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  • : Le blog des Grande-et-petites-histoires-de-la-thaïlande.over-blog.com
  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 05:15

 

L'histoire du dépècement du royaume de Siam, vision siamoise, première partie (1786 - 1893)

 

 

 

 

Si les rapports entre la France et le Siam ont été marqués par l'arrivée d'une ambassade siamoise en 1686 en France suivi par les ambassades françaises au Siam qui se sont fort mal terminées, elles furent suivies d'un premier traité passé le 15 août 1856 qui est un « traité d'amitié, de commerce et de navigation, fondé sur l’intérêt commun des deux pays... » Tous ses épisodes historiques donnent lieu à des discours angéliques sur cette longue amitié qui n'a jamais été ternie autrement que par d'insignifiantes questions frontalières... et bla bla bla.

 

 

 

Le traité de 1856 n'appartient pas à la catégorie de ce que l'histoire de la colonisation appelle « les traités inégaux », car il est le seul. La suite sera moins angélique.

 

La perte par le Siam de pans entiers de ses territoires, territoires siamois proprement dits ou territoires feudataires qui payaient tribu annuel au roi du Siam a débuté dès le début de l'installation de la dynastie Chakri dans sa nouvelle capitale de Bangkok. Les prétentions du Siam a bénéficier de droits ancestraux notamment sur le Laos, le Cambodge et la partie nord de la péninsule malaise résultaient de droits de conquête dont à celle époque nul ne constatait la légitimité, tels étaient les principes du droit international.

 

 

Pendant des millénaires, le droit de conquête tel qu'il dérive de la guerre fut affirmé dans toute son étendue avec toutes ses conséquences, et l'annexion des pays vaincus y fut présenté comme l'un des privilèges légitimes de la victoire. Ces principes se retrouvèrent en droit colonial français. Nul ne se soucie alors de « droits des peuples à disposer d'eux-mêmes ». L’écrasante majorité des acteurs de la politique coloniale de l'Angleterre et de la France, conseillers du pouvoir, professionnels du droit, législateurs ou ministres, considère que des dispositions particulières doivent être prises dans les territoires de leur empire pour tenir compte de l’infériorité des « indigènes ». Ne parlons évidemment pas du Noir. ce grand enfant,

 

 

« l’Annamite » mystérieux, impénétrable, est considéré comme fourbe dans la presse de l'époque qui parle systématiquement de duplicité des Siamois,

 

il appartient à une civilisation ancienne certes mais inférieure sur bien des points à la notre. Seuls de rares esprits courageux comme Benjamin Constant le considérèrent-ils comme un fléau.

 

 

 


 

La position anglaise consistait tout simplement à utiliser dans ses conquêtes coloniales le droit du plus fort : ainsi fut constitué son immense empire colonial en Asie, Indes, Birmanie, Malaisie ; comme ceux des États-Unis d'Amérique ou les empires coloniaux des Pays-Bas, de l'Espagne et du Portugal.

 

 

 

Les Français, après avoir conquis toujours sur le même principe, l'Annam, le Tonquin et le Cochinchine, conquête commencée en 1858, furent plus subtils en prétendant plus à tort qu'à raison qu'ils devinrent héritiers des droits et obligations de l'Empire annamitique qui possédait ou aurait possédé lui même des droits ancestraux sur les territoires revendiqués par la France. Un habillage juridique le plus souvent fuligineux..... N’épiloguons pas, l'histoire du dépècement partiel du Siam résulte tout simplement du principe de droit international applicable alors en matière, au mois jusqu'à la fin de la guerre de 14, que la force prime le droit. Ce principe est toujours applicable mais hypocritement voilé sous le nom de « droit d'ingérence »
 

 

Cette triste histoire de la Thaïlande fut longue, elle s'est étendue de 1786 à 1962. Nous l'avons détaillée en deux parties. Cette carte numérote ces empiétements successifs  :

 

 


 

Le 11 août 1786 sous le règne de Rama Ier, les Anglais  (1 sur la carte) :

 

Le sultanat de Kedah payait tribu au roi de Siam. Depuis le 17e siècle, les sultans envoyaient les « Bunga mas » (fleurs d'argent et d'or - ต้นไม้เงินต้นไม้ทอง - tonmai ngoen tonmai thong) au Siam en reconnaissance de la souveraineté du roi du Siam.

 


 

Il dépendait de son territoire l'île de Koh Mak (เกาะหมาก) aujourd'hui Penang (ปีนัง). D'une superficie de 375 kilomètres carrés, elle n'était occupée plus ou moins régulièrement que par quelques centaines de pécheurs malais, en réalité une île déserte.

