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  • : Bernard, retraité, marié avec une femme de l'Isan, souhaite partager ses découvertes de la Thaïlande et de l'Isan à travers la Grande Histoire et ses petites histoires, culturelles, politiques,sociales ...et de l'actualité. Alain, après une collaboration amicale de 10 ans, a pris une retraite méritée.
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  Il était une fois Alain, Bernard …ils prirent leur retraite en Isan, se marièrent avec une Isan, se rencontrèrent, discutèrent, décidèrent un  jour de créer un BLOG, ce blog : alainbernardenthailande.com

Ils voulaient partager, échanger, raconter ce qu’ils avaient appris sur la Thaïlande, son histoire, sa culture, comprendre son « actualité ». Ils n’étaient pas historiens, n’en savaient peut-être pas plus que vous, mais ils voulaient proposer un chemin possible. Ils ont pensé commencer par l’histoire des relations franco-thaïes depuis Louis XIV,et ensuite ils ont proposé leur vision de l'Isan ..........

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 22:08
A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

 

Marcel Barang, « Défricheur de trésors thaïlandais » (Emmanuel Deslouis). « Passeur de littérature thaïlandaise » (Orengo), mais surtout « un homme extra »,  avec « Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel Sur la guitare de la vie » (Ferré), lui qui, non seulement, traduit des œuvres marquantes de la littérature thaïlandaise, des nouvelles, en anglais et en français, traduit également en thaï des œuvres étrangères et aussi « les chansons  du monde ». (Cf. Son site) Bref, un homme-orchestre, un artiste qui a fait connaître des grands écrivains thaïlandais aux francophones et anglophones, et les classiques étrangers aux Thaïlandais.

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Quand nous avons commencé ce blog le 1er janvier 2011, sur les « petites et grandes histoires de la Thaïlande », nous avons senti très vite la nécessité de les aborder  aussi  par la littérature, si cela était possible, tant elle est pour tous les pays « les mots de la tribu », un moyen privilégié pour accéder à la compréhension d’une culture. Mais ignares, il fallait bien un commencement, une liste de livres à lire en français, et c’est à ce moment-là, que nous avons « rencontré » Marcel Barang, indirectement, en lisant une étude de Jean Marcel, qui alors professeur à l’Université Chulalongkorn (Bangkok), avait écrit en 2006, « L’œuvre de décentrement : le cas de la littérature siamoise », même s’il contestait ses dires sur la littérature thaïlandaise, tenus lors d’un entretien avec Emmanuel Deslouis, pour Eurasie, le 21 mai 2003.

 

Portrait de Jean-Marcel extrait de son site :

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Marcel Barang, lors de cet entretien, pensait que les Thaïlandais manifestaient  peu d’intérêt pour la littérature de qualité et qu’« une (personne) sur vingt mille achet(ait) des romans littéraires » et qu’un succès se comptait en 2, 3 000 exemplaires/annuel. Il attribuait ce désintérêt surtout à « l’absence d’une tradition littéraire » en rappelant que « le premier roman « lisible » thaï ne dat(ait) que de 1928. ».

 

Il remarquait que « La seule vie littéraire est le fait de coteries qui se jalousent et trouvent rarement des débouchés dans l’édition. (…) Il y a une forte escouade d’auteurs féminins qui produisent essentiellement des romans à l’eau de rose pour le grand public. Les romans d’action, d’épouvante, de cape et d’épée, et ceux faisant appel au surnaturel (tendance populaire héritée de la Chine) ont aussi leurs aficionados. (…) Il existe aussi une pléthore de nouvellistes, dont certains sont très bons. (…) Le feuilletonisme est une autre pratique répandue. Pour gagner leur vie par la plume, beaucoup d’auteurs n’hésitent pas à « fourguer » à des revues, hebdomadaires ou mensuelles, deux ou trois romans qu’ils écrivent simultanément. […] Quelques œuvres de réelle valeur surnagent, une dizaine. Elles n’ont guère de thèmes communs, ou plutôt reflètent la diversité des pratiques sociales thaïlandaises, du bouddhisme commun à la corruption des mœurs et des édiles, de la fable poético-philosophique de L’Empailleur de rêves (Nikom Rayawa, L’Aube) 

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

....à l’individualisme forcené et blasphématoire de L’Ombre blanche (Saneh Sangsuk, Le Seuil). » 

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Il recommandait ensuite les œuvres de Chart Korbjitti et Saneh Sangsuk, et mentionnait Atsiri Tammachote, Sila Komchai, Wanit Jarounkit-anan, Kanokpong Songsompan.

 

Bref,  ce n’était qu’un petit entretien, sans prétention, mais qui pouvait provoquer « la curiosité », nous inviter, non seulement au plaisir de lire, mais surtout à la découverte d’une Thaïlande inconnue, une « Thaïlande », vue, sentie, écrite par ses meilleurs auteurs.  Ainsi Marcel Barang nous offrait un certain nombre d’œuvres majeures qu’il avait traduites pour une grande maison d’édition française, donc disponibles. On lui devait entre autre,  la traduction de la trilogie « autobiographique » de Saneh Sangsuk : Venin,  L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, et Histoires vieilles comme la pluie ;  Chiens fous et La chute de Fak de Chart Korbjitti,  Fille de sang d’Arounwadi, etc, voire « Seule sous un ciel dément » de Saneh Sangsuk, Le Seuil, 2014. (Dernier ouvrage traduit par Marcel Barang ?)

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Sans compter des œuvres traduites en anglais comme Plusieurs vies  de Kukrit Pramoj, et des nouvelles thaïes, qui prennent la forme d’une anthologie annuelle (Cf. 12, 13, 14 Thai Short Stories). Le journal Bangkok Post du 3 février 2013, par exemple, lui rendait hommage et appréciait son travail inlassable depuis 30 ans pour faire connaître les meilleurs romans et nouvelles thaïs au monde, ainsi que l’aide précieuse qu’il apporte « littérairement » à de nombreux écrivains thaïs.

 

Levisales Nathalie nous apprenait une autre entreprise de Marcel Barang : « nourrir la tête (Alimenter les écrivains potentiels) en publiant de la nourriture étrangère en thaï ; « Il est important de leur présenter différentes façons d’écrire. Aujourd’hui, en dehors de ce qui est publié par quelques éditeurs courageux, 90 % des traductions en thaï sont des best-sellers de gare américains. Il y a moins d’un an, il a donc lancé wanakam.com, un site dédié aux classiques de la littérature étrangère. Chaque mois, il publie en thaï (et  en français ou en anglais) une dizaine de nouvelles accompagnées de courtes bios. Après Anatole France, Jane Austen, Jean Giono ou Ernest Hemingway, les Thaïlandais découvriront ce mois-ci, Somerseth Maugham, Emile Gaboriau, Scott Fitzgerald, Emile Zola, Ambrose Bierce, Jules Renard … et Johana Syri (L’auteur de « Heidi ») (Libération, Livres, 16 septembre 2004)

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(Sur google, nous n’avons pas trouvé le site de wanakam.com. Disparu ? Changé ?)

