurès. « La croix » est alors le journal des catholiques bien-pensants, ouvertement anti républicain et anti Dreyfusard déchainé. « La Justice » c’est le journal des radicaux de gauche (Clémenceau), « La Presse » se qualifie de « conservateur progressiste » (???) en réalité bonapartiste et conservateur, « Le Figaro » est tout aussi conservateur qu’aujourd’hui, « Le Gaulois » est bonapartiste, conservateur et anti Dreyfusard, c’est le journal de la bonne société (il finira absorbé par Le Figaro), « Le matin » est conservateur et anti parlementariste, « Le monde illustré » c’est le « Paris Match » de l’époque « Le Petit Parisien » est anti clérical et radical de gauche tout comme « Le Radical » et « Le rappel ». « Le Temps » se targue d’être le journal de référence destiné aux élites !!! Ses actifs seront « confisqués » à la libération du profit du Monde qui a les mêmes prétentions. « Le XIXème siècle » est républicain et anti clérical, la « Revue diplomatique »  est très conservateur alors que « La lanterne » est le phare de l’anticléricalisme.

 

 

 

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