 

 

Un aventurier anglais, le capitaine Francis Light, conscient de son importance stratégique à l'entrée nord du détroit de Malacca obtint du Sultan Abdullah au profit de la Compagnie des Indes orientales qu'elle lui fut cédée. Cette île ne devait alors pas être au centre des préoccupations du roi Siamois qui ne disposait d'aucune marine de guerre et s'occupait surtout d'asseoir l'autorité de sa dynastie sur le Siam et ses états tributaires. L'île fut immédiatement fortifiée par Cornwallis.

 

 

L'île abrite aujourd'hui plus d'un million et demi d'habitants, est devenue une destination touristique prisée après avoir servi de port de guerre aux Anglais puis aux Japonais qui y établirent une base sous-marine. Ce n'est pas en vertu du droit international qu'elle est devenue britannique mais par simple droit d'occupation. Au demeurant, le roi n'avait aucun moyens de défendre militairement une île déserte située à 1.200 kilomètres de Bangkok. L'accès n'en était d'ailleurs pas facile, elle est aujourd'hui reliée à la terre par deux ponts de plus de 13 kilomètres.

 

 


 


 

Le 16 janvier 1793 sous le règne de Rama Ier, les Birmans  (2 sur la carte) :

 

 

Le roi dut céder à la Birmanie le district côtier de Tavoy - Tanintharyi  (ทวาย ตะนาวศรี) où se trouve la capital Tavoy et l'important port de Mergui, territoire Siamois depuis l'époque de Sukhothai. La superficie est d'environ 17.000 kilomètres carrés. Il fut probablement trahi par Mangsaccha (มังสัจจา), le gouverneur qui travaillait dans l'ombre pour les Birmans. Le roi ne put résister aux Birmans qui n'avaient pas perdu leurs prétentions à avaler le Siam après qu'ils en eussent été chassés par le roi Taksin après l'invasion de1767.

 


 

En 1810 sous le règne de Rama II, la France ? (3 sur la carte) :

 


L'inclusion de cet empiétement sur de nombreux sites thaïs m'interpelle : un empiétement qui aurait au lieu en 1810 sous le règne de Rama II, une cession mystérieuse à la France du territoire de Ban Thay Mat - Ha Tien (บันทายมาศ (ฮาเตียน). J'avoue ne rien avoir trouvé à ce sujet d'autant que cette ville (?) est situé dans le district de Kampot (จังหวัดกัมปอต) – le pays du poivre - et, frontalière, était disputée entre les Cambodgiens et les Vietnamiens. Elle était connue des premiers explorateurs sou le nom de Pontoméas ou Panthaimas ou Ponthiamas ou Pontiano

 

 

...avec de nombreuses variantes orthographiques. Ville portuaire, elle est actuellement située au Vietnam. La ville fut historiquement siamoise mais fut ensuite appréhendée par la Cochinchine peut-être en 1810 ? La Cochinchine ne devint français qu'à la fin de sa conquête en 1862. L'emplacement de ce port de guerre est stratégique dans le golfe de Siam. Peu importe en définitive que cette perte soit imputable à la France ou à l'empire annamitique, elle porte sur 100 kilomètres carrés environ. Si d'ailleurs Joseph Bonaparte fut en 1808 désigné comme roi d'Espagne et des Indes, l'archipel était bien inclus dans son royaume mais il ne semble pas qu'il y ait le temps de faire acte de gouvernement depuis Madrid et encore moins de s'intéresser alors au Siam ? Un tentative tourna court : « Le 14 août 1808, une très-petite goélette française, la Mouche, n° 6, fut envoyée de France sous le commandement de M. Ducrest de Villeneuve, lieutenant de vaisseau, afin d'y faire reconnaître l'avènement du roi Joseph Ier au trône de l’Espagne et de ses colonies. Le gouverneur de ces îles, don Fernando Mariano Fernandez de Folgueras, poussé par la population espagnole de Manille, et à l'exemple de ce qu'on avait déjà fait dans des cas semblables en Amérique, voulut conserver la colonie à son souverain légitime Ferdinand VII.

 

 

La Mouche n° 6, ayant mouillé, le 25 mai 1809, dans la baie de atangas, fut prise le 29; son commandant ainsi que son équipage furent faits prisonniers. » (Gabriel Lafond de Lurcy : « Voyages autour du monde et naufrages célèbres ».... Tome 4, 1843-1844). Incapable d'asseoir son autorité en Espagne, Joseph le fut encore moins dans l'immemse empire colonial de son royaume.

 

 

 


 

En 1825 sous le règne de Rama III, les Birmans (4 sur la carte):

 

Le roi dut céder à la Birmanie les districts situé dans les états Shan de Saen Wee (แสนหวี), Muang Phong (เมืองพง) et Kengtung (เชียงตุง) pour une superficie de 62.000 kilomètres carrés. Ce territoire avait été cédé au roi Rama Ier par le roi Kawila (พระเจ้ากาวิละ) de Chiangmai.

