Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
La connaissance du prestigieux passé architectural de l'empire khmer qui connut son apogée sous Jayavarman VII est du pour l’essentiel aux explorateurs et érudits français qui l'ont découvert. Henri Mouhot en fut le pionnier dans les années 1860, qui fit découvrir au monde les merveilles d'Angkor.
Vinrent ensuite Étienne Aymonier qui fit entre 1900 et 1904 une description méticuleuse de ces monuments en même temps que le capitaine Lunet de la Jonquières en faisait un inventaire et une description tout aussi méthodiqie. Vinrent suite de nombreux érudits, ne citons qu'Henri Parmentier qui le premier souligna qu'il y avait dans cette architecture celle des monuments destinés à défier le temps et une autre qu'il appela « l'architecture légère » qui, faite de matériaux périssables, était destinée à disparaître au fil des siècles. Il est certain que sans ces érudits et les aspects positifs de notre colonisation du Cambodge, dans un pays soumis à une longue suite de monarques soliveaux après la disparition de Jayavarman VII et les empiételents successifs des voisins siamois et vietnamiens, ces monuments dont ils se désintéressaient n'auraient eu pour seul rôle que de servir de carrières de pierre aux populations locales. L'histoire nous démontre que tous ces empires s'écroulent après la dispation de leur fondateur.
Les descriptions que font Aymonier et Lunet de la Jonquières au début du siècle dernier démontrent à suffisance que ces bâtiments étaient tous dans un triste état d'abandon, que ce soit au Cambodge ou au Siam, manifestation du peu d'intérêt qu'ils représentaient pour les autorités.
Longtemps, on ne considéra cette architecture que comme religieuse, celle des « temples khmers » : ce sont les circuits touristiques organisés « à la découverte des temples khmers » dont aucun ne semble poser la question d'une architecture proprement civile alors que la population ne vivait pas dans ces temples mais dans des cabanes construites au milieu des rizières qui les entouraient et depuis longtemps disparues. L'architecture khmère apparaissait donc au premier abord avoir été surtout une architecture religieuse ; les palais ou ruines de palais encore debout, si tant est que ce soient des palais, sont du reste toujours compris dans l'enceinte des temples, et en constituent les dépendances. En ce qui concerne l'architecture légère, les constructions étaient de bois et de bambous couvertes de chaume avec d'éventuel soubassements en briques. Certes, un édifice en brique et en bois peut survivre très longtemps à condition d'être entretenu, mais il était rare que les souverains consentissent à habiter les palais de leur prédécesseur et songent par suite à les entretenir. S'il est en tous cas au Cambodge proprement dit des bâtiments considérés comme palais, il n'en est aucun en Thaïlande.
Mon propos n'est pas d'écrire sur ces temples plus que tout ce qui a déjà été écrit. Mais sous le règne de Jayavarman VII qui mourut aux environs de 1218 ou 1219, dernier grand roi de l'empire khmer, celui-ci atteint son apogée jusqu'au nord, sur les rives du Mékong et à l'ouest, sur celles de la mer d'Andaman. Peu importe les raisons de son écroulement que certains attribuent à tort ou à raison à une folie mégalomaniaque. Il fut en tous cas un grand constructeur comme tous les constructeurs d'empire et en a laissé des centaines de traces dans la région du Nord-est, l'Isan, qui est la mienne. Or, de tous ces vestiges, on ne retient que le caractère religieux alors que roi fut ou est censé être le constructeur de monuments purement civils. Découverts par nos explorateurs, ce sont nos savants qui surent plus tard faire parler les stèles et découvrir cet aspect architectural toujours négligé. Nous allons ainsi découvrir au cœur de notre Isan les hôpitaux que fit construire le monarque et des « maisons d'hôtes » destinées à accueillir les pèlerins comme il en existait chez nous sur la route de Compostelle.
La stèle du temple de Ta-Promh
Découverte et signalée par Aymonier, elle n'avais été que très partiellement traduite en une face qui contenait la généalogie de Jayavarman VII et ne le fut sur ses autres faces que par Georges Coédès en 1906. Elle nous fait découvrir les 102 hôpitaux de l'empire.
La stèle du temple de Prah Kan
Découverte tardivement en 1939 sous des éboulis, elle fut immédiatement traduite par Coédès en 1941 et nous fait découvrir ce qu'il appelle ces « gîtes d'étape », ils étaint 121.