 

Mais qui est Marcel Barang ?

 

L’article amical du 22 juillet 2015 de Orengo Jean-Noël « Passeur de littérature : Marcel Barang, une histoire française en Thaïlande » http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35531 , nous livre quelques repères biographiques :

 

Il est né en 1945, un type du Sud-Ouest. Il étudie l’anglais, va jusqu’en maîtrise (un mémoire sur James Patrick Donleavy), et fait son service comme coopérant au Cambodge, entre 1967 et 1969 (…) Au début des années 1970, il fait ses classes de journaliste au bureau français de l’agence Reuters à Londres, et commence à faire des articles pour plusieurs journaux, dont Politique Hebdo. Il deviendra, plus tard, chef de bureau pour l’Asie-Pacifique de South  (…) Mais c’est au Monde diplomatique qu’il donnera de grands reportages, sur Belfast, l’Iran du Shah, la Turquie et les Philippines (…) il décide de s’installer définitivement en Asie en 1976. Se dit que le malais est la langue la plus simple de la région à maîtriser. Fait un an à Singapour. Puis une autre année à Hong-Kong. Et s’installe à Bangkok, vivant quelques mois dans l’une des bâtisses de la Villa Jim Thomson pour y écrire un guide sur... le Népal. Il ne quittera plus la capitale du Royaume

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(Evoque ensuite sa rencontre et son amitié avec Sondhi) Barang commencera par créer pour lui une version anglaise de Manager, son magazine phare, puis un supplément traitant spécifiquement des affaires du Mékong, vu comme le fil conducteur de la géopolitique et de l’économie de la région. Nouveau succès, interrompu par la crise de 1997. (…) Dans les années 1990, il est revenu à son goût strict des langues. Constatant que la littérature thaïe est l’une des moins traduites, il s’en fait le passeur. C’est à lui que l’on doit la découverte de « L’Ombre blanche », tout simplement l’un des meilleurs romans  (…) Et de l’œuvre entière de Saneh Sangsuk (en 2008, il est fait chevalier de l’Ordre des Arts et des lettres,  (…)

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE
À lui l’œuvre de son ami Chart Korbjitti (« La chute de Fak » « Sonne l’heure », toujours au Seuil, sous le patronage d’Anne Sastourné). À lui ce qu’il considère comme l’un des plus beaux romans thaïs, « L’Empailleur de rêves » de Nikom Rayawa (…) « Venin » un court texte de Saneh Sangsuk. (Vendu à plus de quarante mille exemplaires en Europe. »
A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

6Nous l’avons donc lu.

 

Nous avons donc, grâce à lui, pu approcher d’autres réalités de la Thaïlande et des Thaïlandais avec notre lecture de L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, et de Venin. (Cf. Nos articles A52 et A85), de Chiens fous de Chart Korbjitti. (Cf. Nos articles A142 et A143) (La  lecture de La « chute de Fak » de Chart Korbjitti  et de « Fille de sang » d’Arounwadi viendront plus tard)

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Qu’avons- nous appris d’eux sur la Thaïlande et les Thaïlandais ?

 

Nous avons appris avec Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, que des Thaïlandais pouvaient être transgressifs.

 

« Je suis un dictionnaire d’imprécations », contre les « gens biens », contre les femmes rencontrées,  ses amis, contre les bonzes, les révolutionnaires,  l’école, la politique, les tabous …et même contre  l’écriture considérée comme la mort. « Ecrire c’est la mort. Essayer d’écrire, c’est essayer de se donner la mort ».

 

« Cet « artiste en jeune vaurien », terrassait tous « les liens qui unissaient les Thaïs » et revendiquait « d’enfreindre la loi et la morale ».   Même la famille et l’école ne trouvait pas grâce à ses yeux. Ils « n’étaient rien d’autre que des établissements de formation de chiens bâtards » (p.131). « Tu chantais l’hymne national. Tu récitais les prières. Tu reprenais le serment d’allégeance d’une voie rendue atone par l’ennui – Nous autres Thaïs De la nation Reconnaissants et gna gna gna …- alors que c’était chiant comme tout » (p. 123) etc…

 

Un livre évidemment loin des clichés sur la Thaïlande du sourire.

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

Marcel Barang  traduisit aussi  le petit conte « Venin » de Sangsuk également, où « il raconte le combat de Patte folle contre le serpent, métaphore aux nombreuses interprétations possibles : la lutte de l’innocence contre l’imposture, de l’enfance brisée par la lâcheté des adultes, du venin, la parole « religieuse » qui empoisonne, la dénonciation de la crédulité des villageois, des superstitions voire des croyances du village, la critique du clergé « intéressé » et « corrompu », des imposteurs en tout genre … contre l’écriture, contre la mort même, contre lui-même. » (In Notre A85)

 

Avec le roman de Chart Korbjitti « Chiens fous » nous entrons dans un autre univers.

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE
a dédicace du roman de Chart Korbjitti est claire: « les personnages de ce roman existent réellement et y figurent sous leurs vrais noms ou sobriquets », comme Samlî, Chouanchoua, Met Kanoun, P’tit Hip, Nitt, Jâ, Toui Italie, Lân, le Vieux Otto et Thaï.

Ils ont ensemble des souvenirs, des anecdotes, des « histoires » qu’ils aiment partager quand ils se rencontrent, font la « fête » jusqu’à l’ivresse et/ou la « défonce ».  Ils ont surtout à un moment de leur vie, vécu ensemble une expérience, un mode de vie qu’ils considéraient comme « paradisiaque » et que d’autres voyaient comme hippie, à Bangkok, Pattaya et Phuket. Mais ce mode de vie a un prix, avec des addictions à l’alcool, à la drogue, le sentiment de l’échec, les « conflits » ou des rapports difficiles avec la famille. Une expérience du bonheur à laquelle tous vont renoncer, pour rentrer dans le rang, retrouver la famille, une vie plus traditionnelle, plus conformiste.