 

 

Le roi ne put s'y opposer militairement étant occupé par le révolte de Chao Anu Vientiane (เจ้าอนุเวียงจันทร์) au Laos et des rebellions dans ses provinces du sud, Kelatan et Saiburi (กลันตัน ไทรบุรี)

 

 

 


 

En 1826 sous le règne de Rama III, les Anglais (5 sur la carte) :


 

 

Le Siam doit céder à l'Angleterre un an plus tard l'état tributaire de Pérak (เปรัค), 21.100 kilomètres carrés, situé au sud de Penang qui envoyait aussi le tribut de la fleur d'or et d'argent. La perte fut lourde car l'état est célèbre pour ses mines d'argent. Les Anglais ne se sont pas non plus encombrés de principes juridiques.

 


 

Le 1er mai 1850 sous le règne de Rama IV, la Chine (6 sur la carte) :

 

La province de Sibsongpanna (สิบสองปันนา) et ses 90.000 km2 est limitrophe de la Birmanie (au sud-ouest), du Laos (au sud et à l'est) et du Yunnan au nord devient chinoise sous le nom actuel de Xishuangbanna après une guerre perdue contre la Chine. Les Chinois n'usèrent pas non ,plus d'arguties juridiques

 

 


 

Le 15 juillet 1867 sous le règne de Rama IV, voilà la France  (7 sur la carte):

 


 

Le Siam perd le Cambodge et six îles pour une superficie de 124.000 kilomètres carrés mais conserve sa province de Burapha (มลฑลบูรพา) incluant Siamraep et Sisonphon (เสียมราฐ – ศรีโสภณ), la partie nord du Cambodge qui jouxte le sud du Siam. Le site sacré d'Angkor se situe dans la région de Siamraep et reste siamois. Le monarque soliveau du Cambodge s'était de son plein gré soumis à la « protection » de la France. Tel fut le fruit des habiles manœuvres diplomatiques de l'Empereur Napoléon III et l'on vit apparaître la légende d'anciens droits tutélaires de l'empire d'Annam aux droits duquel se trouverai la France, sur le Cambodge.

 


 

Le 22 décembre 1888 sous le règne de Rama V, la France (8 sur la carte):


 

 

Le Siam perd ce que l'on appelle les 12 districts (sipsong chaothai – สิบสองเจ้าไทย) soit 87.000 km2. Ils sont situés à l’extrême nord-est du Laos à la frontière avec le nord-ouest du Tonkin et doivent leur nom à leur population essentiellement thaïe, Thaïs blancs, Thaïs noirs et Thaïs rouges. C'est là que les légendes situent l'origine mythiques des populations thaïes-laos dans leur berceau de Ðiện Biên Phủ. Le rattachement à la France aurait fait l'objet d'un traité entre Pavie et Deo-Van-Tri, seigneur féodal de la région, du 7 avril 1889 dont je n'ai pu trouver trace mais les Français l'auraient investi dés le mois de décembre précédent lorsque la conquête du Tonkin fut assurée. Il y eut probablement des manoeuvres tortueuses de Pavie avec Deo-Van-Tri, en réalité un chef de guerre sanguinaire qui prétendait à tort ou à raison que son territoire avait toujours été tributaire de l'empereur d'Annam aux droits duquel se trouvaient les Français.

 

 

Pour les Français, Pavie est l'homme qui a conquis les cœurs, pour les Thaïs, il est l'homme qui a mangé le Siam !  C'est de cette époque qu'éclate la rage des Siamois contre Pavie. Si la presse coloniale accusa les Siamois de duplicité et de sournoiserie, les écrits siamois le leur rend avec usure en prêtant aux Français en général et à Pavie en particulier fourberie, hypocrisie et sournoiserie.

 

 

Le roi Rama V ne pouvait résister militairement d'autant qu'il y a environ 1200 kilomètres entre les douze districts et sa capitale. La France s'est ainsi emparé de ce qu'elle ne savait probablement pas être un lieu mythique pour les Siamois : Khun Borom est une divinité descendue du ciel dans le pays légendaire de Muang Then, situé à l'actuel Điện Biên Phủ,.Il apprit aux populations thaïe-lao dont il est le père, à cultiver le riz.

 


 

Le 27 octobre 1892 sous le règne de Rama V, les Anglais (9 sur la carte):

 

La Siam doit abandonner au profit de l'Angleterre cette fois ses territoire de la rive gauche de la rivière Salween pour 30.000 kilomètres carrés (แม่น้ำสาละวิน) peuplée par des populations d'ethnie thaie-ngiao (ไทยเงี้ยว) et karen (กะเหรี่ยง), la perte économique est immense en raison de la richesse notamment forestière de cette région.