LES HÔPITAUX
Ceux-ci contiennent tous des stèles de fondation permettant de les dater. Selon Coédès, ils étaient certainement construits en matériaux légers, car il est peu vraisemblable qu'on ait logé les malades dans des constructions en pierre ou en briques, alors que partout ailleurs celles-ci étaient réservées aux dieux, et que les hauts dignitaires et le roi lui-même habitaient dans des demeures en bois depuis longtemps disparues. Mais d'après la stèle elle même, ils contentaient une chapelle qui devait être en pierre et qui, avec l'indispensable mur d'enceinte constituait le squelette lithique de ces établissements. C'est tout ce qui en subsiste et il est évident qu'à visiter ces vestiges, il est difficile de comprendre qu'ils aient pu être des hôpitaux. Ils étaient 102 probablement répartis sur tout l'empire. Ils sont connus sous le nom thaï d'Arogaya sala (อโรยาศาลา). Il ne subsiste donc que l'enceinte et le bâtiment central, chapelle ou bibliothèque mais toujours encore consacrée au culte de Bouddha.
Ils sont placés sous la protection de 798 divinités, probablement hindouistes sous l'invocation desquelles ils sont placés. Leur importante est certaine puisque 81.640 hommes et femmes auraient été consacrés à leur service sur tout le territoire de l'empire. La stèle détaille encore l'énorme quantité de nourriture et de médicaments qui doit leur être délivrée. Elle semble correspondre à ce que nous connaissons de la médecin angkorienne de cette époque, mélange de magie et de brahmanisme. Ceux qui subsistent en Isan, ils sont à ce jour 32, sont en général inclus dans le périmètre d'un temple bouddhiste plus récent et l'on peut penser que les moines n'ont conservé que la chapelle en y insérant une reproduction de Bouddha remplaçant les « idoles » hindouistes.
Leur plan est conforme au plan ordinaire d'un temple khmer classique, une tour centrale avec un vestibule attenant orienté à l'est et ce que l'on appelle à tort ou à raison une « bibliothèque » dans la partie sud-est à l'intérieur d'une enceinte avec un pavillon d'entrée à l'est, et très souvent un bassin au nord-est, mais à l'extérieur de l'enceinte. Cette disposition particulière a permis à George Coedès et à d’autres érudits d'identifier trente-deux de ces bâtiments de manière sûre à ce jour. Nous vous en donnons la liste en annexe.
LES MAISON D'HÔTES OU GITES D'ÉTAPES
Jayavarman VII en fit construire 121 sur les routes qui sillonnaient son empire. Les voyageurs y trouvaient le feu, c'est à dure probablement un abri. Mentionnons, pour en finir avec ces édifices, qu'un siècle après Jayavarman VII,cette organisation existait encore et frappait l'envoyé chinois Tcheou Ta-kouan qui écrivait dans sa relation de voyage : « Sur les grandes routes, il y a des lieux de repos analogues à nos relais de poste ». Ce diplomate chinois est connu pour avoir du temps de l'empereur Témur Khan écrit le récit de d'une de ses missions, intitulé Mémoires sur les coutumes du Cambodge.
La première étude à leur sujet est celle de Louis Finot en 1925 qui les qualifie de « Dharmaçalas » (ธรรมศาล) que je traduis à tort ou à raison par « maison de charité ». Il en avait compris la spécificité par rapport aux descriptions d'Aymonier et de Lunet de la Jonquières.
Le shéma de Lunet de la Jonquières
Ce sont des bâtiments couverts situés en dehors de l'enceinte des temples et qui n'en sont pas. Ils sont tout simplement destinés à servir d'asile ouverts à l'usage des pèlerins. Ils jalonent la route des temples construits par Jayavarman VII : édifices élevés au bord des grandes voies de pèlerinage; situés souvent à la distance d'une étape; prenant jour sur une seule des deux grandes faces ; enfin placés sous l'invocation du dieu guérisseur des malades appelé Lokeçvara.