 

« Curieusement, un roman « thaïlandais » où n’apparaissait nulle référence à la Thaïlande. Aucune description, aucune référence au royaume, au bouddhisme, à la société thaïe, à l’actualité ... On était loin du mouvement hippie qui avait critiqué l’ordre établi, contesté la société de consommation, cherché d’autres formes du vivre-ensemble, d’autres valeurs, d’autres accès au « réel ». (In notre article)

 

Ou bien encore le roman Fille de sang, d’Aounwadi, présenté par Marcel Barang lui-même :

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

« Quand paraît en 1997 Fille de sang, ce premier roman d’une jeune provinciale inconnue tranche vivement sur tous les courants habituels de la fiction thaïlandaise. À commencer par le roman régionaliste, style Fils de l’Issâne de Kampoon Boonthavee, péan déguisé de coutumes et de spécialités culinaires régionales : ici, l’accent est plutôt sur le traitement que subissent les bêtes à la ferme, la violence ordinaire, relatés sans complaisance, mais transmués par le regard fasciné de la jeune narratrice. Ici, c’est aussi une étude psychologique d’une rare complexité dans l’apparemment simple, procédant par jets de courants de pensée et campant des personnages hauts en couleur, gens des villes et gens des champs criants de vérité. Plus rare encore : la franchise de ton, l’exposé cru de relations familiales abominables, la narration d’une pratique pathologique qui ignore la morale et qui peut dégoûter le lecteur bien-pensant – comme ce fut le cas, initialement, pour son présent traducteur avant qu’il ne soit amené à passer outre ses préventions moralisantes par les qualités proprement littéraires du texte. » 

(Juin 2015. http://filledesang.blogspot.com/2015/06/fille-de-sang-dans-le-contexte.html )

 

Dans tous ces ouvrages, Marcel Barang a le chic de nous faire oublier la « traduction ». Cela tombe bien, car il avoue :  « Vous savez ce qui m’a le plus fait plaisir ? C’est quand L’Ombre blanche de Saneh Sangsuk est paru en l’an 2000 : pas une seule de la dizaine de notes de lecture dithyrambiques qui ont salué ce chef-d’œuvre n’ont fait état du traducteur ou de la traduction ! Passer totalement inaperçu, voilà la vraie accolade ! » ( In « Marcel Barang, une histoire française en Thaïlande ». Paru dans l’Humanité du 22 juillet 2015.)

 

Bref, Marcel Barang, par son travail inlassable, de découvreur, lecteur, et traducteur, nous fait accéder aux œuvres thaïlandaises qui comptent et nous révèlent bien des réalités, si différentes de l’ordre établi et des clichés auxquels on réduit le plus souvent la Thaïlande.

 

Merci M. Barang.

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

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A 52. Un grand écrivain thaïlandais : Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a-52-saneh-sangsuk-un-grand-ecrivain-thailandais-96922945.html

 

A85. « Venin » de Saneh Sangsuk. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a85-le-conte-venin-de-saneh-sangsuk-112495835.html

 

A142. « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

« Chart Korbjitti avec Saneh Sangsuk sont les deux romanciers les plus connus en France grâce au travail de leur traducteur Marcel Barang. Il est aussi reconnu en Asie du Sud-Est pour avoir reçu deux fois le prix du SEA-Write en 1982 pour « la Chute de Fak » et en 1993 pour « Sonne l’heure ». « La marginalité et le regard de la société sur l’individu restent ses thèmes de prédilection. On les retrouve dans ses deux grands romans, La Chute de Fak, et Les Chiens enragés qui mettent tous les deux en scène des personnages en rupture sociale. » (Louise Pichard-Bertaux

 

A142 et A143. Notre lecture de  « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a142-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122456162.html

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a143-notre-lecture-de-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122551891.html

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On peut lire aussi Marcel Barang sur le net :

https://thaifiction.wordpress.com

https://marcelbarang.wordpress.com

https://chansongs.wordpress.com 

 

Sur France-Inter : « Marcel Barang » par Jean-Noël Orengo http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1127927

 

Marcel Barang, « La traduction littéraire passe par le mot à mot », Impressions d'Extrême-Orient [En ligne], 3 |  2013, mis en ligne le 28 décembre 2013,URL : http://ideo.revues.org/239

 

Une vingtaine de livres traduits en anglais par Marcel Barang dont par exemple :

 

The 20 best novels of Thailand (A Thai modern classics anthology)

Jan 1, 1994 by Marcel Barang, Mad Dogs and Co

Jan 1, 2002 by Chart Korbjitti and Marcel Barang

 

Of Time and Tide

Jan 1, 1995 by Atsiri Thammachot and Marcel Barang

 

The path of the tiger: [a Thai novel]

1994 ,by Sila Khoamchai and Marcel Barang

 

The Story of Jan Darra

Jan 1, 1995 by Utsana Phleungtham and Marcel Barang

“14 Thai Short Stories – 2014, part of an ongoing annual series, opens with the most notable story in the collection, Wiwat “Filmsick” Lertwiwatwongsa’s Another Day Of 1984 Happiness, a story of immediate relevance divided into four parts. In the first, a woman is haunted by a ghost from her past. She has a crush on a co-worker, but he’s in love with someone else. The kamnan rallies bring them together. Everyone talks about politics. “They talked about politics as if they had followed such things all their lives, even though Malee had never seen them read anything but entertainment news on the internet.”

In the next, a woman becomes the mistress of a man who wanted to buy a brown refrigerator. He looks like Nattawut Saikua, a red-shirt firebrand. The demonstrations give he and his estranged wife a common cause, and they are reconciled. The mistress masturbates to Nattawut Saikua on TV.

In the last part told in the second-person narrative, a gay man reads 1984 in public, pisses people off on Facebook, and has sex with his lover who is also his cousin. “Your old lover told you that your disorder was the only power you had in opposing the state. You thought it was a joke, but the comical conversation you didn’t understand remained with you.”

Here, Wiwat treats the absurdity of reading George Orwell’s book as an act of defiance, of the battles fought on Facebook, with ingenuity. No one knows why he or she is angry or sad. Is it because of politics or is it the relationship and are these things even mutually exclusive? Political engagement takes precedent over sexual engagement. Life is politics. The story engages, through content rather through form — a good opening for a collection of stories on a wide range of subjects.

In many stories, the various conflicts in Thailand serve as a basis for the various vulnerabilities faced by each protagonist. In Dusk On Charoen Pradit Road by Rattanachai Manabutra, an accident that sets a soldier’s M-16 flying and firing bullets in Pattani — an occurrence not so out of the ordinary — is set against a backdrop of a failing relationship. In Approach To Paradise by Nok Paksanavin, the protagonist’s lover, Firdaus, who was fascinated by banned books — “In the days of Saddam Hussein, the list of banned books was very long, starting with Virginia Woolf, and even the works of that writer you like, Jean-Paul Sartre” — dies without explanation. It feels, as you go through the story collection, that these are the themes writers and readers are supposed to be preoccupied by. The language is sometimes clumsy, with words calling attention to themselves. “After helping each other wash the dishes he would enter you.” And, “Gee, the soda has turned flat! He likes it better to drink when the soda is still bubbly”.

Some of these stories could, in fact, be skipped altogether. Many simply don’t warrant reactions or emotional response. In Laweng Panjasunthorn’s The Time Trader Who Worships Love, a small-time writer begins a business literally “selling time”, because, well, his lover had left him with a note saying, “Give me some time and then I’ll come back”. He makes millions by collecting wasted time and then selling it, “time for love” at the lowest price. He makes millions. “The time I sold was in popular demand. No price gouging: I sold time at reasonable prices. My business was growing so fast I hardly had any time left to do any writing, but I wasn’t worried, because I sold time, so I had plenty of it available.” Perhaps it’s a metaphor but this bit of imagination goes unexplained. All I know is I want my time back.