 

 

 


 

Le 3 octobre 1893 sous le règne de Rama V, la France (10 sur la carte) :

 

C'est l'annus horibilis pour le Siam. Il perd toute la rive gauche du Mékong, 143.000 kilomètres carrés. Le Laos est devenu français, nous avons longuement parlé de ce traité, un modèle de rêve pour les traités inégaux conclus entre les pays colonisateurs et les pays colonisés. La version siamoise présente quelques différences avec celle des Français.

 


 

Le roi Rama V invoqua des manœuvres séductrices auprès des populations du Laos pour les convaincre qu'il valait lieux être soumis à la protection de la France qu'à la domination des Siamois.

 

Il est certain que les prêtres des Missions étrangères y ont joué leur rôle, l'enfer étant pavé de bonnes intentions. Ils avaient l'immense avantage par rapport aux fonctionnaires français de parler la langue, condition sine qua non pour qu'ils puissent partir en mission. Il est singulier de voir la république laïque, franc-maçonne et violemment anticléricale protéger et utiliser ainsi les missions catholiques. Il fallut quelques dizaines d'années aux populations ainsi soumises à la France pour s’apercevoir que leur sort ne s'était de loin pas amélioré par rapport à ce qu'il était du temps des Siamois. N'oublions jamais ce que disait Monseigneur Pallegoix en 1854, ami du roi Rama IV et vicaire apostolique du Siam-Laos, selon lequel le sort des esclaves au Siam était beaucoup plus confortable que celui des domestiques en France à son époque ! Pour les missionnaires d'ailleurs, Siam et Laos étaient inclus dans le même vicariat apostolique.

 


 

La menace française s'intensifia et opposa des fins de non recevoir à toutes les demandes de négociation. Intervint alors la mort d'un malheureux fonctionnaire civil français, Grosgurin dont la France imputa la responsabilité au gouverneur de Khammouane (คำม่วน) Phra Yod Muang Kwang (พระยอดเมืองขวาง).

 

 

En France, la presse, le parti colonial, les cercles religieux se déchaînèrent et exigèrent que des mesures drastiques soient prises contre le Siam. Ne revenons pas sur ces incidents dont nous avons longuement parlé. Relevons simplement que les circonstances de la mort de Grosgurin restent troubles et que le procès exigé par les Français contre le responsable de sa mort se déroula dans des conditions qui font honte à la justice coloniale français dont les magistrats avaient été pratiquement ouvertement achetés pour rendre des services et non la Justice.

 

Pour les Thaïs Phra Yod Muang Kwang est toujours un héros

 

 

...et Grosgurin est tombé dans les oubliettes de l'histore de France

 


 

Les Thaïs comparent toujours ces agissements à la fable du loup et de l'agneau.


 

 

À suivre …..

SOURCES


 

En ce qui concerne les souffrances que ces pertes de territoires ont causé au roi, elles font l'objet d'un article détaillé (en thaï) sous le titre ความทุกข์ในพระราชหฤทัยรัชกาลที่ 5 เมื่อสยามต้องเสียดินแดน que je traduis « Souffrances au cœur du roi Rama V lorsque le Siam a perdu des terres » sous la signature de Sansanee Weerasilchai (ศันสนีย์ วีระศิลป์ชัย), auteur de nombreux ouvrages historiques, publié sur le site https://www.silpa-mag.com/history/article_15671

 

La liste que je viens de donner correspond à la réalité historique, il en est de même pour celle qui va suivre dans la suite de cet article . Reste posée la question de cette cession de 1810 à la France ?

 

Nous avons consacré deux articles à l'incident de Paknam ayant conclu à la signature du traité de 1893. Dans le premier, nous nous sommes posé la question de savoir si l’affaire n'était pas une simple application du vieux brocard « Qui veut la mort du chien l'accuse de la rage ». Dans le suivant, nous avons constaté, ce ne sont plus des suppositions, que le procès qui fut fait à l' «assassin » de Grosgurin constitua une véritable mascarade de l'avis de tous les spectateurs et que deux au moins des quatre magistrats français ont été purement et simplement achetés. Malheur aux vaincus.

 


 

H 1- L’INCIDENT DE PAKNAM DU 13 JUILLET 1893 : I - LES PRÉMICES : L’AFFAIRE GROSGURIN.

https://grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-blog.com/2016/10/h-1-l-incident-de-paknam-du-13-juillet-1893-i-les-premices-l-affaire-grosgurin.html

H 2 - L’INCIDENT DE PAKNAM DU 13 JUILLET 1893 : II – LE PROCÉS : JUSTICE DES VAINQUEURS OU JUSTICE DE CONCUSSIONAIRES ?

https://grande-et-petites-histoires-de-la-thailande.over-blog.com/2016/10/h-2-l-incident-de-paknam-du-13-juillet-1893.html

 

 

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