Ils sont séparés entre eux d'une quiaine de kilomètres, une journée de marche à pieds. Nous les trouvons sur la route qui conduit d’Angkor à Phimai ; neuf sont encore en place sur les 250. kilomètres
Plan de Mitch Hendrickson (voir mes sources)
Carte routière
Son étude a été confortée par celle de Coédès dans son analyse et sa traduction de la stèle de Prah Kan et la description des gîtes d'étape avec du feu. L'architecture de ceux qui subsistent est uniforme, une une tour de latérite avec un long hall d'entrée d'une dizaine de mètre sur cinq de larges.
L'architecture de ces maisons de repos est également répétitive. L'une située à Phimai n'est connue que par l'épigraphie et reste à découvrir, huit autres sont identifiées sur la route d’Angkor à Phimai et autre une totalement à l'extérieur. Nous vous en donnons la liste en annexe. Une observation s'impose ence qui concerne cette route qui conduit des temples-pères, Angkor, au temple-fils, Phimai. Phimai serait – lit-on trop souvent – dirigé avec une précisions astronomique en direction d'Angkor ? Alors que les temples sont le plus souvent orientés d'Ouest en Est où se situe l'entrée principale, de là d'où vient la lumième, Phimai est orienté du nord vers le Sud-Est avec un décalage de 20 degrés.
Si ses constructeurs avaient suivi la direction d'Angkor, le décalage aurait dû être de 40 degrés.
L'explication est d'évidence, le temple est construit sur la rive du cours d'eau qui le borde à l'ouest.
Les traces les plus remarquables de la présence khmère dans la Thaïlande contemporaine sont constituées essentiellement par les monuments construits sous le règne de Jayavarman VII.
Ceux-ci sont principalement situés dans l'ouest, le centre et le surtout le Nord-est du pays. Le Prasat Mueang Sing (ปราสาทเมิองสิงห์), dans la province de Kanchanaburi,
et le Wat Kamphaeng Laeng (วัดกำแพงแลง) dans la province de Phetchaburi, marquent les confins occidentaux de l'empire.
Dans la région centrale, les anciennes villes de Lop Buri et Sukhothai abritaient également les temples de Jayavarman VII tels que Phra Prang Sam Yot (พระปรางค์สามยอด) à Lop Buri,
le Wat Phra Phai Luang ( วัดพระพายหลวงข)
et le Wat Si Sawai (วัดศรีสวาย) à Sukhothai.
Au Nord-Est, la majorité des bâtiments présentent des caractéristiques spécifiques, pour la plupart répétitives à l'identique dans tout le royaume. Nous avons ainsi fait la connaissance des Arogyasala (อโรยาศาลา)
et des Dharmaçalas (ธรรมศาล) également appelées « maisons de feu », en sanskrit vahnigṛha (วาห์นิกริฮา).
Ce fut de la part Jayavarman VII une véritable politique d'aménagement de son territoire. La localisation de ces monuments marque ainsi l'étendue de son empire. et ses limites au moins théoriques avec une densité remarquable en Isan. Tous ces monuments démontrent une connexion entre le golfe de Martaban et l'océan Indien, et à l'intérieur des terres par la chaîne de Tenasserim et ses cols les plus connus comme le célèbre col des Trois Pagodes, qui permet d'accéder à Kanchanaburi comme point de départ d'un corps de routes. L'une de ces routes descend vers le sud vers Ratchaburi et Phetchaburi et jusqu'au golfe de Thaïlande moderne. Un autre, par U-Thong, se dirige vers l'Est en direction de Lop Buri. A proximité de Lop Buri, on trouver traces d'anciennes routes conduisant probablement au nord et à la ville moderne de Nakhon Sawan, tandis que d'autres routes amenées directement sur le plateau de Khorat se dirigeaient jusqu'à l'actuelle Khon Kaen.
La concentration exceptionnelle d'hôpitaux répartis dans tout l'Isan – environ trente-deux sur les cent deux mentionnés dans la stèle de Ta Prohm - témoigne de la vitalité de cette région, habitée depuis la préhistoire. La plupart de ces hôpitaux s'inscrivent dans un paysage déjà organisé et largement développé par les Khmers et leurs prédécesseurs depuis de nombreux siècles.
L'aménagement d'un réseau routier est indispensable à la gestion d'un empire, à l'exploitation des richesses agricoles mais aussi à l'exploitation de de ressources qui font défaut au Cambodge. A l'ouest, la province de Kanchanaburi est célèbre pour ses mines de plomb et l'étain est extrait dans la chaîne de Tenasserim. La vallée de la rivière Chao Phraya est riche en produits naturels très recherchés comme l'argile, le boisde teck, la laque, et le poivre. Nous trouvons également des gisements de fer et d'or. Le pateau de Khorat est également au centre ne énorme production de sel liée au trafic de poisson salé entre Phimai et Angkor.