The book closes with an apt and thoughtful meditation, A Poem Should Not Mean But Be, by Saneh Sangsuk (the real name of the latest SEA Write winner Daen-aran Sangthong), who has two stories in the collection.

A writer sits at a bar, thinking about Buddhism and the things he’s read, from Rabindranath Tagore to Jorge Luis Borges. He gets beaten up.”

Pimrapee Thungkasemvathana

“Rich tapestry of Thai society”. Bangkok Post, “Life”. Published: 2 Feb 2015 at 06.00:
http://www.bangkokpost.com/lifestyle/book/464040/rich-tapestry-of-thai-society

A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE
Cf. D’autres de nos articles consacrés à la littérature thaïlandaise.

 

23. Notre Isan : Introduction à la littérature thaïlandaise ?

http://www.alainbernardenthailande.com/article-23-notre-isan-la-litterature-thailandaise-1-79537350.html

 

25 . Notre Isan :  Pira Sudham, un écrivain de l’Isan.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-25-pira-suddham-un-ecrivain-de-l-isan-79537662.html Enfances thaïlandaises, de Pira Sudham, coll. Les enfants du fleuve, Fayard, 1983, 1990 pour la traduction française.

 

26. Un écrivain d’Isan : Pira Suddham, Terre de mousson.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-26-un-ecrivain-d-isan-pira-sudham-terre-de-mousson-79884217.html

 

A71. « Plusieurs vies »  de Kukrit Pramoj. Une vision de la Thaïlande.

Pramoj, Kukrit Plusieurs vies, traduit par Wilawan et Christian Pelleaumail, Paris, «Langues & Mondes» - l’Asiathèque, 2003

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a71-plusieurs-vies-de-kukrit-pramoj-une-vision-de-la-thailande-107792330.html

 

A104. « Ecrire Bangkok », avec cinq auteurs thaïlandais et A105. « Bangkok », écrit par cinq écrivains thaïlandais.

 

Il s’agit ici de profiter du travail de traduction et du livre de  Louise Pichard-Bertaux, in « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », pour  tenter de comprendre  la  vision « littéraire » de Bangkok de cinq écrivains majeurs thaïlandais ; Atsiri Thammachot, Chart Korbjitti, Sila Khomchai, Wanich Jarungidanan, et Win Lyovarin, tous lauréats du SEA Write.

 

A106. 107 et 108 Histoire et littérature en Thaïlande.

Mme Louise Pichard-Bertaux, in  « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », offre aussi dans sa première partie une introduction « permettant de comprendre l’évolution de la littérature moderne » thaïlandaise avec son lien aux principaux événements historiques du pays.

 

A119. Sunthorn Phu (1786-1855). L’un des plus grands  poètes thaïlandais.

Avec le livre de Frédéric Maurel « Clefs pour Sunthorn Phu, L’Harmattan, 2001.

 

A121. Lecture du Nirat « La montagne Dorée » de Sunthorn Phu (1786-1855).

Traduction de Frédéric Maurel. Clefs pour Sunthorn Phu,  L’Harmattan, 2001.

 
A 206. HOMMAGE A MARCEL BARANG, TRADUCTEUR ET « PASSEUR » DE LA LITTERATURE THAÏLANDAISE

 

 

 

À lui l’œuvre de son ami Chart Korbjitti (« La chute de Fak » « Sonne l’heure », toujours au Seuil, sous le patronage d’Anne Sastourné). À lui ce qu’il considère comme l’un des plus beaux romans thaïs, « L’Empailleur de rêves » de Nikom Rayawa (…) « Venin » un court texte de Saneh Sangsuk. (Vendu à plus de quarante mille exemplaires en Europe. »

 

Nous l’avons donc lu.

 

Nous avons donc, grâce à lui, pu approcher d’autres réalités de la Thaïlande et des Thaïlandais avec notre lecture de L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, et de Venin. (Cf. Nos articles A52 et A85), de Chiens fous de Chart Korbjitti. (Cf. Nos articles A142 et A143) (La  lecture de La « chute de Fak » de Chart Korbjitti  et de « Fille de sang » d’Arounwadi viendront plus tard)

Qu’avons- nous appris d’eux sur la Thaïlande et les Thaïlandais ?

Nous avons appris avec Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, que des Thaïlandais pouvaient être transgressifs.

 

« Je suis un dictionnaire d’imprécations », contre les « gens biens », contre les femmes rencontrées,  ses amis, contre les bonzes, les révolutionnaires,  l’école, la politique, les tabous …et même contre  l’écriture considérée comme la mort. « Ecrire c’est la mort. Essayer d’écrire, c’est essayer de se donner la mort ».

« Cet « artiste en jeune vaurien », terrassait tous « les liens qui unissaient les Thaïs » et revendiquait « d’enfreindre la loi et la morale ».   Même la famille et l’école ne trouvait pas grâce à ses yeux. Ils « n’étaient rien d’autre que des établissements de formation de chiens bâtards » (p.131). « Tu chantais l’hymne national. Tu récitais les prières. Tu reprenais le serment d’allégeance d’une voie rendue atone par l’ennui – Nous autres Thaïs De la nation Reconnaissants et gna gna gna …- alors que c’était chiant comme tout » (p. 123) etc…

Un livre évidemment loin des clichés sur la Thaïlande du sourire.

 

Marcel Barang  traduisit aussi  le petit conte « Venin » de Sangsuk également, où « il raconte le combat de Patte folle contre le serpent, métaphore aux nombreuses interprétations possibles : la lutte de l’innocence contre l’imposture, de l’enfance brisée par la lâcheté des adultes, du venin, la parole « religieuse » qui empoisonne, la dénonciation de la crédulité des villageois, des superstitions voire des croyances du village, la critique du clergé « intéressé » et « corrompu », des imposteurs en tout genre … contre l’écriture, contre la mort même, contre lui-même. » (In Notre A85)

 

Avec le roman de Chart Korbjitti « Chiens fous » nous entrons dans un autre univers.

 

dédicace du roman de Chart Korbjitti est claire: « les personnages de ce roman existent réellement et y figurent sous leurs vrais noms ou sobriquets », comme Samlî, Chouanchoua, Met Kanoun, P’tit Hip, Nitt, Jâ, Toui Italie, Lân, le Vieux Otto et Thaï.

Ils ont ensemble des souvenirs, des anecdotes, des « histoires » qu’ils aiment partager quand ils se rencontrent, font la « fête » jusqu’à l’ivresse et/ou la « défonce ».  Ils ont surtout à un moment de leur vie, vécu ensemble une expérience, un mode de vie qu’ils considéraient comme « paradisiaque » et que d’autres voyaient comme hippie, à Bangkok, Pattaya et Phuket. Mais ce mode de vie a un prix, avec des addictions à l’alcool, à la drogue, le sentiment de l’échec, les « conflits » ou des rapports difficiles avec la famille. Une expérience du bonheur à laquelle tous vont renoncer, pour rentrer dans le rang, retrouver la famille, une vie plus traditionnelle, plus conformiste.