La position même du Cambodge enserré entre des barrières montagneuses qui ne facilitent pas les itinéraires transversaux, et défavorisée par un littoral très court, ne facilita pas son intégration dans l'intense activité qui se développa en Asie du Sud-Est à partir du Xe siècle. A partir des XIe et XIIe siècles, les dirigeants khmers ont dû être pleinement conscients du problème, et vraisemblablement tenté d'y remédier et de s'affirmer dans les réseaux commerciaux. Du point de vue économique, la politique expansionniste dans laquelle ils se sont engagés, par des voies coercitives ou par le changement d'alliances, avait un objectif doublement spécifique : d'une part, d'annexer des territoires riches en ressources naturelles dont ils avaient besoin et d'autre part, de conquérir d'autres accès. Aux XIe et XIIe siècles, les différentes tentatives des rois khmers n'ont pas été particulièrement réussies. Par conséquent, Jayavarman VII a adopté une politique différente. Il a compris qu'il ne suffisait pas de conquérir les accès à la mer pour intégrer les réseaux maritimes, mais qu'il devait aussi étendre sa domination sur tous les réseaux de communication et notamment sur les voies d'eau reliées aux trois principaux bassins que sont ceux de la La rivière Chao Phraya, la rivière Mun et le Tonlé Sap, faisant partie du fleuve Mékong.
Que dire en conclusion de ce monarque qui créa l'empire khmer ? Il a souvent été perçu, paradoxalement, comme un despote mégalomane qui a conduit son pays à la ruine, d'une part, et, d'autre part, comme un souverain bouddhiste et altruiste soucieux du bonheur et du bien-être de ses sujets. « Il souffrit plus des maladies de ses sujets que des siennes ; car c'est la douleur du peuple qui est la douleur des rois plutôt que la leur », une inscription que l'on retrouve sur de nombreuses stèles..
L'étude du matériel archéologique considérable datant de son époque analysé à l'échelle du territoire sous son contrôle, le plus vaste jamais qu'ait connu un royaume khmer dans son histoire, révèle d'autres aspects de ce règne qui reflètent le réel dimensions historiques et humaines de ce roi. Dans ce contexte, la place occupée par la Thaïlande dans ce vaste empire illustre parfaitement les grandes orientations de la politique royale fondée sur un système d'aménagement du territoire très efficace qui avait remarquablement intégré toutes les variables, géographiques, humaines et économiques, afin de pouvoir assurer sa gestion optimale. Dans cette organisation centralisée, les grands centres urbains jouaient le rôle de relais administratifs, économiques et religieux du pouvoir politique. Tous étaient reliés à la capitale, Angkor, par un réseau de voies de communication terrestres ou fluviales qui permettaient le contrôle des provinces, mais aussi des flux commerciaux transitant par des accès stratégiques, et contribuaient au développement des richesses et à la prospérité du royaume. Par ailleurs, les nombreuses fondations bouddhiques témoignent de la politique royale menée dans le domaine religieux tant pour la diffusion du bouddhisme que pour la fédération des territoires dominés sous ce patronage religieux royal. Enfin, grâce à cette politique mise en œuvre dans tout son royaume, et en contrôlant des sites et des régions d'importance politique, économique ou religieuse, Jayavarman VII hissa son empire parmi les plus grandes puissances d'Asie au tournant du XIIIe siècle.
Il n'est pas certain que ce rève ne fut pas encore présent au siècle dernier : Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, un cataclysme politique ravagea le Cambodge, entraînant d'immenses pertes humaines. Le nouveau régime dit des « Khmers rouges » entraîna son pays dans une des révolutions les plus radicales de l'histoire, voulant faire « table rase du passé » mais table rase de l'ordre social et féodal. Ces paysans khmers vêtus de noir avaient connu les privations de la clandestinité, soumis aux bombardements américains et à la traque des troupes de Lon Nol considéré non sans raisons comme un satrape corrompu.
Ils joignaient au visage pacifique du paysan celui d'impitoyables et sanguinaires guerriers. Derrière les visages enigmatiques mais souriant de Pol Pot, qui était poète à ses heures,
et de son successeur Nuon Chea, dur d’entre les durs,
le glaive idéologique de la révolution cambodgienne, conduisit à l'extermination sans pitié du tiers de la population considérée comme composée de traîtres, de parasites et d'espions, transparaissait le rève de restaureur la grandeur passée d'Angkor au prix d'ailleurs, il faut le souligner, d'une épurationt ethnique systématique à l'égard en particulier des Chams vietnamiens musulmans. Le carisme est évident : On exalte en permanece la grande race khmère, tout est possible aux descendants de ceux qui ont construit Angkor.
Leur drapeau portait l'image symbolique des trois tours d'Angkor et non la marteau et la faucille !
Ces trois tours forment une triade architecturale, qui symbolise les fondements du bouddhisme Mahayana selon lesquels de l'union de la sagesse et de la compassion naît l'illumination, Contrairement à ce dont on les accuse, les khmers rouges respectaient Angkor non comme un site religieux mais comme le symbole vivant de la puissance et de la gloire khmères et de la somme de souffrances subes par les populations qui durent les construire.
Il est stupéfiant de retrouver cette symbolique chez ceux que l'histoire voue à raison aux gémonies.
Leur rève aurait été de rétabir une société primitive en inversant le cours du temps et en s'inspirant des réalisations d'Angkor, un empire qui fit rayonner la gloire de la culture khmer sur la péninsule indochinoise du IX au XVe siècle. Tout cela se fit dans l'ignomonie de la construction de murs de crânes.
ANNEXES
Les trente-deux Arogayasala inventoriés en Thaïlande
Province de Buriram
Kuti Ruesi Ban Khok Mueang, district de Prakhon Chai (กุฏิฤๅษีบ้กุฏิฤๅษีบ้านโคกเมือง)
Kuti Ruesi Nong Bua Rai , district de Prakhon (กุฎิฤษีบ้านหนองบัวราย)
Prasat Khok Ngiu, district de Pakham (ปราสาทโคกงิ้ว)
Kuti Ruesi, district de Ban Mai Chaiyaphot (กุฏิฤๅษีบ้)
Province de Chaiyaphum
Prang Ku ou Wat Ku, district de Mueang (ปรางค์กู่)
Prang Ku, district de Ban Thaen (ปรางค์กู่)
Province de Khonkaen
Ku Kaeo, district de Mueang (กู่แก้ว)
Ku Praphachai, district de Nam Phong (กู่ประภาชัย)
Province de Mahasarakham
Ku Ban Khewa, district de Muang (กู่บ้านเขวา)
Ku Santarat, district de Na Dun district (ถกู่สันตรัตน์)
Province de Nakhon Rachasima
Prasat Hin Mueang Kao (ปราสาทหินเมืองเก่า) ou Prasat Mueang Kao (ปราสาทเมืองเก่า), district de Sung Noen.
Prasat Ban Prasat, district de Non Sung (ปราสาทบ้านปราสาท )
Prang Phon Songkhram, district de Non Sung (ปรางค์พลสงคราม )
Prasat Khon Buri, district de Khon Buri (ปรางค์ครบุรี)
Prasat Sa Phleng, district de Chok Chai (ปราสาทสระเพลง)
Prang Ban Prang, district de Huai Thalaeng (ปรางค์บ้านปรางค์)
Kuti Ruesi Noi, district de Phimai (กุฏิฤาษีน้อย)
Prasat Nang Ram, district de Prathai (ปราสาทนางรำ)
Province de Prachin Buri
Prasat Sa Morakot, district de Si Mahosot district (ปราสาทสระมรกต)
Province de Roi Et
Prang Ku, district de Thawat Buri (ปรางค์กู่)
Ku Phon Rakhang, district de Kaset Wisai (กู่โพนระฆัง)
Ku Ban Dan, district de Phon Sai (กู่บ้านด่าน)
Province de Sa Kaeo
Prasat Ban Noi, district de Watthana Nakhon (ปราสาทบ้านน้อย)
Province de Sakon Nakhon
Prasat Ku Phanna, district de Sawang Daen Din (ปราสาทกู่พันนา)
Province de Si Sa Ket
Prasat Sa Kamphaeng Noi, district de Muang (ปราสาท สระกำแพงน้อย)
Prasat Hin Ban Samo, district de Prang Ku (ปราสาทหินบ้านสมอ)
Province de Surin
Prasat Ban Prasat or Prasat Kangaen, district de Sangkha (ปราสาทบ้านปราสาท)
Prasat Ta Muean Tot, district de Phanom Dong Rak (ปราสาทตาเหมือนธม )
Prasat Hin Chom Phra, district de Chom Phra (ปราสาทหินจอมพระ)
Prasat Ban Chaniang, district de Muang (ปราสาทบ้านจะเนียง)
Prasat Ban Chang Pi, district de Sikhoraphum (ปราสาทบ้านช่างปี่)
Province d'Udonthani
Prasat Ku Kaeo ou Ku Kaeo Ban Chit, district de Ku Kaeo district (ปราสาทกู่แก้ว - กู่แก้วบ้านจิตร)
Les neuf dharmasala identifiés à ce jour sur la route d'Angkor au Prasat Hin Phimai.