« Curieusement, un roman « thaïlandais » où n’apparaissait nulle référence à la Thaïlande. Aucune description, aucune référence au royaume, au bouddhisme, à la société thaïe, à l’actualité ... On était loin du mouvement hippie qui avait critiqué l’ordre établi, contesté la société de consommation, cherché d’autres formes du vivre-ensemble, d’autres valeurs, d’autres accès au « réel ». (In notre article)

 

Ou bien encore le roman Fille de sang, d’Aounwadi,  présenté par Marcel Barang lui-même :

 

« Quand paraît en 1997 Fille de sang, ce premier roman d’une jeune provinciale inconnue tranche vivement sur tous les courants habituels de la fiction thaïlandaise. À commencer par le roman régionaliste, style Fils de l’Issâne de Kampoon Boonthavee, péan déguisé de coutumes et de spécialités culinaires régionales : ici, l’accent est plutôt sur le traitement que subissent les bêtes à la ferme, la violence ordinaire, relatés sans complaisance, mais transmués par le regard fasciné de la jeune narratrice. Ici, c’est aussi une étude psychologique d’une rare complexité dans l’apparemment simple, procédant par jets de courants de pensée et campant des personnages hauts en couleur, gens des villes et gens des champs criants de vérité. Plus rare encore : la franchise de ton, l’exposé cru de relations familiales abominables, la narration d’une pratique pathologique qui ignore la morale et qui peut dégoûter le lecteur bien-pensant – comme ce fut le cas, initialement, pour son présent traducteur avant qu’il ne soit amené à passer outre ses préventions moralisantes par les qualités proprement littéraires du texte. » ( Juin 2015. http://filledesang.blogspot.com/2015/06/fille-de-sang-dans-le-contexte.html )

 

Dans tous ces ouvrages, Marcel Barang a le chic de nous faire oublier la « traduction ». Cela tombe bien, car il avoue :  « Vous savez ce qui m’a le plus fait plaisir ? C’est quand L’Ombre blanche de Saneh Sangsuk est paru en l’an 2000 : pas une seule de la dizaine de notes de lecture dithyrambiques qui ont salué ce chef-d’œuvre n’ont fait état du traducteur ou de la traduction ! Passer totalement inaperçu, voilà la vraie accolade ! » ( In « Marcel Barang, une histoire française en Thaïlande ». Paru dans l’Humanité du 22 juillet 2015.)

 

Bref, Marcel Barang, par son travail inlassable, de découvreur, lecteur, et traducteur, nous fait accéder aux œuvres thaïlandaises qui comptent et nous révèlent bien des réalités, si différentes de l’ordre établi et des clichés auxquels on réduit le plus souvent la Thaïlande.

Merci M. Barang.

 

___________________________________________________________________________

A 52. Un grand écrivain thaïlandais : Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a-52-saneh-sangsuk-un-grand-ecrivain-thailandais-96922945.html

 

A85. « Venin » de Saneh Sangsuk. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a85-le-conte-venin-de-saneh-sangsuk-112495835.html

 

A142. « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

« Chart Korbjitti avec Saneh Sangsuk sont les deux romanciers les plus connus en France grâce au travail de leur traducteur Marcel Barang. Il est aussi reconnu en Asie du Sud-Est pour avoir reçu deux fois le prix du SEA-Write en 1982 pour « la Chute de Fak » et en 1993 pour « Sonne l’heure ». « La marginalité et le regard de la société sur l’individu restent ses thèmes de prédilection. On les retrouve dans ses deux grands romans, La Chute de Fak, et Les Chiens enragés qui mettent tous les deux en scène des personnages en rupture sociale. » (Louise Pichard-Bertaux

 

A142 et A143. Notre lecture de  « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a142-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122456162.html

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a143-notre-lecture-de-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122551891.html

                                           -----------------------------

On peut lire aussi Marcel Barang sur le net :

https://thaifiction.wordpress.com

https://marcelbarang.wordpress.com

https://chansongs.wordpress.com 

 

Sur France-Inter : « Marcel Barang » par Jean-Noël Orengo http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1127927

 

Marcel Barang, « La traduction littéraire passe par le mot à mot », Impressions d'Extrême-Orient [En ligne], 3 |  2013, mis en ligne le 28 décembre 2013,URL : http://ideo.revues.org/239

 

Une vingtaine de livres traduits en anglais par Marcel Barang dont par exemple :

 

The 20 best novels of Thailand (A Thai modern classics anthology)

Jan 1, 1994 by Marcel Barang, Mad Dogs and Co

Jan 1, 2002 by Chart Korbjitti and Marcel Barang

 

Of Time and Tide

Jan 1, 1995 by Atsiri Thammachot and Marcel Barang

 

The path of the tiger: [a Thai novel]

1994 ,by Sila Khoamchai and Marcel Barang

 

The Story of Jan Darra

Jan 1, 1995 by Utsana Phleungtham and Marcel Barang

“14 Thai Short Stories – 2014, part of an ongoing annual series, opens with the most notable story in the collection, Wiwat “Filmsick” Lertwiwatwongsa’s Another Day Of 1984 Happiness, a story of immediate relevance divided into four parts. In the first, a woman is haunted by a ghost from her past. She has a crush on a co-worker, but he’s in love with someone else. The kamnan rallies bring them together. Everyone talks about politics. “They talked about politics as if they had followed such things all their lives, even though Malee had never seen them read anything but entertainment news on the internet.”

In the next, a woman becomes the mistress of a man who wanted to buy a brown refrigerator. He looks like Nattawut Saikua, a red-shirt firebrand. The demonstrations give he and his estranged wife a common cause, and they are reconciled. The mistress masturbates to Nattawut Saikua on TV.

In the last part told in the second-person narrative, a gay man reads 1984 in public, pisses people off on Facebook, and has sex with his lover who is also his cousin. “Your old lover told you that your disorder was the only power you had in opposing the state. You thought it was a joke, but the comical conversation you didn’t understand remained with you.”

Here, Wiwat treats the absurdity of reading George Orwell’s book as an act of defiance, of the battles fought on Facebook, with ingenuity. No one knows why he or she is angry or sad. Is it because of politics or is it the relationship and are these things even mutually exclusive? Political engagement takes precedent over sexual engagement. Life is politics. The story engages, through content rather through form — a good opening for a collection of stories on a wide range of subjects.

In many stories, the various conflicts in Thailand serve as a basis for the various vulnerabilities faced by each protagonist. In Dusk On Charoen Pradit Road by Rattanachai Manabutra, an accident that sets a soldier’s M-16 flying and firing bullets in Pattani — an occurrence not so out of the ordinary — is set against a backdrop of a failing relationship. In Approach To Paradise by Nok Paksanavin, the protagonist’s lover, Firdaus, who was fascinated by banned books — “In the days of Saddam Hussein, the list of banned books was very long, starting with Virginia Woolf, and even the works of that writer you like, Jean-Paul Sartre” — dies without explanation. It feels, as you go through the story collection, that these are the themes writers and readers are supposed to be preoccupied by. The language is sometimes clumsy, with words calling attention to themselves. “After helping each other wash the dishes he would enter you.” And, “Gee, the soda has turned flat! He likes it better to drink when the soda is still bubbly”.