Province de Buriram
Prasat Thamo, district de Ban Kruat (ปราสาทท่าหมอ)
Prasat Ban Bu/Phanom Rung, district de Prakhon Chai (ปราสาทบ้านบุ)
Prasat Khok Prasat anciennement Prasat Nong Khong, district de Nang Rong (ปราสาทโคกปราสาท)
Prasat Nong Prong anciennement Prasat Nong Plong, district de Nang Rong (ปราสาทหนองโปรง)
Prasat Nong Ta Pleng anciennement Prasat Sebo, district de Nang Rong (ปราสาทน้องตะเลง)
Province de Nakhon Rachasima
Prasat Huai Khaen, district de Huai Thalaeng (ปราสาทห้วยแคน)
Prasat Ku Sila, district de Huai Thalaeng (ปราสาทกู่ศิลา)
Prasat Hin Phimai, district de Phimai (ปราสาทหิน พิมาย). Il n'est connu que par son existence mentionnée sur la stèle.
Province de Surin
Prasat Ta Muean, district de Kap Choeng anciennement Phanom Dong Rak (ปราสาทตาเมือน )
Province de Nakhon Phathom (En dehors, bien sûr, de la route des pélérinages).
Kosinarai, district de Ban Pong district (โกสินาราญ์)
SOURCES
Sources écrites
Henri Parmentier. « La construction dans l'architecture khmère classique ». In: Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient. Tome 35, 1935. pp. 243-311;
Mitch Hendrickson « Historic routes to Angkor: development of the Khmer road system (ninth to thirteenth centuries AD) in mainland Southeast Asia » Department of Archaeology. University of Sydney, Sydney, NSW 2006, Australie
Lous Finot : « Dharmaçâlâs au Cambodge ». In: Bulletin de l’école française d'Extrême-Orient. Tome 25, 1925. pp. 417-422;
Georges Coedès : « Études cambodgiennes - II » In: Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient. Tome 40 N°2, 1940. pp. 315-
349; XXXIV. — LES HÔPITAUX DE JAYAVARMANV II. XXXV. — LES GÎTES D'ÉTAPE A LA FIN DU XIIe SIÈCLE.
Georges Coedès : « La stèle de Ta-Prohm ». In: Bulletin de l’école française d'Extrême-Orient. Tome 6, 1906. pp. 44-86;
Georges Coedès : « La stèle du Práh Khằn d’Angkor ». In: Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient. Tome 41, 1941. pp.255-302;
Étienne Aymonier : « Le Cambodge II. Les provinces Siamoises. » 1901,
Étienne Lunet de Lajonquière : « Inventaire descriptif des monuments du Cambodge, volume I. » 1902, et « Inventaire descriptif des monuments du Cambodge, volume II. », 1907
Chhem Rethy Kieth « La médecine angkorienne sous Jayavarman VII (1181-1220 de n.è.) ». In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 150ᵉ année, N. 4, 2006. pp. 1977-1998;
Toshihiko Iyemori : « Geomagnetism and the Orientation of Temples in Thailand » in Journal of the Siam Society, Vol. 99, 2011
Sources Internet
https://cisark.mcfa.gov.kh/ (Carte interactive de sites archéologiques khmers)
http://www.pharmacy.msu.ac.th/exhibition_new/aroka-his.html