Some of these stories could, in fact, be skipped altogether. Many simply don’t warrant reactions or emotional response. In Laweng Panjasunthorn’s The Time Trader Who Worships Love, a small-time writer begins a business literally “selling time”, because, well, his lover had left him with a note saying, “Give me some time and then I’ll come back”. He makes millions by collecting wasted time and then selling it, “time for love” at the lowest price. He makes millions. “The time I sold was in popular demand. No price gouging: I sold time at reasonable prices. My business was growing so fast I hardly had any time left to do any writing, but I wasn’t worried, because I sold time, so I had plenty of it available.” Perhaps it’s a metaphor but this bit of imagination goes unexplained. All I know is I want my time back.

The book closes with an apt and thoughtful meditation, A Poem Should Not Mean But Be, by Saneh Sangsuk (the real name of the latest SEA Write winner Daen-aran Sangthong), who has two stories in the collection.

A writer sits at a bar, thinking about Buddhism and the things he’s read, from Rabindranath Tagore to Jorge Luis Borges. He gets beaten up.”

Pimrapee Thungkasemvathana

“Rich tapestry of Thai society”. Bangkok Post, “Life”. Published: 2 Feb 2015 at 06.00:
http://www.bangkokpost.com/lifestyle/book/464040/rich-tapestry-of-thai-society

 

 

Cf. D’autres de nos articles consacrés à la littérature thaïlandaise.

 

23. Notre Isan : Introduction à la littérature thaïlandaise ?

http://www.alainbernardenthailande.com/article-23-notre-isan-la-litterature-thailandaise-1-79537350.html

 

25 . Notre Isan :  Pira Sudham, un écrivain de l’Isan.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-25-pira-suddham-un-ecrivain-de-l-isan-79537662.html Enfances thaïlandaises, de Pira Sudham, coll. Les enfants du fleuve, Fayard, 1983, 1990 pour la traduction française.

 

26. Un écrivain d’Isan : Pira Suddham, Terre de mousson.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-26-un-ecrivain-d-isan-pira-sudham-terre-de-mousson-79884217.html

 

A71. « Plusieurs vies »  de Kukrit Pramoj. Une vision de la Thaïlande.

Pramoj, Kukrit Plusieurs vies, traduit par Wilawan et Christian Pelleaumail, Paris, «Langues & Mondes» - l’Asiathèque, 2003

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a71-plusieurs-vies-de-kukrit-pramoj-une-vision-de-la-thailande-107792330.html

 

A104. « Ecrire Bangkok », avec cinq auteurs thaïlandais et A105. « Bangkok », écrit par cinq écrivains thaïlandais.

 

Il s’agit ici de profiter du travail de traduction et du livre de  Louise Pichard-Bertaux, in « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », pour  tenter de comprendre  la  vision « littéraire » de Bangkok de cinq écrivains majeurs thaïlandais ; Atsiri Thammachot, Chart Korbjitti, Sila Khomchai, Wanich Jarungidanan, et Win Lyovarin, tous lauréats du SEA Write.

 

A106. 107 et 108 Histoire et littérature en Thaïlande.

Mme Louise Pichard-Bertaux, in  « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », offre aussi dans sa première partie une introduction « permettant de comprendre l’évolution de la littérature moderne » thaïlandaise avec son lien aux principaux événements historiques du pays.

 

A119. Sunthorn Phu (1786-1855). L’un des plus grands  poètes thaïlandais.

Avec le livre de Frédéric Maurel « Clefs pour Sunthorn Phu, L’Harmattan, 2001.

 

A121. Lecture du Nirat « La montagne Dorée » de Sunthorn Phu (1786-1855).

Traduction de Frédéric Maurel. Clefs pour Sunthorn Phu,  L’Harmattan, 2001.

 

 

 

À lui l’œuvre de son ami Chart Korbjitti (« La chute de Fak » « Sonne l’heure », toujours au Seuil, sous le patronage d’Anne Sastourné). À lui ce qu’il considère comme l’un des plus beaux romans thaïs, « L’Empailleur de rêves » de Nikom Rayawa (…) « Venin » un court texte de Saneh Sangsuk. (Vendu à plus de quarante mille exemplaires en Europe. »

 

Nous l’avons donc lu.

 

Nous avons donc, grâce à lui, pu approcher d’autres réalités de la Thaïlande et des Thaïlandais avec notre lecture de L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, et de Venin. (Cf. Nos articles A52 et A85), de Chiens fous de Chart Korbjitti. (Cf. Nos articles A142 et A143) (La  lecture de La « chute de Fak » de Chart Korbjitti  et de « Fille de sang » d’Arounwadi viendront plus tard)

Qu’avons- nous appris d’eux sur la Thaïlande et les Thaïlandais ?

Nous avons appris avec Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien, que des Thaïlandais pouvaient être transgressifs.

 

« Je suis un dictionnaire d’imprécations », contre les « gens biens », contre les femmes rencontrées,  ses amis, contre les bonzes, les révolutionnaires,  l’école, la politique, les tabous …et même contre  l’écriture considérée comme la mort. « Ecrire c’est la mort. Essayer d’écrire, c’est essayer de se donner la mort ».

« Cet « artiste en jeune vaurien », terrassait tous « les liens qui unissaient les Thaïs » et revendiquait « d’enfreindre la loi et la morale ».   Même la famille et l’école ne trouvait pas grâce à ses yeux. Ils « n’étaient rien d’autre que des établissements de formation de chiens bâtards » (p.131). « Tu chantais l’hymne national. Tu récitais les prières. Tu reprenais le serment d’allégeance d’une voie rendue atone par l’ennui – Nous autres Thaïs De la nation Reconnaissants et gna gna gna …- alors que c’était chiant comme tout » (p. 123) etc…

Un livre évidemment loin des clichés sur la Thaïlande du sourire.

 

Marcel Barang  traduisit aussi  le petit conte « Venin » de Sangsuk également, où « il raconte le combat de Patte folle contre le serpent, métaphore aux nombreuses interprétations possibles : la lutte de l’innocence contre l’imposture, de l’enfance brisée par la lâcheté des adultes, du venin, la parole « religieuse » qui empoisonne, la dénonciation de la crédulité des villageois, des superstitions voire des croyances du village, la critique du clergé « intéressé » et « corrompu », des imposteurs en tout genre … contre l’écriture, contre la mort même, contre lui-même. » (In Notre A85)

 

Avec le roman de Chart Korbjitti « Chiens fous » nous entrons dans un autre univers.

 

dédicace du roman de Chart Korbjitti est claire: « les personnages de ce roman existent réellement et y figurent sous leurs vrais noms ou sobriquets », comme Samlî, Chouanchoua, Met Kanoun, P’tit Hip, Nitt, Jâ, Toui Italie, Lân, le Vieux Otto et Thaï.

Ils ont ensemble des souvenirs, des anecdotes, des « histoires » qu’ils aiment partager quand ils se rencontrent, font la « fête » jusqu’à l’ivresse et/ou la « défonce ».  Ils ont surtout à un moment de leur vie, vécu ensemble une expérience, un mode de vie qu’ils considéraient comme « paradisiaque » et que d’autres voyaient comme hippie, à Bangkok, Pattaya et Phuket. Mais ce mode de vie a un prix, avec des addictions à l’alcool, à la drogue, le sentiment de l’échec, les « conflits » ou des rapports difficiles avec la famille. Une expérience du bonheur à laquelle tous vont renoncer, pour rentrer dans le rang, retrouver la famille, une vie plus traditionnelle, plus conformiste.

« Curieusement, un roman « thaïlandais » où n’apparaissait nulle référence à la Thaïlande. Aucune description, aucune référence au royaume, au bouddhisme, à la société thaïe, à l’actualité ... On était loin du mouvement hippie qui avait critiqué l’ordre établi, contesté la société de consommation, cherché d’autres formes du vivre-ensemble, d’autres valeurs, d’autres accès au « réel ». (In notre article)

 

Ou bien encore le roman Fille de sang, d’Aounwadi,  présenté par Marcel Barang lui-même :

 

« Quand paraît en 1997 Fille de sang, ce premier roman d’une jeune provinciale inconnue tranche vivement sur tous les courants habituels de la fiction thaïlandaise. À commencer par le roman régionaliste, style Fils de l’Issâne de Kampoon Boonthavee, péan déguisé de coutumes et de spécialités culinaires régionales : ici, l’accent est plutôt sur le traitement que subissent les bêtes à la ferme, la violence ordinaire, relatés sans complaisance, mais transmués par le regard fasciné de la jeune narratrice. Ici, c’est aussi une étude psychologique d’une rare complexité dans l’apparemment simple, procédant par jets de courants de pensée et campant des personnages hauts en couleur, gens des villes et gens des champs criants de vérité. Plus rare encore : la franchise de ton, l’exposé cru de relations familiales abominables, la narration d’une pratique pathologique qui ignore la morale et qui peut dégoûter le lecteur bien-pensant – comme ce fut le cas, initialement, pour son présent traducteur avant qu’il ne soit amené à passer outre ses préventions moralisantes par les qualités proprement littéraires du texte. » ( Juin 2015. http://filledesang.blogspot.com/2015/06/fille-de-sang-dans-le-contexte.html )

 

Dans tous ces ouvrages, Marcel Barang a le chic de nous faire oublier la « traduction ». Cela tombe bien, car il avoue :  « Vous savez ce qui m’a le plus fait plaisir ? C’est quand L’Ombre blanche de Saneh Sangsuk est paru en l’an 2000 : pas une seule de la dizaine de notes de lecture dithyrambiques qui ont salué ce chef-d’œuvre n’ont fait état du traducteur ou de la traduction ! Passer totalement inaperçu, voilà la vraie accolade ! » ( In « Marcel Barang, une histoire française en Thaïlande ». Paru dans l’Humanité du 22 juillet 2015.)

 

Bref, Marcel Barang, par son travail inlassable, de découvreur, lecteur, et traducteur, nous fait accéder aux œuvres thaïlandaises qui comptent et nous révèlent bien des réalités, si différentes de l’ordre établi et des clichés auxquels on réduit le plus souvent la Thaïlande.

Merci M. Barang.

 

___________________________________________________________________________

A 52. Un grand écrivain thaïlandais : Saneh Sangsuk, L’Ombre blanche, Portrait de l’artiste en jeune vaurien. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a-52-saneh-sangsuk-un-grand-ecrivain-thailandais-96922945.html

 

A85. « Venin » de Saneh Sangsuk. http://www.alainbernardenthailande.com/article-a85-le-conte-venin-de-saneh-sangsuk-112495835.html

 

A142. « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

« Chart Korbjitti avec Saneh Sangsuk sont les deux romanciers les plus connus en France grâce au travail de leur traducteur Marcel Barang. Il est aussi reconnu en Asie du Sud-Est pour avoir reçu deux fois le prix du SEA-Write en 1982 pour « la Chute de Fak » et en 1993 pour « Sonne l’heure ». « La marginalité et le regard de la société sur l’individu restent ses thèmes de prédilection. On les retrouve dans ses deux grands romans, La Chute de Fak, et Les Chiens enragés qui mettent tous les deux en scène des personnages en rupture sociale. » (Louise Pichard-Bertaux

 

A142 et A143. Notre lecture de  « Chiens fous » de l’auteur thaïlandais Chart Korbjitti.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a142-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122456162.html

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a143-notre-lecture-de-chiens-fous-de-l-auteur-thailandais-chart-korbjitti-122551891.html

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On peut lire aussi Marcel Barang sur le net :

https://thaifiction.wordpress.com

https://marcelbarang.wordpress.com

https://chansongs.wordpress.com 

 

Sur France-Inter : « Marcel Barang » par Jean-Noël Orengo http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1127927

 

Marcel Barang, « La traduction littéraire passe par le mot à mot », Impressions d'Extrême-Orient [En ligne], 3 |  2013, mis en ligne le 28 décembre 2013,URL : http://ideo.revues.org/239

 

Une vingtaine de livres traduits en anglais par Marcel Barang dont par exemple :

 

The 20 best novels of Thailand (A Thai modern classics anthology)

Jan 1, 1994 by Marcel Barang, Mad Dogs and Co

Jan 1, 2002 by Chart Korbjitti and Marcel Barang

 

Of Time and Tide

Jan 1, 1995 by Atsiri Thammachot and Marcel Barang

 

The path of the tiger: [a Thai novel]

1994 ,by Sila Khoamchai and Marcel Barang

 

The Story of Jan Darra

Jan 1, 1995 by Utsana Phleungtham and Marcel Barang

“14 Thai Short Stories – 2014, part of an ongoing annual series, opens with the most notable story in the collection, Wiwat “Filmsick” Lertwiwatwongsa’s Another Day Of 1984 Happiness, a story of immediate relevance divided into four parts. In the first, a woman is haunted by a ghost from her past. She has a crush on a co-worker, but he’s in love with someone else. The kamnan rallies bring them together. Everyone talks about politics. “They talked about politics as if they had followed such things all their lives, even though Malee had never seen them read anything but entertainment news on the internet.”

In the next, a woman becomes the mistress of a man who wanted to buy a brown refrigerator. He looks like Nattawut Saikua, a red-shirt firebrand. The demonstrations give he and his estranged wife a common cause, and they are reconciled. The mistress masturbates to Nattawut Saikua on TV.

In the last part told in the second-person narrative, a gay man reads 1984 in public, pisses people off on Facebook, and has sex with his lover who is also his cousin. “Your old lover told you that your disorder was the only power you had in opposing the state. You thought it was a joke, but the comical conversation you didn’t understand remained with you.”

Here, Wiwat treats the absurdity of reading George Orwell’s book as an act of defiance, of the battles fought on Facebook, with ingenuity. No one knows why he or she is angry or sad. Is it because of politics or is it the relationship and are these things even mutually exclusive? Political engagement takes precedent over sexual engagement. Life is politics. The story engages, through content rather through form — a good opening for a collection of stories on a wide range of subjects.

In many stories, the various conflicts in Thailand serve as a basis for the various vulnerabilities faced by each protagonist. In Dusk On Charoen Pradit Road by Rattanachai Manabutra, an accident that sets a soldier’s M-16 flying and firing bullets in Pattani — an occurrence not so out of the ordinary — is set against a backdrop of a failing relationship. In Approach To Paradise by Nok Paksanavin, the protagonist’s lover, Firdaus, who was fascinated by banned books — “In the days of Saddam Hussein, the list of banned books was very long, starting with Virginia Woolf, and even the works of that writer you like, Jean-Paul Sartre” — dies without explanation. It feels, as you go through the story collection, that these are the themes writers and readers are supposed to be preoccupied by. The language is sometimes clumsy, with words calling attention to themselves. “After helping each other wash the dishes he would enter you.” And, “Gee, the soda has turned flat! He likes it better to drink when the soda is still bubbly”.

Some of these stories could, in fact, be skipped altogether. Many simply don’t warrant reactions or emotional response. In Laweng Panjasunthorn’s The Time Trader Who Worships Love, a small-time writer begins a business literally “selling time”, because, well, his lover had left him with a note saying, “Give me some time and then I’ll come back”. He makes millions by collecting wasted time and then selling it, “time for love” at the lowest price. He makes millions. “The time I sold was in popular demand. No price gouging: I sold time at reasonable prices. My business was growing so fast I hardly had any time left to do any writing, but I wasn’t worried, because I sold time, so I had plenty of it available.” Perhaps it’s a metaphor but this bit of imagination goes unexplained. All I know is I want my time back.

The book closes with an apt and thoughtful meditation, A Poem Should Not Mean But Be, by Saneh Sangsuk (the real name of the latest SEA Write winner Daen-aran Sangthong), who has two stories in the collection.

A writer sits at a bar, thinking about Buddhism and the things he’s read, from Rabindranath Tagore to Jorge Luis Borges. He gets beaten up.”

Pimrapee Thungkasemvathana

“Rich tapestry of Thai society”. Bangkok Post, “Life”. Published: 2 Feb 2015 at 06.00:
http://www.bangkokpost.com/lifestyle/book/464040/rich-tapestry-of-thai-society

 

 

Cf. D’autres de nos articles consacrés à la littérature thaïlandaise.

 

23. Notre Isan : Introduction à la littérature thaïlandaise ?

http://www.alainbernardenthailande.com/article-23-notre-isan-la-litterature-thailandaise-1-79537350.html

 

25 . Notre Isan :  Pira Sudham, un écrivain de l’Isan.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-25-pira-suddham-un-ecrivain-de-l-isan-79537662.html Enfances thaïlandaises, de Pira Sudham, coll. Les enfants du fleuve, Fayard, 1983, 1990 pour la traduction française.

 

26. Un écrivain d’Isan : Pira Suddham, Terre de mousson.

http://www.alainbernardenthailande.com/article-26-un-ecrivain-d-isan-pira-sudham-terre-de-mousson-79884217.html

 

A71. « Plusieurs vies »  de Kukrit Pramoj. Une vision de la Thaïlande.

Pramoj, Kukrit Plusieurs vies, traduit par Wilawan et Christian Pelleaumail, Paris, «Langues & Mondes» - l’Asiathèque, 2003

http://www.alainbernardenthailande.com/article-a71-plusieurs-vies-de-kukrit-pramoj-une-vision-de-la-thailande-107792330.html

 

A104. « Ecrire Bangkok », avec cinq auteurs thaïlandais et A105. « Bangkok », écrit par cinq écrivains thaïlandais.

 

Il s’agit ici de profiter du travail de traduction et du livre de  Louise Pichard-Bertaux, in « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », pour  tenter de comprendre  la  vision « littéraire » de Bangkok de cinq écrivains majeurs thaïlandais ; Atsiri Thammachot, Chart Korbjitti, Sila Khomchai, Wanich Jarungidanan, et Win Lyovarin, tous lauréats du SEA Write.

 

A106. 107 et 108 Histoire et littérature en Thaïlande.

Mme Louise Pichard-Bertaux, in  « ECRIRE BANGKOK, La ville dans la nouvelle contemporaine en Thaïlande », offre aussi dans sa première partie une introduction « permettant de comprendre l’évolution de la littérature moderne » thaïlandaise avec son lien aux principaux événements historiques du pays.

 

A119. Sunthorn Phu (1786-1855). L’un des plus grands  poètes thaïlandais.

Avec le livre de Frédéric Maurel « Clefs pour Sunthorn Phu, L’Harmattan, 2001.

 

A121. Lecture du Nirat « La montagne Dorée » de Sunthorn Phu (1786-1855).

Traduction de Frédéric Maurel. Clefs pour Sunthorn Phu,  L’Harmattan, 2001.

 
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commentaires

E
Nous n'avons jamais rencontré Marcel Barang, aussi un commentaire sur notre blog d'Eric Sayettat nous a touchés :<br /> « C'est en 1985 dans la poussière de Hanoï que j'ai rencontré Marcel Barang, il avait miraculeusement pu obtenir un visa. Les hôtels étant ce qu'ils étaient à l'époque, il est venu loger chez moi. Nous nous sommes revus à Bangkok, (soi St Louis d'abord) puis du temps de Manager et enfin, après une longue éclipse, nous nous retrouvâmes pour un Ricard à la terrasse de l'Oriental, il y a quatre ans déjà. L'Oriental faisait contraste avec ses idées trotskistes mais il aimait cet hôtel.<br /> Il marchait alors avec difficulté mais son esprit incisif et sans concession n'avait rien perdu de sa lucidité. Marcel m'impressionnait par sa capacité à passer d'une langue à l'autre. Il restait des mois à parler ou écrire uniquement en anglais et en thaï et quand nous parlions français devant son plat préféré (la cervelle d'agneau de chez Himalichacha) il ne faisait jamais d'erreur. Ses souvenirs d'un Cambodge lointain étaient intacts, comme ceux d'une Thaïlande dont il a suivi la transformation, certains diraient la déformation.<br /> Marcel voyait clair dans la société siamoise comme dans la société française; il était fier de sa fille à qui je présente toutes mes condoléances.<br /> Adieu Marcel !».
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